mardi 31 mars 2020

Il n'a jamais connu d'état de guerre ce jeune président alors qu'il n'emploie pas ce terme ?!


Emmanuel Macron et le chantage de l'état de « guerre »

Le président invite à « faire bloc » dans cette « guerre » contre le Covid-19. Soit. Est-il seulement possible d'émettre des doutes, de poser des questions ?

Emmanuel Macron et le chantage de l'état de « guerre »

Le président invite à « faire bloc » dans cette « guerre » contre le Covid-19. Soit. Est-il seulement possible d'émettre des doutes, de poser des questions ?

  Il faut faire bloc », nous commande le président de la République, auteur du hashtag #FranceUnie. « Je ne laisserai personne dire qu'il y a eu du retard sur la prise de décision », déclare le Premier ministre. Ces sentences autoritaires, prononcées sourcils froncés, visent les « donneurs de leçons » que nous serions, les diviseurs, qui ont le doigt sur leur messagerie Twitter et les fesses sur leur canapé. Est-ce donc un ordre ? Un chantage ? Ne devrait-on exprimer aucune remarque ou interrogation sur la stratégie conduite depuis le mois de janvier au motif que la situation est dramatique, et elle l'est ?
En dehors de Marine Le Pen, l'ensemble de la classe politique, Jean-Luc Mélenchon compris, fait bloc. Les Français font bloc également, vouant une reconnaissance infinie aux médecins, infirmières, policiers, éboueurs, caissières… Une reconnaissance qu'ils expriment comme ils peuvent, naïvement, joliment, avec des applaudissements, des concerts de casseroles et, surtout, en restant chez eux. Mais, une fois la fenêtre du salon refermée, n'est-on pas en droit d'exprimer des doutes sur les manœuvres – au sens militaire – du poste de commandement, sans pour autant prétendre avoir la solution ou savoir ce qui aurait dû être fait ? Des questions de bon sens, de malheureuses questions, des questions « démocratiques », peut-être des questions de bistrot, un peu faciles et répétitives, mais, après tout, ce n'est pas grave, elles méritent d'être entendues, sans suspecter l'émetteur de vouloir « fracturer » le pays. Par exemple, et en toute modestie :
- Pourquoi si peu de masques ?
- Pourquoi nous avoir expliqué, au départ, qu'ils ne servaient à rien -pour en commander ensuite un milliard ?
- Pourquoi avoir contraint à la démission Agnès Buzyn, alors que les premiers cas de coronavirus se déclaraient en France, pour la lancer dans la bataille des municipales à Paris, qui est peu de chose au regard de « la guerre » qui s'annonçait et dont elle nous a dit, par la suite, connaître l'imminence ?
- Pourquoi, le 9 mars, Emmanuel Macron a-t-il descendu les Champs-Élysées à pied pour nous inviter, le 16 mars, à rester chez nous ?
- Pourquoi, alors que les Français n'ont pas accès aux tests pour savoir ce qu'il en est de leur état de santé et pouvoir ainsi protéger leurs familles, a-t-on vu des ministres rendre publics les résultats de leurs tests, au risque de faire naître un sentiment d'injustice chez ceux qui n'en avaient pas le droit, sinon d'abandon ?
- Et, pardon d'insister, pourquoi avoir maintenu ce premier tour des municipales et ne pas avoir fait fi des menaces de l'opposition de droite et, pour le coup, de l'imprudence de ce comité scientifique qui nous devra aussi, le moment venu, des explications ?

Gouverner, c'est prévoir

Le protectionnisme, aujourd'hui, n'est pas dans le fait de fermer les frontières, mais dans celui de distribuer des masques à sa population, et d'abord aux plus vulnérables et aux plus exposés. On ne fera pas grief aux autorités de toutes les failles dans l'anticipation. Il faudra aussi questionner les (non)choix faits avant 2017. Selon l'adage traditionnel « Gouverner, c'est prévoir ». Ne nous y trompons pas, le gouvernement est déjà dans la prévision de ce qui adviendra une fois la crise terminée, même si l'on aurait aimé qu'il anticipât ses ravages, instruit des précédents asiatiques et italiens. Le plus transparent des deux est encore Édouard Philippe qui nous prévient : « Le moment venu, nous tirerons les leçons de la crise. Le Premier ministre que je suis répondra à toutes les questions. Je ne suis pas de ceux qui se défaussent de leurs responsabilités. » Déjà, mercredi, il sera auditionné par la mission d'information parlementaire de suivi de la crise.
Il y aura des contestations. Et peut-être, on peut le redouter, de graves troubles sociaux. Le Premier ministre n'ignore pas qu'à la crise sanitaire et économique peut succéder une crise politique et sociale majeure. L'économie sera à terre. On verra de vraies fractures apparaître, et on considérera, à cette lumière, nos fractures d'hier comme de légères fêlures. Le chômage augmentera, de fait. Des entreprises feront faillite. Des Français seront dans l'incapacité d'honorer non seulement leurs dettes mais aussi leurs dépenses courantes, comme le loyer, l'eau ou l'électricité. Comment les impôts ne pourraient-ils pas augmenter ? Le gouvernement n'a pas créé le coronavirus. Il n'est ni à l'origine de son importation ni dans la main de laboratoires pharmaceutiques, quoi qu'en disent les complotistes de tous poils. Mais ce gouvernement, une fois que la guerre – qui, on l'a compris, n'en est pas une – sera finie, n'échappera pas à une grande explication. Car ce qui arrive est trop grave pour nous contenter d'incantations martiales ou de hashtags fédérateurs.
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Donc en tant que chef des armées titre pompeux politique, mais pas militaire qu'il nous épargne ce type de chantage !

Car en ce qui concerne cette lutte médicale contre ces virus qui perdure depuis des années et ce nouveau similaire dont n'a pas prévu la venue jusqu'à, celui-ci qui a fait mouche en France et dans le monde !

Lui comme d'autres dirigeants de notre monde si évolué à la pointe du progrès n'ont rien fait pour se protéger, voire augmenter drastiquement la recherche pour éviter ce qui se produit maintenant !

Et qu'est-ce que l'on voit des beaux parleurs et autres matamores que l'on connait qui pérorent comme d'habitude en disant tout et son contraire, mais qui sont perdus n'ayant même pas prévu le minimum et sont comme « des chiens perdus qui courent après leurs queues » en nous soûlant médiatiquement excuser ma trivialité mais le trop c'est trop !

Et que voit-on, notre président qui visite une usine de masques pour essayer de gommer le scandale de ce manque flagrant !

