vendredi 27 mars 2020

Nos dirigeants 1er ministre et président ne peuvent que discourir et notamment:


Coronavirus : l'ARS annonce des « chiffres vertigineux » en Île-de-France

Selon le directeur de l'agence régionale de santé Île-de-France, 1 300 personnes sont en réanimation et 241 Ehpad sont touchés par l'épidémie.

L'essentiel : 
  • Selon le bilan officiel annoncé jeudi soir, 1 696 décès ont été enregistrés à l'hôpital en France depuis le début de l'épidémie et 3 375 patients sont en réanimation. En 24 heures, 365 décès supplémentaires ont été recensés. 13 904 malades sont hospitalisés.
     
  • Ce vendredi matin, Édouard Philippe réunit le gouvernement au grand complet pour un échange sur les décisions prises dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire. Puis, Emmanuel Macron réunit les partenaires sociaux en audioconférence à partir de 11 heures pour discuter des moyens de concilier une poursuite de l'activité économique avec la protection des salariés pendant l'épidémie de coronavirus.
     
  •  Emmanuel Macron a annoncé s'être entretenu avec Donald Trump dans la nuit de jeudi à vendredi. La France, les États-Unis et d'autres pays préparent « une nouvelle initiative importante ».
     
  • En visite à l'hôpital de campagne monté par l'armée à Mulhouse, Emmanuel Macron a promis un « plan massif d'investissement et de revalorisation de l'ensemble des carrières » pour l'hôpital. Il a également annoncé l'opération militaire Résilience pour soutenir la population.
     
  • Le conseil scientifique, sur le Covid-19, estime « indispensable de prolonger le confinement » en France, jusqu'à « six semaines au moins », dans un avis rendu public mardi. Un avis que le gouvernement n'est pas obligé de suivre.
     
  • Édouard Philippe a précisé lundi soir les règles du confinement. Seules sont désormais autorisées les sorties dans un rayon d'un kilomètre de chez soi, pendant une heure au maximum.
     
  • La pandémie a fait au moins 23 000 morts dans le monde dont plus de 15 500 en Europe, selon un comptage de l'Agence France-Presse. Désormais, plus d'un demi-million de cas ont été recensés. Les États-Unis ont dépassé l'Italie et la Chine et sont devenus le pays du monde à compter le plus de cas recensés d'infection au nouveau coronavirus, avec plus de 83 000 cas. 

11 h 13 - La tour Eiffel va rendre hommage aux personnes mobilisées

      La tour Eiffel va rendre hommage tous les soirs à partir de vendredi aux personnes mobilisées face au coronavirus, en affichant "Merci" et en projetant des messages incitant à rester chez soi, a indiqué la Mairie de Paris. "À 20 heures , Merci s'affichera sur la tour Eiffel en hommage au personnel soignant, aux policiers, aux gendarmes, aux pompiers, aux agents de la Ville de Paris, aux secouristes, aux ambulanciers, aux soldats, aux caissières et caissiers, aux éboueurs, aux commerçants, aux livreurs, aux volontaires, aux aidants, aux associations, et aux Parisiens et Parisiennes, tous mobilisés face au Covid-19. "S'ensuivront, de 20 h 30 à 23 heures, deux messages en alternance, respectivement en français et en anglais, afin de rappeler que la limitation au strict minimum des déplacements en dehors du domicile contribue à sauver des vies : Restez chez vous, Stay at Home." La Mairie précise que "cette illumination sera techniquement effectuée à distance".      

10 h 57 - Des malades vont être évacués de Mulhouse vers Bordeaux en avion militaire

      Un avion militaire a décollé ce vendredi en direction de Mulhouse (Haut-Rhin), pour une nouvelle évacuation sanitaire de patients atteints du coronavirus, cette fois vers Bordeaux (Gironde), a-t-on appris auprès du ministère des Armées. Un A330 médicalisé de l'armée de l'air a quitté la base aérienne militaire d'Istres (Bouches-du-Rhône) vers 10 heures pour rejoindre Mulhouse, en vue de transférer six malades du coronavirus vers Bordeaux, où ils seront pris en charge dans l'après-midi par le CHU.      

