mercredi 20 mars 2019

Le pouvoir en France c'est un seul homme le président et s'il n'agit pas assez fermement autrement qu'en paroles ou discours alambiqués creux, rien ne s’améliorera !


Sécurité : le pouvoir sans joker

CHRONIQUE. L'exécutif a résisté face aux critiques et attaques des oppositions. Mais il n'a désormais plus droit à l'erreur face aux casseurs du samedi.


En mai 2018, les ministres sillonnent la France pour défendre le bilan du gouvernement à l'occasion de son premier anniversaire. Le premier d'entre eux dans l'ordre protocolaire après Édouard Philippe, Gérard Collomb, se fait remarquer lors d'une réunion publique à Rungis. « Sur les 80 km/h, j'aimerais avoir votre position », lui demande un participant. « Je prends un joker sur la question », répond le ministre de l'Intérieur avec un large sourire.
En ce début de semaine, c'est l'exécutif dans son ensemble qui a « pris un joker » après les violences insupportables qui se sont déroulées à Paris samedi 16 mars. Lundi, Édouard Philippe lui-même annonce des mesures de fermeté, encadré par plusieurs de ses ministres. Christophe Castaner, celui de l'Intérieur, fait partie de cette escorte mutique, aux côtés de Nicole Belloubet. Imagine-t-on, en des circonstances comparables, Nicolas Sarkozy ou Manuel Valls jouer ainsi les utilités, réduits au rôle de potiches à côté du chef du gouvernement  ?
Comme après la démission de Gérard Collomb, le Premier ministre a pris, place Beauvau, une sorte d'intérim qui ne dit pas son nom. Il s'agit de montrer que le gouvernement est mobilisé au plus haut niveau, bien sûr, mais aussi de redonner de l'air au ministre de l'Intérieur, dont toutes les oppositions réclament la tête à cor et à cri. Les deux options retenues, la fermeté et la désignation de fusibles dans l'administration, laissent l'exécutif sans filet sur la difficile thématique du maintien de l'ordre.

Restaurer l'autorité

La fermeté annoncée est la bienvenue, mais sa mise en œuvre suppose d'assumer éventuels dégâts humains. C'est un risque politique que le pouvoir, quoi qu'il en dise, s'était refusé à courir jusqu'alors. Le limogeage de trois hiérarques de la préfecture de police de Paris, son numéro un Michel Delpuech, son directeur de cabinet Pierre Gaudin et le directeur de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne, Frédéric Dupuch, ne pourra pas être réédité. L'exécutif n'a plus droit à l'erreur.
Le sort de Michel Delpuech était, dit-on, tranché depuis l'attaque par quelques Gilets jaunes du ministère de Benjamin Griveaux, à la mi-février. Mais le préfet et ses proches espéraient encore pouvoir durer au-delà du printemps. Ceux qui leur succèdent sont investis d'une lourde responsabilité : faire que les épisodes du samedi 16 mars ne se reproduisent pas, bien entendu, mais aussi restaurer l'autorité du ministre de l'Intérieur, ce qui n'est pas rien.
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Car il est entouré de courtisant hypocrites qui s'auto protègent pour garder leurs places confortables ministres ou autres près du pouvoir pseudo monarchique !

Depuis cette déplorable affaire BENALLA sa principale erreur lamentable, il est sur la défensive !

Mais il a cru, que par ce grand débat fumeux fleuve et bavardages sans consistances réelles, il éteindrait ce mouvement de gilets jaunes qui trouble la marche de nos villes depuis 18 semaines ?!

Il s'est encore trompé une fois de plus, jusqu'à aller faire ski pour se détendre et peut être fêter la fin de cette période « gilet jaunes », mais il n'a fait que déclencher une bombe à retardement qui couvait par l'addition hyper violent de ses voyous casseurs dangereux pour le défier !

Et lui montrer qu'ils n'ont pas peur de l'état et de lui-même bien sûr (sauf son gouvernement de pleutres !)

Donc, il est obligé de réagir fermement, car son gouvernement police / justice lors de ces incidents graves l'ont laissé tomber et s'il a encore un soupçon d'amour propre, il le fera, autrement qu'en pérorant comme il le fait habituellement !

Et même si les français perdront encore un peu de leurs libertés qui s’érodent au fil des événements, car mal encadrées et sans garde fous, pour éviter les dérapages attisés par les extrémistes de droites ou gauches !

Jdeclef 20/03/2019 10h29 LP

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