Ceci étant il faut surtout que les scientifiques soient très aidés avec force pour éradiquer ces virus car les masques ne sont que des pis-aller, pas la solution finale pour se débarrasser de ces pandémies qui tuent trop d’êtres humains !

Et montrer que surtout notre souveraineté pour produire est trop faillible en ce qui concerne ces types de matériels médicaux et médicaments en France et ne plus dépendre de l'étranger !

C'est ce que dit le président mais comme d'habitude avec retard défaut inhérent à notre pays qui a dégradé nos industries par soucis d'économies que l'on a trop délocalisées !

Mauvais calcul de nos dirigeants politiques qui maintenant, nous coûtent chers, mais aussi en vies humaines, ce qui est plus grave !

Jdeclef 31/03/2020 13h26

Si nos dirigeants de tous bords étaient compétents ne serait-ce qu’un peu, en dehors de leurs politiques politiciennes partisanes faites pour eux à leurs images, cela se saurait ?!


Yves Bréchet – Le fait de se sentir concerné ne suffit pas à être compétent

TRIBUNE. Le gouvernement dit vouloir s'appuyer sur la science face à l'épidémie de coronavirus. Et si ce n'était qu'un prétexte ? s'interroge l'académicien.

On ne peut que se réjouir de voir le gouvernement s'appuyer sur les avis d'un « conseil scientifique » pour prendre ses décisions concernant la gestion de la crise sanitaire…, mais la soirée électorale laisse un peu perplexe sur les causes de ce soudain « retour en grâce » des scientifiques… On peut bien sûr crier au miracle et espérer que la classe politique, « touchée par la grâce » devant la gravité de la situation, se soit soudainement rendu compte de la nécessité d'instruire scientifiquement les décisions avant de les prendre.
Coronavirus : ce conseil scientifique qui gouverne la France
Mais on peut constater d'une part que la grâce est diablement efficace, mais aussi qu'elle est contagieuse… Entendre à satiété, toute la soirée électorale durant, les responsables de la majorité présidentielle répéter « nous avons suivi les avis des scientifiques » laisse une impression curieuse quant à leur motivation. Notons que l'avis des scientifiques n'était pas de « tenir les élections », mais qu'il n'était pas plus problématique de les tenir que de faire ses courses. Restait à savoir s'il était raisonnable de continuer à faire ses courses…

Patate chaude

La décision de maintenir les élections était une décision politique qui doit être assumée par les politiques. Je ne serai pas outre mesure surpris qu'au retour en grâce succède le « transfert de patate chaude » et que les scientifiques ne se voient rendus responsables des conséquences d'une décision de maintien des élections qui ne semble pas des plus judicieuses, parce qu'ils « n'auraient pas pris la mesure de l'ampleur du risque ».
Le ministère de la Santé est truffé d'excellents épidémiologistes, je n'imagine pas que les informations qui me sont parvenues par le canal de l'Académie des sciences, sur le parallèle entre les situations chinoises, françaises et italiennes qui montre des croissances exponentielles similaires décalées dans le temps, leur aient été inconnues. Et je n'imagine pas que les décisions drastiques qui s'imposent aujourd'hui n'aient pas été avancées plus tôt tant leur évidence est criante. La création in extremis d'un organe de conseil scientifique peut vouloir dire deux choses : ou bien que les conseils scientifiques dont disposait déjà l'exécutif étaient inopérants ou non écoutés (ce qui est une façon efficace à la longue de lasser les meilleures volontés…), ou bien que cette création « ex nihilo » est une fois encore une action de communication de protection.

Repenser le lien entre politique et expertise scientifique

L'heure est à la mobilisation contre l'épidémie, et les mesures prises par le gouvernement doivent être appliquées avec rigueur et toute infraction doit être sanctionnée comme mettant en danger la santé publique. C'est bien évidemment la priorité.
Mais quand la crise sera réglée, il sera indispensable de repenser en profondeur le lien entre le politique et l'expertise scientifique. Il faudra que, dans des questions aussi critiques que l'énergie, le climat ou l'environnement, les dossiers soient instruits, non pas par des conseils créés à la va-vite et pompeusement intronisés sous les ors de la république et le regard des caméras, non pas par des collectifs de groupes de pression, mais par des procédures rigoureuses, associant les académies et le Collège de France pour constituer des groupes de travail s'enracinant dans le tissu scientifique du pays. Il faudra réapprendre dans la constitution de ces groupes que le fait de se sentir concerné ne suffit pas à être compétent. Et enfin, il faudra travailler dans la durée au lieu de se focaliser sur les effets d'annonce. On ne fait efficacement face aux crises que quand la gestion du quotidien est solide.
Alors, nous saurons si la classe politique a été « touchée par la grâce », ou si elle est seulement en quête d'absolution…
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En fait ce n'est pas compliqué pour certains de ces professionnels de la politique, car on en a en magasins, gratinés dorés sur tranche depuis plus de trente ans !

Il suffit qu'ils fassent des promesses fumeuses, qu'ils nous abreuvent de beaux discours alambiqués, qu'ils soient bons orateurs, car en fait ce sont des acteurs hors pairs qui ne font que passer !

Et donc après ces meilleurs théâtreux seront élus par des millions de gogos qui boivent leurs paroles, et qui après sont déçus, car après s’être fait avoir par les boniments de ces camelots aboyeurs de foire !

Ce ne serait pas si grave pour un quinquennat, mais quand il y en a trop qui s’enchaine depuis des décennies, ça fait beaucoup, même en changeant les acteurs à chaque fois !

Mais quand une crise gravissime arrive, là on voit bien leur incompétence qui ressort de leur vernis qui s'écaille et qui paiera l'addition toujours les mêmes gogos qui les ont élus, les français lambda !

Mais peut-on espérer mieux, ce n'est pas sûr pour notre pauvre France et ses citoyens lambda !?

Jdeclef 31/03/2020 11h20LP

Tous ces politiciens égoïstes et versatiles sont la plaie de nos sociétés libres et démocratiques avec leurs partis ringards désuets et dépassés par nos sociétés devenues mondialistes modernes, mais si divisées !


Sébastien Le Fol – Ils ont tous récupéré le coronavirus !

Écologistes, nationalistes, anticapitalistes… Tous voient dans cette crise la confirmation de leurs présages et la validation de leurs théories.


