mardi 17 mars 2020

La seule chose que l'on puisse espérer, c'est que cette pandémie change les mentalités de nos dirigeants européens et occidentaux !


Luc de Barochez – La pandémie, annonciatrice d'un nouveau monde

Derrière la bataille sanitaire contre le coronavirus, une autre guerre mondiale fait rage, celle qui vise à récupérer politiquement l'épidémie.

Pour la première fois de son histoire, l'humanité entière traverse un cataclysme au même moment et de la même façon. L'attentat du 11 septembre 2001 à New York avait stupéfié la planète ; mais seuls les Américains, et surtout les New-Yorkais, avaient vécu l'événement dans leur chair. La crise financière de 2008-2010 avait frappé le monde entier ; mais selon que l'on était riche ou pauvre, Grec ou Allemand, les suites furent radicalement différentes. Le virus Sars-Cov-2, lui, ne connaît ni frontières ni nationalité.
Chacun se sent potentiellement visé. Les Iraniens éprouvent face à lui les mêmes affres que les Américains, les Italiens que les Allemands, les Japonais que les Chinois. En rappelant notre commune humanité, la crise sanitaire nous place devant notre responsabilité planétaire. « Nous sommes tous Américains ! » avait écrit un éditorialiste français après le 11 Septembre. Nous sommes tous citoyens du monde, pourrait-on dire aujourd'hui.

Heure fatidique

À n'en pas douter, le virus sera vaincu. Mais son passage laissera des traces profondes sur l'organisation des nations. Les choix que font dès maintenant les gouvernements, les entreprises et les individus façonnent le monde de demain. Les témoignages d'entraide frapperont d'autant plus qu'ils ne sont pas légion. À l'inverse, le défaut de solidarité à l'heure fatidique restera dans les esprits des populations. Lorsque l'Italie peine à obtenir des masques chirurgicaux de ses voisins européens, mais que la Chine lui en envoie un avion entier à grand renfort de publicité, Pékin marque un point. Les États-Unis, eux, en perdent plusieurs d'un coup lorsqu'ils manœuvrent pour se réserver à leur seul profit un éventuel vaccin contre le coronavirus.
Ce que la pandémie révèle de nos dirigeants
Car derrière la bataille sanitaire, une autre guerre fait rage, celle qui vise à récupérer politiquement l'épidémie et à contrôler le récit qui en est fait. Le président Donald Trump est prêt à tout pour éviter que la pandémie nuise à sa réélection. La Chine, elle, s'efforce d'effacer l'impression que son système autoritaire a entravé les débuts de la lutte, lorsque des médecins ont été empêchés de dire la vérité sur le virus et que des journalistes ont été incarcérés pour avoir voulu informer le public.
Chacun voit midi à sa porte. En Europe ou aux États-Unis, les opposants au libre commerce, de gauche comme de droite, mettent en cause la globalisation dans la propagation de la maladie. Le coronavirus va-t-il donner le coup de grâce à sept décennies de mondialisation libérale ? Il est permis d'être sceptique. L'un des principaux bénéficiaires d'une population claquemurée est le géant américain du commerce en ligne, Amazon. Les consommateurs aiment tant les produits abondants et bon marché qu'on voit mal les entreprises renoncer aux chaînes de production internationales. Et les partisans de la décroissance réfléchiront peut-être à deux fois lorsqu'ils auront vu ce que donne une véritable crise de l'offre économique, telle que celle qui se profile.

Myopie des dirigeants

Les slogans populistes et les réflexes chauvins ont montré leur peu d'efficacité dans la lutte contre la pandémie. La cacophonie des États, l'égoïsme des nations et la myopie des dirigeants se mesure en nombre de vies humaines perdues. L'Amérique de Donald Trump a une fois de plus abdiqué son leadership. Cette démission rend d'autant plus criant le besoin d'une solide régulation mondiale. Un combat efficace et victorieux contre la maladie suppose une mobilisation planétaire. Les institutions supposées jouer ce rôle, l'OMS mais aussi le G20 et le G7, ont failli. Une refonte de la coopération internationale est indispensable.
Face à l'épidémie de coronavirus, les nations désunies
Les crises de 2001 et de 2008 ont nourri la polarisation, la défiance vis-à-vis de la démocratie, l'affrontement des civilisations. Elles ont préparé le chemin à l'absence de riposte commune dont nous souffrons aujourd'hui, à notre impréparation face aux désastres sanitaires, aux catastrophes naturelles, aux risques industriels et aux attentats terroristes. Les images d'hôpitaux débordés, d'écoles et de restaurants fermés, de population confinée, soulignent de nouveau la grande vulnérabilité de nos sociétés postmodernes. Mais elles montrent aussi que le comportement de chacun d'entre nous a des implications pour le reste de l'humanité et que la solidarité est la seule façon d'enrayer efficacement l'épidémie. Cette leçon, au fond, est rassurante. Si un seul enseignement devait être tiré de la crise du coronavirus, il serait bienvenu que ce soit celui-ci.
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Car leurs mauvaises politiques et leur égos surdimensionnés de bien-pensant trop gâtés donneurs de leçons sont de plus en plus insupportables !

Mais pour cela, il y a un gros travail à faire pour qu'ils fassent preuve d’humilité et que certains que nous connaissons ne se prennent pas pour des monarques sans couronne sachant tout !

Car là, il ne s'agit plus de couleurs politiques ou de partis ringards, mais de diriger correctement un pays et là, on voit déjà qu'ils sont dépassés, car comme d'habitude réagissant avec retard avec des mesures pour l'instant hypothétiques !

Car justement pour les pays asiatiques, ce virus semblait venir d’Asie : Chine, Corée du sud, Singapour, Taïwan ils voient celui-ci diminuer en nombre de cas tant mieux, car cela donne espoir pour nos pays infectés!

Mais surtout ce qui est plus grave, c'est que ceux avant ce Covid -19 venaient aussi d'ASIE depuis des décennies sous des formes diverses et en Europe et occident et comme d'habitude on ne les a pas traités avec rigueur, car peut être moins considérés virulents SRAS, MERS ect., par un laxisme bien de chez nous et par nos dirigeants qui ne font que de la politique et du bavardage souvent inutile !

Ces messieurs et dames peuvent sortir de l’ENA ou SIENCE/ PO pour certains, mais cela ne les apprend pas à diriger correctement le pays !

Jdeclef 17/03/2020 17h14

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