vendredi 29 mars 2019

On se plaint souvent de nos gouvernants en France, mais en Angleterre, ils ne sont pas mieux lotis, c'est même pire !


Brexit : troisième et dernière chance pour l'accord de Theresa May

Pour convaincre, l'accord rejeté à deux reprises peut compter sur le poids de la décision de Theresa May, qui se retirera s'il est accepté par le Parlement.


Ce devait être le jour du Brexit, ce sera au mieux le jour de la sortie de l'impasse. Ce vendredi, les députés britanniques sont appelés à voter pour la troisième fois sur l'accord de divorce avec l'Union européenne. Le texte, conclu entre Londres et Bruxelles en novembre à l'issue de 17 mois de négociations fastidieuses, a déjà été rejeté à la Chambre des communes à deux reprises, en janvier puis en mars.
Pour amener les rebelles de sa majorité à changer d'avis, la Première ministre Theresa May a promis mercredi de céder sa place en cas de résultat favorable. Ce geste dramatique a convaincu certains brexiters de rentrer dans le rang. Son rival et ancien ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson, a annoncé son intention de soutenir le texte, de crainte qu'un nouveau rejet n'aboutisse finalement à l'annulation du Brexit. Il devrait notamment être imité par son collègue Jacob Rees-Mogg, l'influent chef de file du European Research Group, qui regroupe entre 60 et 85 députés.
Pour autant, la partie est loin d'être gagnée pour la dirigeante conservatrice, arrivée à la tête du gouvernement britannique au lendemain du référendum de juin 2016 qui avait décidé du Brexit. Son allié au Parlement, le petit parti nord-irlandais DUP, qui, lui, assure une majorité, a répété jeudi soir son opposition à l'accord.
« Nous ne pouvons être d'accord avec un texte qui pose un risque stratégique à l'union » de l'Irlande du Nord et du Royaume-Uni, a déclaré la cheffe du DUP Arlene Foster dans une vidéo publiée sur Twitter. En cause, les dispositions relatives au « backstop », ou filet de sécurité, qui prévoient, en l'absence d'autre solution, le maintien du Royaume-Uni dans une union douanière avec l'UE et un alignement plus poussé de Belfast sur les normes européennes, afin d'éviter le retour d'une frontière physique sur l'île d'Irlande.

Un Brexit « à l'aveugle » pour que l'accord puisse être présenté une troisième fois ?

Les dirigeants européens avaient accepté la semaine dernière la requête de Theresa May d'un court report du Brexit, prévu initialement le 29 mars, dans l'espoir qu'elle arrive à rassembler une majorité, et lui avaient offert deux options.
Selon la première, l'accord était adopté cette semaine et la date du retrait britannique reportée jusqu'au 22 mai, la veille des élections européennes. Si l'accord est rejeté, Londres aura jusqu'au 12 avril pour présenter une alternative et demander un nouveau report s'il veut éviter une sortie brutale, sans accord, cauchemar des milieux économiques.
Mais dans ce cas, le Royaume-Uni devra sans doute prendre part aux élections européennes fin mai, une éventualité que Theresa May souhaite absolument éviter. Contrairement aux deux précédents votes, le gouvernement a décidé de ne présenter qu'une partie de l'accord, le traité de retrait – qui règle les questions de la frontière irlandaise, des droits des citoyens expatriés et la facture à régler par Londres – et d'en exclure la déclaration politique sur la future relation avec l'UE.
Cette astuce lui permet de contourner la règle soulevée par le président de la Chambre des communes, John Bercow, qui interdit de présenter une nouvelle fois au cours de la même session parlementaire un texte déjà rejeté. Ainsi amputée, « la motion est nouvelle, substantiellement différente, et en conformité avec les conditions posées », a estimé le « speaker ».
Mais l'opposition a condamné la manœuvre. « Vous ne pouvez pas séparer ces documents à moins de vous engager dans un Brexit à l'aveugle », a dénoncé le leader du Parti travailliste, Jeremy Corbyn.
La loi britannique impose que la déclaration politique soit également adoptée à la Chambre des communes pour que l'accord soit valable. Alors que les députés ne devaient pas siéger vendredi, le gouvernement a convoqué une session d'urgence qui doit démarrer à 9 h 30 avec un vote prévu à 14 h 30 (heure locale)
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Un si vieux grand empire perdu et dont la nostalgie et la puissance leur colle à la peau avec une royauté constitutionnelle et une vielle reine sans pouvoir élément de façade de cette grandeur déchue !

Quant à l'Europe et son union de façade, cela souligne son inefficacité par ses désaccords constants noyés dans des arguties filandreuses technocratiques bruxelloises et son parlement d'états européens qui n'arrivera pas à être uni et retombera dans ces erreurs du passé !

Ce brexit anglais en est un exemple kafkaïen qui montre qu'un pays peut bloquer la mécanique de l'U.E.!

Avec la Grèce et sa déconfiture on avait déjà eu les prémices d'une sortie de l'Europe mais ce pays était trop petit alors l'U.E à mis la main à la poche et voté des mesures drastiques pour ruiner la majorité des grecs et éviter cela, on aurait dû retenir la leçon!

Mais il a fallu qu'une partie du peuple anglais nationaliste (ou peut être royaliste désuet) mais surtout individualiste dans l’âme ait voulu sortir de l'Europe qu'ils détestaient, car pensaient-ils responsable de tous leurs maux !

Et cerise sur le gâteau, car poussé par leurs gouvernants et leur politique politicienne de partis, au départ de cette aventure au référendum ont réfléchi après depuis cet acte funeste, car ils ont compris qu'ils avaient plus à perdre qu'à gagner !

Alors maintenant l’Angleterre spécialiste des empêcheurs de tourner en rond fait durer en pensant peut être faire annuler ce brexit ou faire plier l’U.E. à leur exigences (tout comme cela ait été lors de l’entrée des britanniques dans cette Europe avec ses dérogations multiples) ce que l’on n’aurait pas dû faire, mais on ne refait pas l’histoire...

Jdeclef 29/03/2019 09h38

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