10 h 51 - 144 nouveaux décès en Iran

      L'Iran a annoncé, vendredi, 144 nouveaux décès liés au nouveau coronavirus, portant le bilan à 2 378 morts dans ce pays, l'un des plus touchés par cette épidémie. "Au cours des dernières 24 heures, nous avons eu 2 926 nouveaux cas à travers le pays", ce qui porte à 32 332 le nombre total de personnes contaminées, a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé, Kianouche Jahanpour, lors d'une conférence de presse télévisée, ajoutant que 11 133 personnes hospitalisées étaient guéries.      

10 h 49 - Des "chiffres vertigineux" en Île-de-France, selon l'ARS

    
Les chiffres liés à l'épidémie de coronavirus en région parisienne sont désormais "vertigineux", avec 1 300 personnes en réanimation et au moins 241 Ehpad touchés par l'épidémie, a assuré, vendredi, le directeur de l'agence régionale de santé (ARS) Île-de-France.

"La vague est là. Les chiffres sont vertigineux", a affirmé Aurélien Rousseau sur RTL, en assurant que l'ARS redoublait ses efforts pour augmenter les capacités d'accueil, notamment dans les services de réanimation. "Nous continuons à monter des digues pour être plus hauts que cette vague, en espérant que cette vague s'amenuise dans les jours qui viennent, notamment avec les mesures de confinement", a-t-il expliqué. La région dispose de 1 500 lits en réanimation dédiés au Covid-19.
      

10 h 26 - La Poste donne 300 000 masques

      Le groupe La Poste fait don de 300 000 masques de protection au ministère de l'Intérieur, qui attend par ailleurs la livraison, ce week-end, d'une commande d'un million de masques importés de Chine, a-t-on appris de plusieurs sources, vendredi. "Dans les circonstances exceptionnelles que connaît notre pays, et par souci de solidarité entre grands opérateurs publics, La Poste est heureuse de mettre à disposition immédiate de la police nationale et de la gendarmerie 300 000 masques de protection (neufs, haute filtration BFE>98 %)", écrit le N.2 de La Poste dans un courrier adressé au ministère de l'Intérieur, dont l'Agence France-Presse a eu connaissance. "La Poste et les forces de l'ordre - police et gendarmerie -, chacune dans leur rôle, remplissent dans cette période des missions d'importance vitale pour nos concitoyens", ajoute ce courrier.      

10 h 13 - À Singapour, des peines de prison en cas de non-respect de la distance sociale de sécurité

      Les habitants de Singapour risquent désormais la prison s'ils se tiennent trop près les uns des autres, selon de nouvelles régulations drastiques contre la propagation du nouveau coronavirus annoncées vendredi. Ceux qui ne respectent pas ces règles risquent jusqu'à six mois de prison et une amende d'un montant maximum de 10 000 dollars singapouriens (environ 6 300 euros). La cité-État a publié une série de nouvelles mesures pour essayer d'enrayer une résurgence des cas d'infections par le Covid-19, jusqu'ici limités dans le pays, comme une fermeture des bars et des cinémas, ainsi que des rassemblements. Parmi les mesures de distanciation physique, Singapour a annoncé l'interdiction de se tenir à moins d'un mètre d'autrui, sauf dans certaines situations comme dans les habitations. Les habitants ne doivent plus se tenir intentionnellement trop proches les uns des autres dans les files d'attente, et doivent s'assoir en laissant au moins un mètre de distance avec une autre personne dans les lieux publics. Les gérants de commerces doivent prendre des mesures pour faire respecter ces nouvelles règles, comme d'espacer les sièges pour le public ou de réguler les files d'attente, faute de quoi ils risquent des peines similaires.      

