jeudi 12 mars 2020

Rien d'étonnant car nos dirigeants européens et occidentaux ne voient que leurs avantages et ont leurs attitudes protectionnistes dictées par leurs égos démesurés et le chacun pour soi dévastateur individualiste !


Face à l’épidémie de coronavirus, les nations désunies

Aucune concertation – ou presque – des grands pays pour affronter la maladie. La loi de la jungle prévaut, avec les risques que cela comporte.

Lors de la précédente crise mondiale, en 2008-2010, les dirigeants des grands pays s’étaient efforcés d’unifier leur riposte pour limiter l’impact de la débâcle financière provoquée par l’éclatement de la bulle immobilière aux États-Unis. Cahin-caha, ils avaient sauvé l’économie mondiale. 
Confrontés à la progression galopante du virus Covid-19 venu de Chine, les États n’essaient même plus de coordonner leurs actions. Le règne du chacun pour soi domine. Les résultats sont désastreux. L’épidémie se répand. La protection sanitaire et l’arsenal de mesures varient du tout au tout d’un pays à l’autre. L’économie a subi un coup d’arrêt. Les cours du pétrole ont chuté. La finance s’affole. La récession menace : des poids lourds économiques comme l’Allemagne, le Japon, l’Inde et l’Italie en sont proches, s’ils n’y sont pas déjà. 
Plus d’un mois après que le virus Sars-Cov-2 s’est massivement répandu hors de la province chinoise du Hubei, toute la planète est sens dessus dessous. Le « lundi noir » 9 mars, où les cours des actions ont perdu quelque 8 % en une seule journée, a souligné l’ampleur de la panique. Si l’on en croit certaines prédictions, la crise n’en est qu’à ses prémices. L’épidémiologiste de Harvard Marc Lipsitch avance que près de 60 % de la population adulte mondiale pourrait être touchée d’ici quelques mois. 
Réflexes égoïstes. Et pourtant, ni le G7 ni le G20, les deux grands cénacles où les plus influents dirigeants mondiaux sont censés se concerter, n’ont jugé utile de se réunir au sommet, même en vidéoconférence. Il faut dire que le premier est présidé en ce moment par Donald Trump et le second par le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane. Ni l’un ni l’autre ne sont des partisans de la coopération internationale. Trump et Ben Salmane sont typiques de ces nouveaux dirigeants qui croient, malgré les leçons du passé, qu’il est plus efficace que chacun prenne ses propres mesures.
L’expérience prouve que non. Lorsque la banque centrale des États-Unis a baissé son taux d’intérêt directeur, le 3 mars, aucun autre institut monétaire ne l’a suivie dans l’immédiat. Ce fut un flop. Certaines grandes puissances industrialisées comme les États-Unis, l’Allemagne ou la Corée du Sud ont pris des mesures unilatérales pour stocker, voire interdire l’exportation de matériels médicaux cruciaux pour aider les personnels de santé à lutter efficacement contre l’épidémie, comme les masques chirurgicaux et les vêtements de protection. La diffusion du Covid-19 dans les pays en développement pourrait, du coup, en être accélérée. Les réflexes égoïstes nationaux aggravent la crise. 
Exemple. Le président chinois Xi Jinping salue des résidents de Wuhan en quarantaine, le 10 mars. Le leader a jugé l’épidémie « pratiquement jugulée ».
Défiance. Les mesures sanitaires, qui s’efforcent, en général, d’équilibrer ce qui est nécessaire médicalement, ce qui n’est pas trop dommageable pour l’économie et ce qui est socialement supportable par les populations, diffèrent d’un pays à l’autre. L’Italie a mis l’ensemble de sa population en quarantaine quand les autres pays européens continuaient à vivre quasi normalement. La Suisse a interdit les rassemblements de plus de 150 personnes, la France et l’Allemagne ont placé la limite à 1 000.
On voit là combien le monde, depuis la crise financière, a changé. Les thèses des nouveaux populistes, qui croient à l’efficacité des murs, se sont répandues. Le protectionnisme, l’isolationnisme, le nationalisme se sont insinués dans les esprits. « Nous avons [l’épidémie] sous contrôle, tout va bien se passer », a assuré Donald Trump contre toute évidence. L’humanité sait pourtant depuis longtemps qu’aucun mur ne peut stopper une épidémie. Dès le Ve siècle avant Jésus-Christ, l’homme d’État grec Périclès mourut de la peste dans une Athènes alors considérée, grâce à ses puissantes murailles et ses longs murs la reliant au port du Pirée, comme une forteresse inexpugnable. 
Le Covid-19 montre la futilité des recettes populistes à la Trump. Les experts tant décriés sont réhabilités ; l’avis des épidémiologistes, virologues ou autres professionnels de santé est avidement recherché. La technocratie et « l’État profond » vilipendés par les émules du président américain ont un rôle majeur à jouer pour endiguer le phénomène et coordonner la riposte. Face au virus, les « America first » ou autres « Brexit d’abord » n’ont aucun sens. La communauté internationale est une réalité et le plus les États œuvrent de concert, le mieux leurs populations se portent. 
Sous contrôle ! Donald Trump a annoncé, au cours d’une conférence de presse, des mesures de grande ampleur contre le coronavirus pour soutenir l’économie. Le président américain, à la tête du G7, n’a pas jugé qu’une réunion au sommet soit utile.
Failles. Agissant comme un révélateur, l’épidémie met au jour les failles de la mondialisation contemporaine et les faiblesses des sociétés. Chacun réagit de manière conforme à sa caricature. Les Américains, confiants dans leur puissance, s’estiment au-dessus de la mêlée. Les Chinois, qui ont dissimulé pendant plus de deux mois l’apparition de l’épidémie, ont payé le prix de leur culte du secret et de leur système politique qui étouffe l’initiative individuelle. Les Italiens ne respectent que très partiellement les consignes de confinement qui leur sont données. Les Français réclament à cor et à cri une augmentation des dépenses publiques. Les Britanniques se croient protégés par leur situation insulaire. Les Allemands font confiance à l’efficacité de leur système de santé et ne veulent pas payer pour les autres.
Non seulement l’inimitié entre la Chine et les États-Unis ne favorise pas la coopération, mais elle nourrit les théories les plus fantaisistes et accroît la défiance. Le sénateur américain Tom Cotton, un proche de Trump, a ainsi prétendu sur la chaîne de télévision Fox News que le virus pourrait provenir d’un laboratoire de Wuhan qui travaille sur des pathogènes dangereux. Des officiels chinois, à leur tour, laissent entendre que le virus pourrait ne pas venir de Wuhan mais y avoir été sciemment déposé par une puissance étrangère mal intentionnée. Une légende largement partagée sur les réseaux sociaux chinois accuse des sportifs américains, venus participer aux Championnats du monde militaires en 2019 à Wuhan, d’avoir introduit le virus dans le marché local. 
Guerre des prix. Paradoxalement, les mesures auxquelles les États ont le plus recours datent du Moyen Âge. Le confinement des populations en quarantaine, ou plutôt en « quatorzaine », s’il est justifié sur le plan sanitaire, a, dans l’économie réelle, perturbé les chaînes d’approvisionnement et entraîné une crise simultanée de l’offre et de la demande. Face à cette situation, les pouvoirs publics n’ont que peu de marge de manœuvre. Les banques centrales, qui ont mis en œuvre une série de mesures non conventionnelles pendant la dernière décennie, n’ont plus guère de munitions à leur disposition.
La réaction en chaîne provoquée par l’effritement de la demande a conduit l’Arabie saoudite à déclencher une guerre des prix afin de préserver sa part du marché pétrolier. À son tour, l’effondrement des cours des hydrocarbures, s’il devait se prolonger, pourrait avoir des conséquences politiques multiples. Les régimes autocratiques dont l’assise dépend de la rente des hydrocarbures, comme en Iran, en Russie, au Venezuela, seraient fragilisés. L’extraction de pétrole de schiste aux États-Unis, qui s’est tellement développée ces dernières années que le pays est devenu le premier producteur mondial d’or noir, recevrait un coup de massue. Couplé à une éventuelle récession, le phénomène serait en mesure de compromettre les chances de réélection de Donald Trump en novembre. Le coronavirus pourrait bien devenir le pire adversaire que le président américain ait jamais affronté. 
Le point commun avec la crise financière de 2008, c’est que la mondialisation dérégulée figure, encore une fois, parmi les victimes de l’épidémie. Déjà la cible des populistes, des terroristes, des militants antiréchauffement climatique, la globalisation est aujourd’hui pointée du doigt non seulement pour avoir facilité la transmission du virus, mais aussi pour avoir étendu au maximum et fragilisé les chaînes de production. Certaines entreprises vont probablement réexaminer leur dépendance à la Chine, ce qu’elles auraient dû faire depuis longtemps déjà. Mais, comme en 2008, l’impact sur la mondialisation pourrait n’être que passager. Car la crise aura montré, a contrario, l’impérieuse nécessité d’une coordination accrue entre les États. Une coopération dont ils sont aujourd’hui bien incapables
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La France des droits de l'homme (que peu ne respecte) grande donneuse de leçon est à l'image de son peuple avec ses dirigeants bien-pensants élus démocratiquement qui profitent de leurs fonctions et ne travaillent pas assez au bien de leurs peuples ne pensant car leur carrière et leurs postes lucratifs !

