mardi 24 mars 2020

Le président ne sait pas où il va depuis le début de cette crise comme d'autres qui pérorent en disant tout et son contraire ?!


Coronavirus : comment le général Macron dirige son « armée »

En coulisse, le président s'est improvisé chef de plusieurs équipes resserrées sur lesquelles il s'appuie pour prendre des décisions capitales.

C'est sa marque de fabrique : Emmanuel Macron auteur d'une visite surprise à l'Institut Pasteur et d'une autre en soutien au personnel d'un hôpital est, depuis le début de la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus, souvent là où on ne l'attend pas. Heureusement, en ces temps de « guerre », le président est aussi là où on l'attend. En coulisse, le chef de l'État s'est improvisé capitaine d'une équipe resserrée sur laquelle il s'appuie pour prendre des décisions capitales : le « conseil de défense » composé des ministres régaliens et du ministre de la Santé, son secrétaire général à l'Élysée Alexis Kohler, sans oublier l'incontournable professeur Jérôme Salomon, directeur général de la Santé.
Olivier Véran, la quarantaine rugissante

« Macron n'est pas inquiet, mais il dit que la situation peut durer »

Quand il n'est pas avec eux, Emmanuel Macron travaille désormais en cercle très restreint, un noyau composé de deux binômes : celui de Matignon (avec le Premier ministre Édouard Philippe et son directeur de cabinet Benoît Ribadeau-Dumas), et celui de l'Élysée (Emmanuel Macron et Alexis Kohler). « Le président est partout, il décide de tout. Il tranche tout le temps », jure-t-on dans un ministère particulièrement secoué par la crise sanitaire. Et en bon chef de guerre, il tient à montrer qu'il n'est pas soumis à la panique. « Macron n'est pas inquiet, mais il dit que la situation peut durer », assure un ministre.
Benoît Ribadeau-Dumas, «  Mister Frise  » à Matignon
Mardi dernier, ils n'étaient que sept samouraïs à assister physiquement autour de lui au conseil des ministres, alors que les autres étaient présents par visioconférence. Un système qui n'est pas exempt de quelques tracasseries : au milieu de la réunion, en pleine allocution de Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères, l'écran s'est subitement éteint. Black-out, l'écran noir, pendant une dizaine de secondes. L'utilisation de la technologie est toutefois obligatoire, car de nombreux ministres sont confinés ou limitent leurs déplacements autant que possible, en se barricadant dans leurs ministères. « On ne perd plus de temps, le ministre appelle directement le Premier ministre et on avance ! C'est bride courte ! » raconte un proche d'un ministre régalien.

« On a élagué le cabinet, ne reste que les gens vraiment indispensables »

Autour du gouvernement, les équipes sont très resserrées : plus de 50 % des effectifs des cabinets sont en télétravail. « On a élagué le cabinet, ne reste que les gens vraiment indispensables », explique-t-on au ministère de l'Agriculture. Tous les jours à 19 heures, une réunion a lieu entre les chefs de cabinet. Même à l'Élysée, Macron ne compte plus que sur une quinzaine de collaborateurs. De quoi donner déjà des idées à certains pour l'après-Covid-19 : « Il y aura toujours des conseils des ministres, évidemment. Mais à une échelle plus distante, en dehors des instances officielles, on va organiser plus de visioconférences à l'avenir. On pensera différemment notre façon de travailler. Ça coûte très cher une réunion, avec des types qui viennent de Bretagne, d'Occitane, de la France entière », poursuit-il.
Avant la crise, dans certains ministères, on accusait le président de vouloir tout régenter lui-même et de ne pas investir ses ministres. Mais aujourd'hui, la situation est grave et il ne peut plus se permettre de se passer d'eux. Il s'en remet en priorité à une petite dizaine qu'il voit lors des conseils de défense ou contacte par téléphone pour gérer les différentes crises causées par le Covid-19. Les ministres s'organisent en « task force », selon les sujets sur le feu.
Outre Édouard Philippe et Olivier Véran, tous deux en première ligne, Christophe Castaner est central pour assurer la sécurité du pays. « Il va falloir protéger les industries stratégiques, la nourriture et les livraisons de médicaments », précise un collaborateur d'un ministre qui s'inquiète également de potentielles émeutes dans les banlieues : « Le trafic de stupéfiants, c'est fini. Il n'y a plus d'argent qui rentre. Les gens ne veulent pas rester confinés chez eux. La situation est explosive », poursuit-il. Une cellule interministérielle de crise s'est montée à Beauvau pour organiser la sécurité des 100 000 policiers déployés sur le territoire. Ces derniers ont récemment obtenu le droit de porter des masques.
Confinement en banlieue : les cités vont craquer

