Coronavirus :
un « état d'urgence sanitaire » instauré par le gouvernement
VIDÉO. La
France traverse une « crise sans précédent », a expliqué le Premier
ministre lors d'un point presse à l'issue du conseil des ministres.
La France est « en guerre ». Emmanuel Macron n'a cessé
de le répéter lors de sa prise de parole devant les Français à l'occasion de
laquelle il a annoncé le confinement du pays pour endiguer la progression du
coronavirus. Mercredi, lors du conseil des ministres, ont été présentés trois
projets de loi, dont l'un instaure, sur proposition du gouvernement, un
« état d'urgence sanitaire ». Édouard Philippe a détaillé le contenu
de ces textes à l'issue du conseil des ministres. « Notre pays traverse
une crise sanitaire sans précédent depuis un siècle. Cette crise nécessite des
mesures fortes pour prévenir, pour contenir et pour gérer l'épidémie », a
ainsi expliqué le Premier ministre depuis l'Élysée.Ces « sentinelles des pandémies » que nous n'avons pas voulu entendre
Ainsi, un des projets de loi autorise la déclaration d'un « état d'urgence sanitaire » sur tout ou partie du territoire métropolitain et en outre-mer « en cas de catastrophe sanitaire, notamment d'épidémie mettant en jeu par sa nature et sa gravité, la santé de la population », selon le texte obtenu par l'Agence France-Presse. « Il nous est apparu nécessaire d'intégrer dans la loi les enseignements de la gestion de la crise depuis trois mois, et en particulier l'organisation qui a été mise en place dans l'urgence pour permettre un éclairage scientifique des décisions publiques, ainsi que leur transparence », a justifié le Premier ministre.
Pas de parallèle avec l'état d'urgence de la loi du 3 avril
1955
L'état d'urgence sanitaire sera déclaré par décret en conseil des
ministres après l'adoption du projet de loi. Sa prorogation au-delà de douze
jours ne pourra être autorisée que par la loi. L'Assemblée nationale et le
Sénat seront informés « sans délai » des mesures prises pendant cet
état d'urgence. Concrètement, le Premier ministre Édouard Philippe pourra
prendre par décret « les mesures générales limitant la liberté d'aller et
venir, la liberté d'entreprendre et la liberté de réunion et permettant de
procéder aux réquisitions de tout bien et services nécessaires afin de lutter
contre la catastrophe sanitaire », détaille le texte.Le pire et le meilleur de nous
Cela concerne bien évidemment les masques de protection alors que la France a connu des « difficultés logistiques » dans la fourniture, a reconnu la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, qui a aussi dénoncé des « vols inadmissibles » de masques dans les hôpitaux. Édouard Philippe a cependant réfuté tout parallèle avec le déclenchement de l'état d'urgence tel qu'il est défini dans la loi du 3 avril 1955 : « il ne s'agit pas d'autoriser des perquisitions et de prononcer des mesures individuelles restrictives de liberté », a-t-il assuré.
Des recettes fiscales en chute
A également été présenté un projet de loi de finances rectificatif
qui tient compte des mesures d'urgence annoncées depuis une semaine face au
choc, dont l'indemnisation du chômage partiel. « La vérité c'est que nous
ne connaissons pas aujourd'hui toutes les mesures que nous aurons à prendre
pour tenir compte des effets du confinement sur notre pays », a reconnu le
Premier ministre, soulignant que « la crise affecte profondément
l'activité économique du pays ».Cyberattaque : les hôpitaux, ces avant-postes de la bataille à sécuriser d'urgence
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a ainsi admis que se faisait ressentir un début de « tension » dans certains supermarchés et commerces « en matière de salariés », en raison du confinement de quinze jours décrété depuis mardi midi par Emmanuel Macron. Le gouvernement table sur des recettes fiscales nettes en 2020 inférieures de 10,7 milliards d'euros à ce qu'il avait initialement escompté. Et la consommation devrait chuter de 2 % en 2020, selon le projet de loi de finances.
Légiférer par « ordonnance » pour faire face aux
conséquences économiques
Pour les entreprises, selon le projet de loi d'urgence, le
gouvernement sera autorisé à légiférer « par ordonnance » pour
« faire face aux conséquences économiques, financières et sociales »
de la propagation du virus Covid-19 et pour « limiter les cessations
d'activités d'entreprises quels qu'en soient le statut et les
licenciements ». Cela concernera toute mesure provisoire de « soutien
à la trésorerie » des entreprises, d'aide directe ou indirecte aux
entreprises, « dont la viabilité est mise en cause », comme la mise
en place d'un « fonds dont le financement sera partagé avec les
collectivités territoriales ».Coronavirus : Renault va-t-il devoir être nationalisé ?
Il s'agira aussi d'aider les très petites entreprises afin qu'elles puissent « reporter ou d'étaler le paiement des loyers » et factures d'eau et électricité. Interrogé sur la possibilité d'une nationalisation d'Air France – KLM, en grande difficulté, Bruno Le Maire a de nouveau laissé la porte ouverte tout en précisant qu'il allait « de soi que nous ne prendrons aucune décision […] sans une concertation étroite avec notre partenaire hollandais ».
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Ce dirige vers une démocrature qui ne veut pas dire son nom avec cet état
d’urgence sanitaire et sécuritaire !
Certains politiciens et citoyens le réclamaient déjà à demi-mot depuis
un certain temps avant cet événement devenu mondial !
Et notre président ne peut être que satisfait pour disposer de pleins
pouvoirs, ce qu’il a déjà presque, pour se croire (enfin) et se prendre pour un
pseudo monarque absolu comme d’autres dirigeants du monde bien connus ?!
Espérons que cet épisode malheureux ne durera pas plus qu’il ne le faut,
car le manque de liberté ne sera pas supporté au-delà du supportable, trop longtemps,
car dans notre pays très libre, malgré que certains disaient le contraire, peut
être trop par des libertés mal encadrées (avant), les français de toutes classes
sociétales pourraient réagir au-delà du raisonnable contre des autorités qu’ils considéreraient trop rigides !?
Il faudra surtout ne pas perdre patience, et restez chez soi pour ceux
qui le peuvent et qui ne sont pas obligés de sortir, car le confinement ne peut
être total et certains ne le supporte pas, l’être humain n’est pas fait pour être
enfermé trop longtemps !
Alors bon courage à tous !
Jdeclef 19/03/2020 09h47
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