Ce constat est valable pour tous ces politiciens élus de quelques bords qu'ils soient dans notre pays !?

Quand il s’agit de s’unir pour une cause humanitaire mondiale, il n’y a plus personne chacun se protège comme il peut s’enfermant dans ses frontières dont ils interdisent la pénétration par des étrangers, alors les USA soi-disant gendarme du monde a montré la voie (après ISRAËL) ceci en passant ce n’est pas étonnant de la part de TRUMP grand aboyeur du monde !

Surtout que ce virus n’a rien comparable avec une guerre mondiale comme nos vraies grandes guerres meurtrières contemporaines ou là d’ailleurs on a mis beaucoup de temps à s’unir contre des ennemis communs tout comme contre DAESH par exemple ou le terrorisme qui perdure !

Car ce virus n’est pas si dévastateur que cela ramené au nombre de morts de la population de chaque pays et bien sur nos dirigeants comptent leurs sous et se demande combien cela va leur coûter d’argent roi qui dirige le monde !

On voit leur gabegie pour certains pays européens et que d’hypocrisie de par la mauvaise gestion de ceux-ci en matière de santé qui forcement n’a pas de prix !
Qui ne savent pas anticiper ces menaces virales récidivistes ?!

1918 :il y avait eu 50 millions de morts pour une grippe espagnole naturellement c’était en fin de la grande guerre on n’en a pas tenu compte on a fêté la victoire plus importante !

On oublie vite chez nos dirigeants, il faudrait que les peuples se souviennent enfin pour essayer d’éviter les mêmes erreurs si possibles et deviennent plus responsables qu'eux !

Jdeclef 12/03/2020 11h53

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