Ce coronavirus, ils l'avaient tous venu venir. Les guerres engendrent des combattants de la 25e heure. Cette pandémie réveille les inspecteurs des travaux finis. « Je vous l'avais bien dit ! » entonnent-ils à tour de rôle. À croire que cette tragédie valide toutes les théories, confirme tous les présages. Écologistes, nationalistes, socialistes, souverainistes ont réponse à tout. Les scientifiques tatônnent encore. Nos donneurs de leçons, eux, voient clair. On découvre chez certains d'entre eux des ressources insoupçonnées. Ainsi Marine Le Pen nous avait caché sa connaissance de la chloroquine.
Le Festival de Cannes n'aura pas lieu, mais celui des biais cognitifs bat son plein. « La nature nous envoie un message […] Le coronavirus constitue une sorte d'ultimatum », assure Nicolas Hulot avec des accents millénaristes, comme s'il venait de croiser des extraterrestres sur la plage de Saint-Lunaire. Les décroissants se réjouissent de cette vie réduite à ses plus élémentaires fonctions. Ils déplorent seulement qu'il y ait encore de l'électricité. Les anthropophobes se disent, en voyant toute cette population confinée le nez à la fenêtre : « Bien fait pour l'homme. » Même les cégétistes n'ont pas renoncé à la grève.
Mais qu'a-t-on fait au Bon Dieu pour mériter la CGT ?

Salauds de riches !

Les apôtres du « on rase gratis » prennent prétexte des mesures extraordinaires adoptées par l'État super-providence pour demander « Toujours plus ! ». La dette n'a jamais été un sujet pour eux. Alors, continuons à dépenser un argent que l'on n'a pas. Les anticapitalistes redoublent de hargne. Or, ce sont les entreprises du CAC 40 qui, aujourd'hui, se battent en première ligne contre la maladie en produisant et en achetant des masques et des solutions hydroalcooliques. Salauds de riches !
Les nationalistes voient dans la fermeture provisoire des frontières le bien-fondé de leur projet de ghettoïsation de l'humanité. Les pourfendeurs du « mondialisme » interprètent le coronavirus comme le crash de la mondialisation. Or, c'est un tsunami mondial. Les souverainistes vantent la stratégie « churchillienne » de Boris Johnson ? Leur héros, touché par le virus, a été renvoyé chez lui. Et la situation en Grande-Bretagne est très préoccupante.
Mais que font les technocrates de Bruxelles ? L'Europe n'a pas de pouvoirs particuliers en matière sanitaire. Et puis, le Brexit n'était-il pas la voie à suivre pour tous les peuples européens ? Les déclinistes s'en donnent à cœur joie contre la décadence de l'Europe. Sans scrupule, ils chantent les louanges du modèle autoritaire chinois. Cela ne les dérange pas de dépeindre la France comme une « dictature » et de prendre les informations distillées par le régime de Pékin pour paroles d'évangile. Là-bas, chacun le sait, l'information est libre…
Macron : « On se souviendra de ceux qui n'ont pas été à la hauteur »
La situation sanitaire hors normes exige une trêve des attaques politiciennes non une mise en veille de l'esprit critique. Nous avons au contraire un besoin impérieux de repenser un certain nombre de choses dans notre société : rôle de l'État, argent public, manière de travailler, rapports à la nature… Le coronavirus va-t-il changer les mentalités ? Les plus grands esprits sont à notre chevet. Soyons modestes. À ce stade, le Covid-19 ne confine pas seulement les corps, il enferme aussi les idéologues dans leurs certitudes. Or, si nous voulons sortir plus forts de cette épreuve, il nous faudra apprendre à penser contre nous-mêmes. C'est notre nouveau pari pascalien.
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Mais mise à genoux à cause d'un petit virus qui se répand et se reproduit exponentiellement rapidement !

Avec leurs étiquettes politiques, car incurables se mettant en avant tirant la couverture à eux beuglant qu'ils pourraient mieux faire etc etc...

Donc la majorité des français n'a plus confiance en leurs gouvernements et dirigeants qu'ils subissent depuis des décennies et cela ne date pas d'hier !

Cette crise épidémique forcement à conséquence économique mondiale, mais en exergue les défauts de ceux-ci quelques soient les régimes politiques différents selon les pays !

Alors les français déjà individualistes dans leur culture accélèrent leur façon de vivre le chacun pour soi que l'on a déjà connue en période de crise grave qui touche toute la population dans notre histoire depuis même notre révolution de 1789 nos royautés empires et nos guerres modernes !

C'est pourquoi nos dirigeants parlent de guerre, qu'ils ne sont pas capables de gagner dans l’immédiat, car inconnue et sans arme efficace pour la combattre pour l’instant et donc espère que ce virus s'évaporera après un pic que l’on ne suppose pas trop éloigné, mais sans certitude qu'il ne reviendra pas après ou sous d'autres formes comme cela est déjà arrivé dans le passé (ou ils n’ont rien fait !)

Alors certains se refugieront peut-être dans les religions, le mystique déjà trop présent va revenir comme au moyen-âge, ce qui ne diminuera pas les divisions entre les hommes bien au contraire !?

Reste nos dirigeants bien-pensants donneurs de leçons qui devraient mettre au placard leur arrogance et égos et faire preuve d’humilité et de bon sens avant tout !
Et çà aussi ce n'est pas gagné !?

Jdeclef 31/03/2020 09h12LP

lundi 30 mars 2020

Le couple franco/allemand, c'est du bidon et cela ne date pas d'hier !


Pourquoi Macron et Merkel s'opposent sur les « coronabonds »

Seuls quatre dirigeants européens, dont la chancelière allemande, se sont prononcés, jeudi, contre l'endettement commun de l'Union européenne. Explications.


Qu'on les appelle « coronabonds », « eurobonds » ou « instruments de dette commune », l'idée a fortement progressé au sein des dirigeants européens réunis jeudi, par visioconférence, pour un sommet européen de suivi de la crise du coronavirus. Seuls quatre dirigeants sur 27 se sont explicitement prononcés contre la possibilité pour l'Union européenne de mutualiser l'endettement des États afin de réunir des fonds pour la reconstruction de l'économie à la sortie de la crise sanitaire.
Sans surprise, il s'agit de la chancelière allemande Angela Merkel, du chancelier autrichien Sebastian Kurz, du Premier ministre néerlandais Mark Rutte et de la jeune cheffe du gouvernement finlandais Sanna Marin. Il a été convenu de continuer à travailler sur une stratégie commune de sortie de crise. L'eurogroupe (qui rassemble les 19 pays de la zone euro) a été mandaté pour remettre un rapport dans les deux semaines.
Delhommais – Confinement : la dette d'après
Il est intéressant de noter que dix pays ont explicitement soutenu l'instrument de dette commune. Il s'agit des neuf signataires de la lettre proposant cette solution, dont Emmanuel Macron, l'Italien Giuseppe Conte, l'Espagnol Pedro Sanchez, l'Irlandais Leo Varadkar, le Portugais Antonio Costa, la Belge Sophie Wilmès, le Luxembourgeois Xavier Bettel, le Grec Kyriakos Mitsotakis et le Slovène Janez Jansa. À cette liste s'est joint le Chypriote Nikos Anastasiadis.
L'ensemble de ces pays représente 60 % du PIB de la zone euro. « C'est la première fois qu'on atteint un tel niveau », souligne-t-on du côté de l'Élysée, qui se dit satisfait par le caractère constructif de la discussion. L'état des forces en présence démontre qu'il y a un marais de pays qui hésitent et ne se prononcent pas explicitement : les V4 (Pologne, Hongrie, Slovaquie, République tchèque), la Croatie, la Bulgarie, la Roumanie, le Danemark, la Suède, Malte, et les trois États baltes.
Coronavirus : les dettes des États pourront-elles un jour être remboursées ?

