Coignard –
Coronavirus : la campagne municipale contaminée
CHRONIQUE.
Certains candidats sont empêchés, les autres obligés de changer leurs méthodes.
Mais tous redoutent une abstention galopante.
D'ordinaire, un candidat exemplaire aux municipales hante les
cages d'escalier et les lotissements, pénètre chez les électeurs pour écouter
leurs doléances, serre des mains en série et claque des bises à tout-va. Sans
compter les meetings, petits ou grands, où l'affluence est un présage de la
victoire à venir. Rien de tel pour cette drôle de campagne. Même Rachida Dati, qui
réunissait ce lundi soir sur son estrade, salle Gaveau, la fine fleur de la
droite menée par Nicolas Sarkozy, a dû renoncer à une partie de son public,
pour maintenir le nombre d'entrées en deçà du millier de participants. D'autres
candidats, Anne Hidalgo par exemple, ont purement et simplement renoncé à la
grande réunion publique qu'ils avaient prévue.Certains prétendants sont plus handicapés encore. Contaminés ou placés en quarantaine, ils ne peuvent faire campagne. Cette « distorsion de concurrence » aura-t-elle une incidence sur le scrutin ? Impossible de trancher. Un courant de sympathie pour un candidat reclus ou malade compensera peut-être son absence sur le terrain.
Il y a les candidats. Et puis, il y a les électeurs. Selon un sondage Ifop, 28 % d'entre eux envisagent de ne pas aller voter aux municipales à cause des risques de transmission du coronavirus. Un chiffre alarmant ? Difficile à dire. En 2014, l'abstention au premier tour des municipales avait atteint 36,45 %, un taux record sous la Ve République. Si les personnes inquiètes d'une éventuelle contamination dans l'isoloir se confondent en grande partie avec celles qui font habituellement la grève… Et le maire pourra toujours apparaître comme l'ultime rempart contre la désaffection démocratique.
Comment un pasteur évangélique a répandu le coronavirus dans les Hautes-Alpes
Le cocktail magique pour voter en toute sécurité
À qui profite la psychose électorale ? La logique conduirait
à penser que ce sont le plus vulnérables, donc les plus âgés, qui rechignent.
Autrement dit, le cœur de cible électoral de la droite, mais aussi de la
majorité présidentielle. Or, toujours d'après l'Ifop, ce sont au contraire les
18-24 ans qui redoutent de se déplacer dans les bureaux de vote : ils
sont 40 % dans ce cas, contre 23 % des plus de 65 ans. Une
mauvaise nouvelle, a priori, pour les extrêmes et pour les écologistes. Des
disparités géographiques apparaissent aussi au travers de cette enquête
d'opinion : 37 % de réticents dans l'agglomération parisienne contre
25 % dans les communes rurales.Pas question malgré tout de reporter le scrutin, ainsi qu'Édouard Philippe l'a confirmé. La décision de reculer les dates, outre qu'elle nécessiterait une loi spécifique votée en catastrophe, alors que le Parlement ne siège pas cette semaine, irait à l'encontre de la volonté de l'exécutif, continuer de réformer à grands pas. Pour « enjamber les municipales » comme souhaite le faire Emmanuel Macron, encore faut-il qu'elles aient lieu. L'ensemble des parties prenantes, à commencer par l'Association des maires de France, approuve ce statu quo : de la distance entre les électeurs dans les bureaux de vote, du gel hydroalcoolique, de la discipline afin d'éviter poignées de mains et embrassades, tel est le cocktail magique pour voter en toute sécurité !
Coronavirus : stupeur et toussotements à l'Assemblée nationale
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Au nom de cette sacro-sainte démocratie pourtant malade des politiques
politiciennes de nos dirigeants et élus de cette V eme république qui ne
correspond plus à ce qu'attendent les français !?
On reporte bien des manifestations sportives diverses, on ferme des écoles
ou des endroits potentiellement risqués pouvant être contaminé etc.
D'ailleurs nos élus eux-mêmes sont touchés par ce virus à nos assemblées
de parlementaires, ils les fermeront peut-être quand le nombre de malades sera
trop important!?
Là une fois de plus on voit le manque de décisions et de lignes de
conduites de bon sens logiques, car nos dirigeants sont comme « des chiens
qui courent après leurs queues » perdus, car ils ne savent pas quoi faire
!
Car amener des électeurs vers les bureaux de votes dont certains
d'ailleurs souvent âgés donc plus fragiles et risquant d’être contaminé et en
plus risquant d'en contaminer d'autres, car c'est eux qui font la majorité des
électeurs est un risque inutile surtout dans les grandes agglomérations ou ceux-ci
logent souvent en immeubles collectifs !
Il faudrait que nos dirigeants bien-pensants bobos fassent preuve de bon
sens au lieu de faire les coqs fats bombant le torse pour simplement prouver
qu'en France la démocratie ne s’arrête pas, sauf que beaucoup peut être ne se
déplacerons pas et donc les votes restants ne représenteront pas cette
démocratie que l'on claironne tant en France !
Pitoyable politique politicienne on continue encore à se moquer des
français, mais ça doit leur plaire peut-être va savoir ?!
Et après si l'abstention est importante certains polémiqueront sur la
validité des votes pas assez nombreux, car en France on n'est pas capable de
prendre des décisions de bon sens et ce sur pleins de sujets sociétaux entre
autres !
Jdeclef 10/03/2020 09h43LP
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