samedi 23 mars 2019

Cela représente bien la France et nos dirigeants bienpensants donneurs de leçons hypocrites et pleutres !


Acte XIX des Gilets jaunes : un dispositif sécuritaire plus offensif à Paris

Après le fiasco du maintien de l'ordre sur les Champs-Élysées, des mesures ont été prises pour ce samedi. Les LBD seront utilisés sans restriction.


En prévision d'une nouvelle mobilisation, samedi, de Gilets jaunes, et après le fiasco de l'acte XVIII sur les Champs-Élysées, le dispositif de maintien de l'ordre a été revu. Les mesures prises se veulent offensives. Et la liste est longue. Des militaires de Sentinelle seront mobilisés pour protéger les institutions, les forces de l'ordre seront équipées de grenades GLI F4 et disposeront à nouveau de munitions plus puissantes pour les LBD 40 (lanceurs de balle de défense). Certaines restrictions concernant l'utilisation de cette arme controversée ont par ailleurs été levées. Les personnes participant à une manifestation interdite – ce qui sera le cas samedi place de l'Étoile et sur les Champs-Élysées, à Paris, mais également place du Capitole, à Toulouse – seront immédiatement verbalisées. L'amende est passée de 38 à 135 euros, selon un décret publié jeudi au Journal Officiel.
La présence d'officiers de police judiciaire derrière les forces mobiles CRS et escadrons de gendarmerie sera renforcée pour pouvoir interpeller rapidement tout auteur d'infraction. Les détachements d'action rapide (DAR), rebaptisés unité anti-casseurs, vont être reconfigurés et les forces de l'ordre pourront utiliser un marqueur à l'ADN synthétique coloré. Par ailleurs, deux drones survoleront en permanence les zones à risque, de la Concorde à la place de l'Étoile en passant par l'avenue des Champs-Élysées.
Le nombre de policiers sur le terrain, toutes forces confondues, ce samedi pour l'acte XIX des Gilets jaunes devrait être du même niveau que le 8 décembre, soit entre 8 000 et 10 000. Pour près de la moitié, les effectifs mobilisés à Paris seront composés d'un peu plus de 14 compagnies de CRS et de 26 escadrons de gendarmes mobiles.

Stocks épuisés

Les mesures de maintien de l'ordre risquent néanmoins de se heurter à la réalité. À l'heure de la mise en ligne de cet article, les stocks de colorant censés marquer les Black Blocs et « ultra jaunes » sont épuisés. « Même si on passait commande aujourd'hui, il n'est pas sûr qu'on disposera d'ADN synthétique ce week-end », explique une source au ministère de l'Intérieur.
Idem pour les GLI F4, ces grenades lacrymogènes assourdissantes qui explosent immédiatement. Cette arme est, selon ses détracteurs, à l'origine d'une main arrachée et d'autres blessures irréversibles depuis son introduction comme arme de maintien de l'ordre en 2011. Selon nos informations, elles seront à disposition de toutes les forces de police en service ce samedi à Paris, et non plus des seules forces mobiles-CRS et gendarmes. « Elles occasionnent des dégâts seulement si on les touche, comme pour les renvoyer sur les forces de l'ordre. Mais les mettre à disposition de tous y compris aux effectifs sans formation risque de poser des problèmes », précise un officier en fonction à la préfecture de police.

Pas de restrictions pour les LBD

Les lanceurs de balle de défense, dits LBD 40, seront cette fois utilisés sans restriction et avec les munitions les plus lourdes. La polémique entre Beauvau et la préfecture de police avait coûté sa place au préfet de police Michel Delpuech et à Frédéric Dupuch, son directeur de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP). Beauvau affirmait que le DSPAP avait pris l'initiative de modifier le type de munitions des LBD 40 en choisissant la munition de défense unique (MDU) au détriment du combined technical system (CTS). La première est réputée moins puissante que la seconde, leur « efficacité » dépendant de la distance. La MDU toucherait sa cible jusqu'à 35 m, la seconde jusqu'à 50 m.
En réalité, au regard des critiques dont le LBD 40 fait l'objet, la DSPAP n'a fait qu'appliquer la directive du directeur général de la police nationale datée du 22 novembre 2016 qui généralise l'usage du LBD 40 en remplacement du Flash-Ball super pro, en même temps qu'elle remplace la munition CTS au profit de la MDU. « Nous n'avons fait qu'appliquer le règlement », se défend-on à la DSPAP. Frédéric Dupuch, pourtant limogé cette semaine par le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, sera à la tête de la DSPAP pour la manifestation de samedi, Beauvau lui ayant demandé de retarder son départ.

« Chacun son métier »

Le commandement des forces sur le terrain va également évoluer. La direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC), en charge du maintien de l'ordre à Paris, a connu un affaiblissement ces dernières semaines en raison du burn-out et de l'hospitalisation de son patron Alain Gibelin, fin janvier. La DSPAP avait créé les détachements d'action rapide composés de policiers des compagnies de sécurisation et d'intervention, des BAC et de la BRI. Devenues unités anti-casseurs, elles seront désormais sous le commandement de la DOPC et de son nouveau patron Jérôme Foucaud.
Lire aussi Gilets jaunes : le préfet de police de Paris Michel Delpuech limogé
Si les syndicats représentatifs, reçus jeudi en fin d'après-midi par Christophe Castaner et Laurent Nuñez, ont globalement approuvé ces mesures qui « libèrent l'initiative des policiers », selon l'un des délégués, à la préfecture de police, on est plus mesuré. « Verbaliser les manifestants, on le faisait déjà le 8 décembre à notre initiative et non à celle de Beauvau ; mettre un OPJ derrière les forces mobiles  ?! on a essayé il y a dix ans et cela ne fonctionne pas. Chacun son métier  ! »
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Car « ce n'est pas quand on a le nez dedans qu'il faut dire que ça pue ! »

Et mettre des feux rouges aux carrefours pour éviter des accidents !

Car depuis le 1er jour de ses manifestations qu'il aurait fallu que notre président monarque arrête cette propagation d'émeutiers, mais il se croyait le seigneur et maître et monarque absolu d’une partie de cette population qui en avait « ras le bol »!

Il a fallu attendre 18 semaines dont certaines plus tendues que d'autres pour que son gouvernement réagisse, car le mal est fait, car ces voyous casseurs ont pignon sur rue à chaque manifestation gilets jaunes ou autres, depuis bien avant ces débordements violents dangereux qui accroisse l'insécurité quotidienne grandissante fomenté par des trublions de tous poils qui veulent faire leurs lois et nous mènent à l'anarchie !

Alors peut-être que là, ce 19 eme samedi sera plus calme et que les malfaisants casseurs ne se montreront pas, mais jusqu'à quand, car cela n'augure rien de la suite!

Ces manifestants excités viennent de nous faire gagner un état policier, car le président et son gouvernement de ministres médiocres est dos au mur !

Surtout que certains leaders politiques extrémistes jettent de l'huile sur le feu !

Alors on n'attend notre président beau parleur avec ses discours alambiqués et son collaborateur 1er ministre de faire autre chose que de ne pas parler pour ne rien dire !

Et surtout ne pas se glorifier du pseudo calme prévu, s'il a lieu ce samedi, car cela sera peut-être reculer pour mieux sauter plus tard, car interdire toutes manifestations, c'est quand même une atteinte à notre liberté écrite dans notre constitution, mais il faut savoir les gérer et notre jeune président parvenu ne sait pas faire car en plus entouré de ministres incompétents, parmi ses nombreux échecs !

Jdeclef 23/03/2019 09h17LP

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