Pour Merkel et Rutte, les souplesses actuelles suffisent

Les arguments des Pays-Bas sont connus depuis longtemps puisque le débat s'était posé de la même façon lors de la crise financière. Mark Rutte estime que les instruments économiques déployés en urgence depuis de la début de la crise sont « à ce jour suffisants ». Rappelons qu'en effet la BCE fait tourner la planche à billets à plein régime, que les traités budgétaires ont été suspendus permettant à chaque État membre de pratiquer le soutien budgétaire sans tenir compte des limites aux déficits (3 % du PIB) et de la dette (60 %). Enfin, les aides d'État massives sont autorisées temporairement par la Commission, qui a établi un régime provisoire très large.
Coronavirus en Europe : adieu les 3 %, vive la dépense !
Donc, Mark Rutte ou Angela Merkel ne voient pas, pour l'instant, la nécessité de créer un endettement commun à l'Union européenne. Pour la chancelière, la difficulté passera par l'adoption d'un tel instrument par le Bundestag, où les représentants du peuple allemand auront sans doute à cœur de défendre le contribuable allemand contre la tentation d'une « union de transfert ».

« Sans solidarité, le projet européen sera en grand danger »

Emmanuel Macron a plaidé pour une « solidarité budgétaire européenne pendant la crise et après », selon l'Élysée. « Toutes les pistes doivent être ouvertes, d'une capacité d'endettement commune à une augmentation du budget de l'Union européenne, a-t-il souligné. Aucun pays ne porte la responsabilité dans cette crise et chacun devra l'affronter. Sans solidarité dans cette crise, le projet européen sera en grand danger. Ce débat politique doit être ouvert malgré les réticences de quelques pays. »
C'est effectivement la grande différence avec la crise financière où la division entre les « fourmis » du Nord et les « cigales » du Sud avait envenimé les relations au sein de l'Union et retardé les solutions aux problèmes grecs. Il en était resté du ressentiment chez les Grecs (réclamant des dommages de guerre aux Allemands) comme chez les Italiens, abonnés à une croissance quasi nulle depuis dix ans.
UE : ce que Macron prépare pour l'après-coronavirus
C'est d'ailleurs en creux l'un des reproches qui émergent dans les discussions du jour entre les pays du Sud très impactés par la crise du coronavirus, comme l'Espagne et l'Italie, et les pays du Nord, moins touchés jusqu'ici ou qui limitent le nombre de décès, à l'instar de l'Allemagne. Les premiers reprochent aux seconds les coupes budgétaires que les règles européennes les ont contraints d'opérer dans leur système de santé, les laissant plus désarmés face à la pandémie. L'Allemagne a des réserves, un outil industriel qui lui permet de fabriquer des respirateurs artificiels… C'est aussi une affaire de bonne gestion.
En tout cas, il y a là le ferment d'une polémique dont les Européens devraient se méfier. Heureusement, des gestes de solidarité apparaissent (l'accueil des patients italiens et français par les hôpitaux allemands) qui offrent à l'Union européenne une perspective plus heureuse que le « c'est la faute à… » brandi de manière inopportune. La Suisse, qui n'est pas membre de l'UE, mais très impliquée dans le marché unique, se montre également solidaire. Il faudra s'en souvenir au moment d'achever la négociation sur le cadre institutionnel des relations UE-Suisse, trop longtemps envenimée et à l'arrêt depuis des mois.

Une sortie planifiée du déconfinement continental

Par ailleurs, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, et Charles Michel, le président du Conseil européen, ont été mandatés pour préparer une stratégie économique pour « l'après-crise » en en tirant toutes les leçons. Il s'agit de faire en sorte que l'Union européenne reconstruise prioritairement les industries d'avenir et sécurise un certain nombre de secteurs souverains qui éviteraient que les États membres ne soient pris au dépourvu (matériel médical, pharmacie, chimie, etc.) lorsqu'une crise survient. Donc, l'autonomie souveraine de l'Europe exige le rapatriement sur le sol européen d'un certain nombre d'industries parties en Asie ou ailleurs.
Enfin, la sortie du confinement mérite elle aussi une stratégie coordonnée entre les États membres pour éviter les mouvements de population qui relanceraient la pandémie. Il est probable que les États membres qui sont entrés les premiers dans la pandémie seront aussi les premiers à en sortir. La levée des confinements a besoin d'être modélisée pour éviter qu'un pays qui libère sa population ne subisse un retour de bâton parce que ses nationaux sont allés contracter le virus dans les pays voisins. Un comité scientifique va être consulté pour préparer plusieurs modélisations du déconfinement européen.
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Et représente cette Union Européenne, une utopie qui s’éloigne, car les peuples qui la compose sont trop différents et pour certains de leurs dirigeants plus nationalistes qu’eux !

Souligne en fait la division des pays européens de cette fausse union européenne Bruxelloise étatique sur de multiples sujets économiques (et de défense par exemple) ou autres !

D’ailleurs un grand pays européen l’Angleterre bénéficiant de largesse et dérogation diverses de l’U.E. a quitté celle-ci !
Ce grand continent ancien berceau de l’industrie de la technique et de la modernité, s’il était uni pourrait lutter à armes égales économiques et commerciales contre des états protectionnistes comme les USA ou la Chine totalitaire voire l’Asie, par exemple !

Mais nos dirigeants bornés sont trop attachés comme de faux monarques sans couronne à leur semblant de souveraineté désuète et leur nationalisme par de faux avantages ou leurs histoires anciennes, voire pour certains leurs anciens empires !

Ils sont incurables nos dirigeants à mémoire courte, malgré nos grandes guerres meurtrières datant de 75 ans, pas si anciennes que cela, dont on rappelle les dates par des commémorations diverses pour se donner bonnes consciences, mais c’est tout !