« Certains ministres pourraient passer du confinement à l'effacement »

La ministre de la Défense Florence Parly est également indispensable, car les militaires sont de plus en plus sollicités, notamment pour déplacer les malades des régions les plus affectées ; Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères l'est aussi pour rapatrier 133 000 Français à l'étranger, et coordonner l'aide internationale et la réponse européenne à la crise. Jean-Michel Blanquer l'a été pour accompagner la fermeture des écoles. Et Julien Denormandie est amené à l'être de plus en plus pour gérer la question préoccupante des sans-abri.
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire est concentré sur le décalage des charges et des impôts, le chômage partiel ou le plan de solidarité. Quant à Gérald Darmanin, il est également de toutes les réunions, car « il tient le carnet de chèque », dixit un collaborateur à Bercy. En revanche, d'autres ministres et secrétaires d'État ne sont pas concernés et se plaignent d'être sur la touche. C'est le cas de Sébastien Lecornu, chargé de la réforme des territoires. « Vous êtes mieux informés que nous », se plaint un proche d'un secrétaire d'État. Certains doivent se rendre compte qu'ils ne servent strictement à rien. « Ils pourraient passer du confinement à l'effacement », explique un pilier de la majorité.

« Agnès Buzyn a décompensé à cause de la déprime post-électorale »

Pour l'instant, les premières véritables critiques de la gestion de crise sont venues de l'intérieur. L'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, devenue candidate LREM à Paris, a accusé en creux le gouvernement d'avoir agi trop tard et autorisé la tenue les élections municipales malgré ses alertes. « Je suis atterré de ses propos affligeants. On pense tous la même chose au gouvernement : elle a décompensé à cause de la déprime post-électorale », se persuade un ministre.
Si personne n'ose véritablement prendre la parole, l'opposition fourbit ses armes en silence et attend le bon moment pour régler ses comptes. « On est restés assez modérés dans nos réactions, car l'heure n'est pas à cela. Mais le coup de semonce sera terrible au moment où la société reprendra corps », annonce un député du Rassemblement national. « En Europe, on a tous fait la même chose et la France a pris les plus grosses mesures », se défend un ministre. Nul ne sait combien de temps le coronavirus parviendra à confiner les critiques politiques.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Car en fait il faut savoir attendre, car on n’a pas de solution viable dans l’immédiat, les chinois se sont enfermés chez eux et ont attendu, maintenant l’épidémie régresse dans leur pays, mais eux ils n’avaient pas le choix dans leur pays totalitaire, ils obéissent depuis des lustres et depuis que la Chine est un état totalitaire depuis 1947 et même avant sous leurs empereurs et histoire ancienne !

Pour ce genre de crise grave qui touche toute la population a-t-on le choix posons-nous cette question, parmi tant d’autres dont on nous abreuve chaque jour sans cesse sur nos médias qui ne parlent bien sur que du COVID-19 car pour l’instant on n’a su que seulement lui donner un nom !

Notre président n’est pas Napoléon, ni un monarque sans couronne absolu, même si nos dirigeants disent que c’est une guerre (qu’ils n’ont jamais faite ou subi dans le passé), d’ailleurs compter sur un seul homme pour agir, c’est peine perdue, car on a bien constaté que depuis le début, il est obligé de prendre conseil (trop peut-être) ce qui ne lui permet pas de prendre ses propres décisions et le font douter que ce ne soit pas les bonnes !

L’épisode des élections municipales épiphénomène en a été un exemple désespérant !

Car les conseilleurs ne sont pas les payeurs et hélas dans notre pays démocratique et libre, ils sont légions, surtout nos politiciens élus bavards de tous bords à langues bien pendues !

Alors on en est réduit à attendre le pic de cette pandémie mondiale en espérant après que ce virus se dissoudra dans l’atmosphère, qui si cela arrive ne donnera pas une solution définitive, car il faudra que les scientifiques virologues continue d’arrache-pied à chercher pour trouver des barrières efficaces et surtout à éradiquer ces virus (et pas comme ceux d’avant, que l’on n’avait pas pris au sérieux, ou comme le nuage de Tchernobyl autre catastrophe, mais celle-là technique !?)   

Jdeclef 24/03/2020 10h07LP

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire