lundi 16 mars 2020

RUFFIN, PLENEL çà n'étonne personne, ils sont dans leurs lignes de conduites habituelles !


Coignard – Plenel, Ruffin, Royal : le virus de l'opportunisme

CHRONIQUE. Si le gouvernement est parfois accusé d'incohérence dans sa gestion de l'épidémie de coronavirus, certains peuvent être taxés d'indécence.

Incohérence, c'est le mot qui domine à propos de la tenue de ces élections municipales, marquées par de nombreuses injonctions contradictoires. Rester chez soi mais aller voter. Inonder les bureaux de vote de gel hydroalcoolique alors que les soignants commencent à en manquer cruellement. Réclamer quelques heures avant l'ouverture du scrutin le report des élections municipales dont on avait instamment demandé le maintien très peu de temps auparavant.
Évidemment, pour leur défense, les uns et les autres, exécutif comme opposition, peuvent plaider que la situation épidémiologique évolue à toute allure, et qu'il convient de s'y adapter. Il y a dix jours exactement, Brigitte et Emmanuel Macron sortaient au théâtre et le faisaient savoir, pour montrer aux Français que la vie continue. Mais elle ne continue pas, depuis qu'Édouard Philippe a sonné l'alarme et annoncé des mesures drastiques, ce samedi soir, à quelques heures de l'ouverture des bureaux de vote.
Serge July : « Édouard Philippe n'est plus l'homme de la situation »
Le président du Sénat Gérard Larcher a fait pression sur le chef de l'État, jeudi après-midi, pour maintenir le scrutin. Il est obligé de publier un communiqué, dimanche soir, expliquant qu'il aurait agi différemment s'il lui avait été déclaré que la France passait au stade 3 de l'épidémie.
La députée macroniste Aurore Bergé déclare maladroitement sur le plateau de BFM TV, à propos d'un éventuel report du second tour : « Je ne suis pas épidémiologiste, et nous faisons confiance à la science. C'est en fonction de ça et uniquement en fonction de ça, et non d'intérêts électoraux » que seront prises les décisions qui s'imposent. On espère bien !
Il serait facile d'allonger à l'envi la liste des faux pas commis par les uns et les autres. Mais qui marcherait tout droit dans une situation à ce point inédite ?

Les opportunistes

Une catégorie, toutefois, se distingue, et pas en bien, dans ce moment grave. Les opportunistes. Sur le plateau de l'émission C l'hebdo, samedi 14 mars, Edwy Plenel est presque hilare : « Le virus, il est révolutionnaire. Il empêche la privatisation d'ADP, il fait un krach boursier… » Deux jours auparavant, Emmanuel Macron s'adressait solennellement à la nation. Quelques heures plus tard, Édouard Philippe annonçait des mesures qui changent la vie des Français. Le bilan des contaminations et des décès ne cesse de s'alourdir…
Une partie de l'extrême gauche est décidément très en forme. Si Jean-Luc Mélenchon fait preuve de responsabilité dans ses déclarations, tous les membres de son groupe ne suivent pas son exemple. Le député LFI François Ruffin poste ainsi une vidéo, dont il met en exergue le message essentiel sur Twitter. Hallucinant : « Cette crise est aussi une fenêtre pour nous : réquisition, plafonnement des prix, etc. Dans de tels moments, les esprits sont comme une pâte un peu molle, où on peut faire passer des idées neuves. »
« Une pâte un peu molle » ? Quelle élégante expression pour désigner l'inquiétude, la solitude ou la détresse de certains concitoyens ! Affaiblis par le virus, les citoyens accepteraient sans broncher les menées kolkhoziennes de ce révolutionnaire 2.0 !
Sébastien Le Fol – Et si le coronavirus stoppait l'épidémie de crétinerie
L'opportunisme n'a pas de couleur politique. Pas plus que Ségolène Royal, qui ne semble plus qu'au service d'elle-même. Sur le plateau de TF1, en cette soirée électorale, elle s'en prend au ministre de la Santé, Olivier Véran, venu commenter non pas les résultats électoraux, mais l'avancée de l'épidémie. Depuis quelque temps, l'ancienne ambassadrice des pôles tente de percer le mur d'indifférence sur lequel s'écrasent ses propos tonitruants contre le gouvernement. La crise des Gilets jaunes ? Elle en serait venue à bout en moins de deux jours, assure-t-elle sur LCI le 6 mars. Cette fois, c'est l'hôpital qu'elle entend sauver avec de belles paroles sur le manque de moyens des soignants ! Avec elle aux affaires, tout serait si différent ! « Il y a un moment pour tout et un temps pour toute activité sous le ciel », dit l'Ecclésiaste. La décence commanderait de s'en souvenir.
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Quant à Ségolène ROYAL, elle est incurable et fait feu de tout bois sans amour propre tant elle déjà vaccinée à la politique politicienne !

Tristes politiciens ex élus ou non qui surfent sur tous événements de notre société française !

Et il ne faut pas oublier les médias qui orientent indirectement l'opinion des français sous prétexte d'informations !

Il suffit d'un virus pour faire ressortir la bassesse ou le cynisme de certains dans notre société d'enfants gâtés ou de bien-pensant hypocrites donneurs de leçons !
Pauvre France !

Jdeclef 16/03/2020 11h58LP

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