10 h 01 - Les urgences "proches de la rupture" à Colmar

      "C'est de pire en pire" : le chef des urgences de l'hôpital de Colmar, Yannick Gottwalles, alerte sur la situation "dramatique" de son service "proche de la rupture" face à une "vague" de patients qui "n'a pas l'air de vouloir s'arrêter". "Les modèles prédisent un pic [de malades infectés)]entre le 24 et le 28 mars mais je crains de plus en plus (qu'ils) soient faux et que ça va encore continuer", explique à l'Agence France-Presse ce cardiologue de formation, qui dirige le pôle urgences des hôpitaux civils de Colmar (HCC). Des doutes alimentés par son expérience de "terrain" : "les gens continuent à arriver, ça augmente en intensité" et "en gravité", poursuit le médecin, "inquiet" face à une "vague qui n'a pas l'air de vouloir s'arrêter" : "la situation est dramatique, c'est de pire en pire tous les jours". Face à cette "crise sanitaire mondiale" pour laquelle "on n'était pas préparés", les soignants ont été laissés seuls en première ligne, et l'hôpital public, dont les moyens ont été rognés au fil des années, a absorbé le choc comme il a pu, déplore-t-il. "C'est 'démerde-toi, point'", s'énerve-t-il. "Ce n'est pas pour rien que depuis 18 mois, la plupart des services d'urgences sont en grève et que les hôpitaux tirent la sonnette d'alarme." Il faut tirer des "conclusions radicales" de cette crise car de telles épidémies "vont se répéter", prédit-il, accueillant avec circonspection le "plan massif" pour l'hôpital annoncé mercredi par Emmanuel Macron lors de sa visite à Mulhouse : "les promesses, c'est bien. J'attends juste [d'en] voir la réalité après la crise..."      

09 h 44 - Édouard Philippe parlera samedi avec Olivier Véran

    
Édouard Philippe s'est exprimé ce vendredi matin. Le Premier ministre en a profité pour souligner le travail du personnel soignant, des professeurs ou encore des services de l'État. Il a reconnu une "situation sanitaire" difficile actuellement en France et a de nouveau assuré que la crise allait "durer". Il a mis en garde vendredi contre "la vague extrêmement élevée" de l'épidémie de coronavirus qui "déferle sur la France", prédisant que "la situation va être difficile pendant les jours qui viennent" a-t-il prévenu avant de donner rendez-vous samedi pour "un point presse détaillé avec le ministre de la Santé, pour dire notre stratégie, nos forces, nos faiblesses, de la façon la plus claire et la plus transparente possible".      

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Si cette pandémie et ce Corona virus s’évapore enfin, par miracle :

Ils ne pourront que se réjouir comme tout le monde, mais, si ce n’est pas dû à des remèdes ou solutions découvertes par les scientifiques du monde entier, on ne sera pas à l’abri, car c’est le manque d’anticipation depuis des décennies de virus circulant dans le monde auquel on ne s’est pas attaché sérieusement à combattre que l’on paie l’addition actuellement !

Car nos sociétés de pays riches et développés trop habitués au confort et à l’opulence et l’argent roi et les loisirs divers lies à celui-ci ont oublié les protections sanitaires élémentaires préférant se muscler en armement guerrier pour essayer de garantir des paix fragiles entre les peuples de ce monde si diffèrent extrêmement divisés en matière de cultures ancestrales, sans oublier leurs religions !

On peut espérer, après la fin de cette catastrophe humanitaire mondiale que nos dirigeants bienpensant donneurs de leçons auront enfin retenus la leçon, mais ce n’est pas garanti, car les hommes ont la mémoire courte et oublient trop vite, alors ne rêvons pas !?

Ils ne sont déjà pas d’accord sur les solutions économiques à venir en EUROPE (voir Mme MERKEL par exemple ?!)

Jdeclef 27/03/2020 11h44LP

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