Ce virus Covid-19 qui touche tous pays a même montré leur différence, on le voit selon l’attitude de certains de leurs dirigeants, même si maintenant, ils essaient de s’aider voyant qu’il ne fait pas de tri dans l’humanité mondiale, mais ne garantissant après cette crise, que leur différence ne renaîtra pas entre eux !

Jdeclef 30/03/2020 10h15LP

Oui : que les donneurs de leçons se taisent cela fera du bien aux français en général !


Marc Fesneau : « J'invite les donneurs de leçons à aider les Français »

Invité du grand entretien politique, le ministre des Relations avec le Parlement appelle la classe politique à « s'inspirer des Français qui font bloc ».

Rue de Grenelle, c'est le vide qui résonne dans les couloirs du ministère des Relations avec le Parlement. Il y a bien ces quelques poules qui gloussent bruyamment dans le jardin, mais les bureaux ont été désertés, confinement oblige. Ne reste plus qu'une secrétaire, deux membres du cabinet et, bien sûr, le ministre Marc Fesneau pour faire tourner la machine parlementaire. Face à l'épidémie de Covid-19, Assemblée nationale et Sénat continuent de fonctionner. Ou plutôt, comme le dit le centriste du MoDem, l'Assemblée « e-fonctionne » avec ses commissions en visioconférence et toutes ces boucles de conversations sur Telegram qui regroupent députés de la majorité et de l'opposition. Mais ce système peut-il encore tenir dans une France quasi à l'arrêt ? Entretien avec un ministre confiné.
Le Point : L'Assemblée nationale travaille en service réduit. Cela peut-il durer encore longtemps ?
Marc Fesneau : S'appliquent à l'Assemblée nationale et au Sénat les règles qui s'appliquent à tous les Français : distanciation physique et normes sanitaires. On fait fonctionner ce qu'il est nécessaire de faire fonctionner dans le moment que nous vivons. On s'assure de la continuité de la vie démocratique, et c'est important. Il y a des commissions et réunions qui se tiennent en visioconférence ou en audio. Les députés, les sénateurs et les fonctionnaires du Parlement travaillent sur les textes votés récemment et sur les éléments qui peuvent être remontés pour améliorer telle ou telle mesure. Ils continuent d'exercer leurs missions de contrôle et d'évaluation prévues par la Constitution. Nous avons par ailleurs créé une boucle d'information avec les groupes majoritaires et d'opposition pour répondre aux questions et sollicitations de chacun. J'ai le sentiment que cela fonctionne et est utile.
Les questions au gouvernement, ce rendez-vous politique hebdomadaire, ont-elles encore un intérêt « en temps de guerre », pour reprendre les mots d'Emmanuel Macron ?
Je crois qu'elles ont leur utilité justement parce qu'elles continuent d'être régulières, parce qu'elles sont le relais des inquiétudes et interrogations concrètes des Français et parce qu'elles permettent au gouvernement d'y apporter des réponses précises. Autrement, notre dialogue serait très invisible. La formule fonctionne dans un format inédit, mais elle fonctionne.
La France est bousculée comme rarement elle l'a été. Comment dirige-t-on un pays presque à l'arrêt ?
Il ne faut pas se méprendre : le pays n'est pas à l'arrêt. Beaucoup de citoyens continuent, tous les jours, de travailler pour assurer la continuité minimum d'une économie de guerre. Je pense notamment au personnel soignant, aux militaires, aux pompiers, aux gendarmes et aux policiers, au personnel de l'administration pénitentiaire, mais aussi, par exemple, aux salariés des commerces de première nécessité, à nos agriculteurs, aux professeurs, aux fonctionnaires, aux postiers, aux transporteurs. Nous avons besoin des Français, de tous les Français. C'est un pays qui est à la fois sous confinement et, en même temps, où chacun est à la tâche pour maintenir ce qui est essentiel à la vie d'un pays : se nourrir, avoir de l'électricité, de l'eau, des réseaux de communication, enseigner. On se rend compte que beaucoup de fonctions sont essentielles pour qu'il n'y ait pas de chaos. Et la situation n'est pas chaotique, malgré les difficultés inhérentes au moment.
La France n'est pas à l'arrêt, elle tient face à des difficultés qui sont immenses. L'ensemble des missions d'intérêt général est assuré. Nous sommes en gestion de crise et donc dans des temps extraordinaires, au premier sens du terme. C'est là que l'on voit la force de l'État et de la nation : on se tourne vers eux pour faire fonctionner tout l'écosystème dans ces temps-là.
Pourquoi Macron et Merkel s'opposent sur les « coronabonds »
Les Français font preuve d'une extrême solidité et d'une grande solidarité.
Pourtant, quand on regarde toutes les mesures prises par le gouvernement, on remarque que cette crise s'attaque aussi aux dogmes du macronisme : la rigueur budgétaire, la liberté de se déplacer, il y a aussi le retour des égoïsmes nationaux, etc.
En démocratie, l'état de confinement est une période atypique, anormale, et qui n'est pas appelée à durer. Forcément, le moment que l'on vit heurte l'essence même du régime qui est le nôtre, d'où les précautions que nous avons voulu prendre pour ne pas remettre en cause nos fondements démocratiques. Les dispositions prises ne sont pas la norme. Il faudra tirer enseignement de la façon dont on a vécu ces privations de liberté.
Sur la question des égoïsmes, je suis en désaccord avec ce que l'on peut entendre, de même que sur la tentation du repli. Moi, je vois surtout beaucoup de solidarité entre les gens. Le pays s'est mis en ordre de marche solidaire. Cela n'exclut pas les comportements individuels, mais les exceptions ne constituent pas la règle. Je sais le dévouement de tant de gens qui ici aident des voisins, là font des courses, prennent des nouvelles des personnes isolées ou de ceux qui assurent la continuité des services essentiels… Tout cela forme une chaîne précieuse, remarquable, humaine.
UE : ce que Macron prépare pour l'après-coronavirus
Alors que beaucoup appelaient à la réconciliation de la France ces dernières années, on voit en réalité qu'elle est très solidaire.
Oui ! De nombreux gestes qui paraissent parfois anodins font la solidarité quotidienne et comptent, avec ceux qui soignent et ceux qui assurent les services essentiels. Cette période de confinement réduit notre liberté d'aller et de venir pour une durée limitée et indispensable pour endiguer l'épidémie. Cela peut déconcerter. Je trouve que les Français font preuve d'une extrême solidité et d'une grande solidarité.
Il reste les populismes qui grandissent dans la séquence en reprenant leur mère des batailles : la fermeture des frontières.
