Airbus : les questions posées par la commande géante
chinoise
VIDÉO. 300 avions
représentant 30 milliards d'euros ont été commandés lors de la visite
du président chinois Jinping en France. Des chiffres qui interpellent
Quand seront-ils livrés ? Si ces 300 avions doivent être livrés en dix ans, c'est un contrat modeste de 30 avions par an, représentant tout juste deux semaines de production. Pas de quoi pavoiser. En revanche, si le planning de livraison est calé sur deux ans, cela peut justifier une montée en puissance des lignes d'assemblage de Toulouse, Hambourg et de Tianjin, près de Pékin. Indirectement, cela tirera aussi vers le haut l'usine américaine de Mobile. À la signature du contrat, au cours d'une cérémonie à l'Élysée, les proches du dossier laissaient entendre que l'exécution de la commande serait rapide, sans autre précision.
Un effet du rejet du
moyen-courrier B737 MAX ?
Pourquoi 10 long-courriers A350
et 290 moyen-courriers A320neo ?
Le chiffre d'une commande de 180 appareils était régulièrement cité
depuis la visite du président Macron, il y a un peu plus d'un an, à Pékin. Il y
en a 120 de plus, des moyen-courriers A320neo. Faut-il y voir un
effet B737 MAX et un rejet du moyen-courrier de Boeing après le double
accident de Lion Air et d'Ethiopian Airlines ? La réaction serait alors
très rapide. Est-ce aussi une conséquence de la politique économique de Trump
vis-à-vis de la Chine qui nuit à Boeing et profite à Airbus ?Qui est le client d'Airbus ? En Chine, c'est China Aviation Supplies Holding Company (CASC) qui passe commande. Cette coopérative d'État signe pour le compte des 13 compagnies chinoises intéressées, qu'elles soient publiques ou privées. Et, ensuite, elle redistribue les appareils. L'accord a été paraphé par Guillaume Faury, le président d'Airbus Commercial Aircraft et futur patron d'Airbus le 10 avril prochain, et Jia Baojun, président de CASC. « C'est un contrat d'une dimension très importante. C'est un signe fort de confiance sur le long terme de la part de nos partenaires chinois », a déclaré M. Faury après la signature, se félicitant de « la confiance qui est renouvelée aujourd'hui ».
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Car si cette vente s'étale sur dix ans
par exemple, ce sera long et donc déjà moins intéressant !
Il faut donc se garder des cocoricos
franchouillards médiatiques, car la Chine n’achète pas sans contrepartie
intéressante pour elle et c'est logique en matière de ventes coûteuses de
matériel aéronautique ou autres !
De plus les lignes de production
d'Airbus sont dispersées et pas seulement en France pour ce type d'avion
européen et aussi certains sont assemblés en Chine ne l'oublions pas !
Alors bien sur cela tombe bien après la
déconfiture de BOEING B737 MAX, mais c'est aléatoire et une bonne nouvelle dans
la concurrence que se font les deux avionneurs mondiaux...
Donc ce n'est pas un mauvais contrat,
mais pas si mirobolant que cela...
Jdeclef 26/03/2019 13h12
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