Au fond, c'est un combat assez vain. On ne résiste pas ainsi à une pandémie mondiale inédite depuis la grippe espagnole de 1918. Les frontières, la remise en cause des institutions, de la parole des scientifiques sur certains médicaments… On voit que le populisme a envahi le champ même de la science avec des gens, y compris des responsables politiques, qui nous disent « il n'y a qu'à utiliser cela ». Tout ce qui a été au fondement de notre modèle est chahuté. C'est une brèche dans laquelle essaient de s'engouffrer les populismes. Les réseaux sociaux sont aussi un puissant accélérateur des vraies et fausses nouvelles. Je reçois moi-même des messages me conseillant tel ou tel médicament à prendre… Beaucoup se précipitent sur tout sujet qui donnerait le sentiment de trouver une solution au problème. Alors qu'il faudrait prendre le temps d'étudier ces pistes, nos sociétés démocratiques sont confrontées à une nécessité d'agir dans l'urgence. C'est là toute la difficulté.
Quand vous êtes dans la tranchée, la question n'est plus de savoir si on pense différemment ou pas.
Toutes les cartes sont rebattues, à commencer par nos priorités budgétaires. Prenons la santé qui, on le voit, ne peut plus être une variable. « Quoi qu'il en coûte », a d'ailleurs fait savoir le chef de l'État.
Le président de la République ne dit pas autre chose que ce qu'il a déjà pu dire par le passé : il veut une Europe puissante et qui protège, à la fois pour reconquérir des domaines stratégiques comme ceux des laboratoires pharmaceutiques et aussi pour ne pas être dépendants d'autres États. Le « Choose France », sa volonté affirmée de réindustrialiser le pays et tout ce qu'ont fait les ministres Jacqueline Gourault et Agnès Pannier-Runacher pour les territoires d'industries n'ont pas été poussés par le coronavirus, mais par le désir d'une indépendance à restaurer. Une indépendance d'autant plus nécessaire qu'est apparue une guerre commerciale entre certaines grandes puissances. Nous avions déjà posé des jalons. Le président n'a pas évoqué seulement la santé, il a dit qu'on ferait face à la crise, quoi qu'il en coûte. Jamais la France n'avait pris en charge le chômage partiel de cette façon. Seule l'Allemagne l'avait fait, ce qui lui avait permis d'amortir les effets de la grave crise économique de 2008. Il ne faut pas qu'en plus du malheur sanitaire s'ajoute un malheur social et économique.
Je ne fais de procès à personne, mais le refus de la fin du numerus clausus, par exemple, a conduit à la situation où nous sommes. Nous avions inversé la tendance dès avant la crise en relâchant la contrainte financière sur les dépenses de santé, en investissant davantage. Nous devons aller plus loin.
On a pu voir, au fil des jours, que l'union nationale n'apparaissait pas si évidente, y compris dans vos propres rangs. N'est-ce, au fond, qu'un mythe ?
Mythe ou réalité, peu importe. C'est une nécessité. Quand vous êtes dans la tranchée, la question n'est plus de savoir si on pense différemment ou pas. La question, c'est d'avoir les mêmes objectifs. Globalement, je vois plutôt cela à l'œuvre. L'immense majorité des Français, et c'est d'eux dont il faut s'inspirer, ne se pose pas la question des divisions politiques qu'ils avaient entre eux. Ils essaient de faire face, en bloc.
Mais, avec toutes ces polémiques et ces couacs de communication, trouvez-vous que la classe politique est digne ?
J'en suis, de la classe politique… Les Français jugeront. Parfois, certaines paroles publiques relèvent plus de l'accusation ou du commentaire que de l'action dont on a besoin. Même en situation de crise, certains continuent parfois de faire comme avant, les « yakafokon », les « il-fallait-que » et autres « si-on-m'avait-écouté » du moment manquent singulièrement d'humilité. Cette affaire n'est pas qu'une affaire française, mais une affaire mondiale. C'est une pandémie. Aux fêtes de Noël, si on vous avait dit ce qui allait arriver, que les rues seraient désertées, que la France serait confinée, vous nous auriez répondu d'arrêter de regarder les séries de fiction. J'invite donc volontiers les donneurs de leçons à aider la France et les Français, à faire preuve de lucidité en regardant ce qu'ils ont fait par le passé. Toutes ces réactions-là manquent d'humilité et même de décence. La politique ne quitte jamais ses droits. En revanche, que des responsables politiques soient dans l'action, l'apaisement, essaient de trouver des solutions, c'est ce que l'on est en droit d'attendre. Nous devons tous nous y astreindre.
Macron : « On se souviendra de ceux qui n'ont pas été à la hauteur »
Après la crise, il y aura une grande nécessité de dépassement, encore plus largement qu'en 2017.
Crise ou pas, ne peut-on tout de même pas critiquer ou penser ?
C'est un tout autre sujet. Être lucide, vigilant, évaluer, contrôler, aucun problème ! C'est nécessaire. Mais dire « si j'avais été à sa place, j'aurais fait tellement mieux », je trouve que cela manque de dignité. Jeter le discrédit en permanence, cela n'aide pas les Français. Je n'ai aucun problème avec le temps de l'évaluation et de l'amélioration, mais ce n'est pas au moment où vous faites la guerre que vous dites « on aurait dû la faire comme ça ». Aujourd'hui, l'action collective doit primer.
Le gouvernement y laissera-t-il des plumes ?
Mon sujet n'est pas de savoir si notre gouvernement sera plus populaire ou pas. Ce n'est vraiment pas notre sujet. Là aussi, faisons preuve d'humilité. Nous sommes concentrés, au milieu de la crise. Est-ce que les sociétés vont être questionnées dans leur fonctionnement sociétal, économique, sur la solidarité entre États ? Oui, bien sûr. Il faudra en tirer les leçons. À la sortie, ce serait une erreur collective de ne pas s'interroger.
À chaque lendemain de guerre, son gouvernement d'union nationale ? Y aura-t-on droit après celle-ci ?
Dans le monde entier, il y a un débat : ne faut-il pas rassembler ceux qui voudront reconstruire ? Il y aura un besoin de mobiliser toutes nos forces pour reconstruire ce qui aura été détruit. L'exigence du moment est de permettre à tous les Français de s'en sortir, d'abord sanitairement, puis socialement, économiquement, moralement… Il faudra s'interroger, y compris sur nos fonctionnements politiques et les polémiques politiciennes. Ceux qui critiquent sont souvent dans les mêmes schémas qu'avant. Ils réclament le changement de tout, sauf de leurs propres comportements. Qu'on se mette autour de la table avec le moins d'arrière-pensées possible – soyons réalistes. Si cette prise de conscience n'est pas faite au niveau politique, on fera défaut à quelque chose. Et il y aura une grande nécessité de dépassement, encore plus largement qu'en 2017.
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Car en matière de Covid-19, que pourraient-ils dire de plus à part nous soûler par médias diverses !

(Pour semble-t-il dire tout et son contraire !?)

Ils ont agi en retard comme d'habitude nos bienpensants qui dirigent notre pays médiocrement !

Et en sont encore à attendre ces masques hypothétiques qui viennent enfin d'atterrir en France semble-t-il aujourd'hui, comme quoi avec eux, il faut être patient et qu'ils cessent d’annoncer la venue de millions, voire milliards de ces masques, comme le fait ce dynamique ministre de la santé frais moulu chaque jour !

Car pour ce covid-19 et nos dirigeants dépassés par ces événements, on est au courant qu'il faut rester confiné et sortir quand on ne peut faire autrement sous peine de prendre 200 € d'amende, car ça c'est une mesure que l'on sait faire de la part de nos autorités sans problème !

Pour le reste, il faudra attendre des solutions de nos scientifiques qui ont eux aussi à se mettre d'accord entre eux, mais plutôt que ce virus s’évapore dans l’atmosphère ce sera plus sûr, en attendant ceux d'après, car il en avait d'autres déjà passé avant que l’on n’avait pas pris au sérieux, Messieurs qui savent tout ou croient savoir !?

Alors qu'ils apprennent à retrouver un peu de bon sens et humilité !

Jdeclef 30/03/2020 11h47LP

dimanche 29 mars 2020

Un fou qui continue à lancer ses jouets de mort se moquant totalement du monde et aussi de TRUMP le matamore qui ne l'a pas fait cesser ses tirs, ceci en passant !


La Corée du Nord tire un nouveau projectile en pleine épidémie mondiale

VIDÉO. Il s'agit de la quatrième série de tirs pour le seul mois de mars organisée par Pyongyang, tandis que les discussions sur le désarmement sont au point mort.


Alors que le monde est plongé dans une crise sanitaire avec la pandémie de nouveau coronavirus, la Corée du Nord continue ses séries de tirs. Dimanche 29 mars, Pyongyang a tiré au moins un « projectile non identifié », au large de sa côte orientale, vers la mer du Japon, a indiqué l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, citant l'état-major interarmées sud-coréen.
Coronavirus : pourquoi il n'y a aucun cas officiel en Corée du Nord

Les tirs de dimanche ont été réalisés dans le secteur de la ville portuaire de Wonsan, sur la côte est, et en direction de la mer du Japon, ou mer de l'Est selon l'appellation coréenne. « Une telle action militaire de la Corée du Nord est extrêmement inappropriée au moment où le monde entier a des difficultés en raison de la pandémie du Covid-19 », a observé l'état-major interarmées sud-coréen dans un communiqué, en précisant que les projectiles semblaient être des missiles balistiques. Le ministère japonais de la Défense a aussi dit qu'ils ressemblaient à « des missiles balistiques » et précisé qu'ils n'étaient pas tombés dans les eaux japonaises ni dans la zone économique maritime exclusive du Japon. La Corée du Nord, pays doté de la bombe atomique, n'a fait aucun commentaire sur ces lancements.
Livres – À bout de souffle en Corée du Nord

Un système de santé défaillant

Il s'agit de la quatrième série de tirs en date pour le seul mois de mars organisée par Pyongyang. Elle survient en pleine pandémie, et alors que les discussions sur le désarmement avec les États-Unis sont au point mort. Le 21 mars, la Corée du Nord avait ainsi tiré deux missiles balistiques de courte portée. La Corée du Nord multiplie depuis novembre les essais d'armement en l'absence de progrès dans les négociations par lesquelles les États-Unis espèrent lui faire abandonner son programme nucléaire. Selon les analystes, Pyongyang affine peu à peu ses capacités, malgré les sanctions et les condamnations.
L'élite nord-coréenne bientôt privée de Nutella ?
La Corée du Nord, qui a fermé ses frontières et pris des mesures de confinement très strictes contre la pandémie, clame régulièrement sa détermination dans la lutte contre un virus né en Chine et qui a déjà tué plus de 30 000 personnes dans le monde, pour la plupart en Europe. Visé par des sanctions internationales en raison de ses programmes nucléaire et balistique interdits, ce pays a un système de santé notoirement défaillant et la prévention semble pour Pyongyang le seul moyen d'éviter une hécatombe.
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Seul peut être ce Corona virus pourrait l’arrêter, ce qui serait bien pour son peuple et le reste du monde !

Car son peuple doit souffrir comme tout le monde de cette pandémie, car en plus voisin de la Chine depuis le début et dont les services de santé ne doivent pas être aux niveaux des pays libres riches !

Ce qui est inconcevable, un peu comme cette pandémie qui touche le monde entier, c'est qu'un seul homme puisse asservir un peuple par sa seule volonté de dictateur  paranoïaque maniaque dans notre XXI eme siècle qu'on dit évolué à la pointe du progrès, mais mis à genou par un petit microbe qui tue des milliers de gens !

On n'est plus au moyen-âge avec les ravages d’épidémies diverses très meurtrières, mais en fait pas si évolués que çà, quand on voit la grippe espagnole de 1918 pour ne prendre que cet exemple, ce n'est pas si ancien qui avait fait 50 millions de morts et d'autres après, car on en est à courir après des milliards de masques contre ses virus ce qui n'est pas une panacée ou alors s'enfermer en  se confinant comme on dit dans nos habitations en espérant ne pas être infecté comme on faisait pour la peste noire au moyen-âge !

Par contre se réarmer pour préparer les guerres ou se protéger pour se justifier par peur des autres on sait faire sans compter, comme ce KIM JUNG UN dictateur coréen du nord !

Cela montre une facette de la nature humaine, pas très belle, souvent dictée par le profit et le pouvoir des hommes, sans oublier le mystique religieux pour justifier celle-ci !

Espérons que nous sortirons de cette crise, mais on peut douter que les hommes changent après, car ils oublieront comme d'habitude, nos histoires anciennes sont là, pour nous le rappeler !

Jdeclef 29/03/2020 10h42CLP

samedi 28 mars 2020

On s'en souviendra c'est certain, mais c'est lui le pseudo président monarque qui est la barre et aux commandes !


Macron : « On se souviendra de ceux qui n'ont pas été à la hauteur »

LA LETTRE DU POUVOIR. Face aux maladresses de certains ministres qui se multiplient en pleine crise sanitaire, le chef de l'État met en garde.

« soyez fier d’être des amateurs » C'était il y a peu, bien avant que le coronavirus ne débarque en France. Un certain 12 février au soir, à la lumière des lustres d'un des salons de l'Élysée. Réunissant sa majorité fâchée et vexée après l'épisode du deuil parental, Emmanuel Macron plaisantait sur le procès en amateurisme qui, régulièrement, s'abat sur la tête des députés de La République en marche. Aurait-il oublié la légèreté de certains de ses ministres ? En effet, ces premières semaines de « guerre » contre le Covid-19 auront exhumé un autre mal « présidentiel » : l'imperfection politique de l'armée gouvernementale. Quarantaine oblige, voilà les troupes du Château réduites au minimum nécessaire et le gouvernement raccourci à sa plus simple efficacité. Cela n'empêche pourtant pas les couacs, qu'ils soient publics ou privés. Et à l'heure où la paranoïa anti-élites se répand, ces fausses notes sont fatales.

Enfantillages

Ainsi, il est une boucle Telegram sobrement intitulée « Gouvernement » où conversent ministres et secrétaires d'État. Il y a là, aux dires de plusieurs de ses participants, « les taiseux et les autres ». Les premiers ne prennent guère la parole par écrit. Ce sont Olivier Véran – évidemment –, mais aussi Jean-Yves Le Drian, Bruno Le Maire, Marc Fesneau, Gérald Darmanin, Florence Parly, Jacqueline Gourault, Jean-Michel Blanquer. Eux ont le président de la République ou le Premier ministre au téléphone régulièrement, en direct. Quid des « autres » ? « Ils bavardent sans cesse, disent des inepties, ont des avis sur tout et rien… Ils veulent se montrer, croient que c'est le moment de s'acheter un capital politique », soupire un ministre, qui peine à ne pas s'en agacer.
Cette semaine, des enfantillages ont fuité dans les colonnes du Canard enchaîné. Une discussion où le secrétaire d'État au Numérique Cédric O s'inquiète de la restriction du réseau Internet chez nos voisins italiens, la faute du confinement généralisé : « L'Italie a vu son réseau ramer, y compris pour les usagers importants, car le porno et les jeux en ligne ont explosé. » Et Agnès Pannier-Runacher, sa collègue à l'Économie, de lui répondre : « En fait, si tu youpornes [utiliser le site porno YouPorn, NDLR] à 22 h 30, ça gêne personne… Juste une question d'organisation. » Alors que le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari la remercie du précieux conseil horaire, Cédric O se moque : « Djeb, si jamais tu préfères que l'on priorise YouPorn [par rapport à] Netflix, n'hésite pas à le dire et on relaiera. » Marlène Schiappa s'immisce dans les ébats et propose à « Djeb » de « demander à des gens d'envoyer des contenus amateurs ». « Cette crise donne quand même l'opportunité de vivre des moments de vie inoubliable [avec] des dialogues entre ministres qui resteront dans l'histoire de France », concluent Cédric O et Sibeth Ndiaye.

« Sibeth Ndiaye n'est pas la seule épine dans le pied »

À la lecture de cette séquence racontée par l'hebdomadaire satirique, un fidèle d'Emmanuel Macron explose : « Que ne comprennent-ils pas dans le mot guerre que le chef de l'État a répété ? Le gouvernement, c'est pas une cour de récréation. Le mieux, c'est qu'ils ferment leurs gueules ! (sic) » Difficile quand se retrouve au cœur de la polémique la porte-parole du gouvernement. Le dernier couac en date est en effet signé Sibeth Ndiaye qui, pour justifier l'appel à aider le monde agricole, a indiqué qu'il ne s'agissait pas de le « demander à un enseignant qui aujourd'hui ne travaille pas » et oubliant donc un monde enseignant sur le pont depuis quinze jours pour mener à bien la continuité pédagogique. Une sortie maladroite qui a provoqué la colère du ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer, qui s'en est personnellement ému auprès du Premier ministre.
« Sibeth n'est pas la seule épine dans le pied, note, pour sa part, un conseiller du gouvernement. Vous comprenez quelque chose aux interviews et aux annonces de Muriel Pénicaud [la ministre du Travail, NDLR] ? Il faut un dictionnaire la plupart du temps. Elle ne rassure personne. » Mercredi encore, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a proposé que le Tour de France 2020 se déroule « à huis clos ». Une maladresse de plus alors que, quelques heures plus tôt, le Premier ministre, Édouard Philippe, recadrait plusieurs ministres sur leurs idées extravagantes et autres prises de parole publiques malavisées.
EXCLUSIF. Ce que pense la France confinée
Autour du chef de l'État, on ne s'enquiert guère de ces bévues et un de ses soldats les explique par « le manque de savoir-faire politique » des ministres en question, qu'il excuserait presque. Non, le président de la République se veut « au-dessus » des politicailleries quotidiennes. La tâche est ailleurs et, à en croire ce soldat de Macron, il n'a pas d'énergie à perdre dans le recadrage « des fauteurs de troubles ». La semaine dernière au conseil des ministres, alors qu'Agnès Buzyn tançait ouvertement le manque d'anticipation de l'État, Emmanuel Macron mettait déjà en garde ses ministres : « On se souviendra des gens qui ont été à la hauteur et de ceux qui ne l'ont pas été. »
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Mais pour l’instant cela ne s’améliore pas....
(Des amateurs ou du je m’en foutisme ?)

Dernière information pour souligner cette catastrophe sanitaire et l’arrogance coutumiere de nos élus de tous bords qui nous gouvernent si mal :

la France commande au total un milliard de masques à la Chine ?


C’est de la démence, car on ne sait plus où on va, et on voit bien que nos dirigeants sont perdus totalement dépassés !

Notre président semble critiquer les gens qui le servent, ministres ou autres politiciens médiocres, mais c’est lui qui les a nommés !

Ce n’est pas la première fois qu’il se trompe sur ses choix, sauf que là, on voit l’incompétence au plus haut niveau de l’état et du gouvernement et de ses patrons, 1er ministre, ministres (et lui-même !)

Et il y en a qui l’encense un peu de trop semble-t-il, selon des sondages sujets à cautions, comme quoi les français versatiles sont bien des gogos prêts à tout avaler pourtant, là, il s’agit de leurs santés et de leurs vies !

C’est préoccupant de constater, comme on est mal gouverné par des bienpensants souvent arrogants et donneurs de leçons à tout le monde !
Il n’y a pas de quoi être fier...

Jdeclef 28/03/2020 14h03