Éric
Mouzin n'accorde « aucun crédit » aux aveux de Michel Fourniret
Alors que
le tueur en série a reconnu sa participation dans la disparition d'Estelle
Mouzin en 2003, dans « Le Figaro » le père de l'enfant se dit
incrédule.
Dix-sept ans après les faits, la disparition d'Estelle Mouzin est
peut-être élucidée. Comme l'a révélé Le Point,
Michel Fourniret, « l'ogre des Ardennes », a reconnu avoir tué la
fillette de neuf ans. Entendu par la juge d'instruction Sabine Kheris, il
aurait « reconnu sa participation aux faits ». Interrogé par Le Figaro, Éric
Mouzin, le père de l'enfant disparue en 2003, n'accorde toutefois « aucun
crédit » aux déclarations du tueur en série.Michel Fourniret a été mis en examen le 27 novembre dernier pour « enlèvement et séquestration suivis de mort ». C'est son ex-épouse, Monique Olivier, qui a fait tomber son alibi en expliquant que le soir de la disparition d'Estelle Mouzin, elle aurait elle-même passé un coup de téléphone depuis leur domicile afin de le disculper. En janvier, face à la juge d'instruction, elle a récidivé. Après des années passées à nier les accusations, Michel Fourniret a finalement reconnu lors de son dernier interrogatoire « sa participation à l'affaire ». Mais, pour le père de la fillette de neuf ans, ces aveux ne sont pas suffisants. « Je n'accorde aucun crédit aux déclarations de Michel Fourniret. Pour moi ses aveux sont vides de sens tant qu'il n'y aura pas des éléments de preuve. »
Lire aussi Disparition d'Estelle Mouzin, l'éternelle ombre de Michel Fourniret
Il attend « les éléments matériels »
Interrogé par Le Parisien en janvier, Éric Mouzin a révélé
que Michel Fourniret lui a écrit dès « 2005 ou 2006 ». « Il
disait vouloir me parler les yeux dans les yeux et niait son implication dans
la disparition d'Estelle. Du Fourniret dans le texte… Moi, je n'ai rien à lui
dire. » Regrettant alors la lenteur de la justice, il appelait toutefois à
la prudence, demandant « des preuves sur la culpabilité de
Fourniret ». Une position qu'il maintient aujourd'hui. Auprès du Figaro, il précise désormais ce qu'il
veut. « J'attends de la juge d'instruction qu'elle me dise où elle en est
dans le dossier, où elle en est dans la résolution de l'affaire. J'attends
qu'elle apporte les éléments matériels qui viendront confirmer les déclarations
qui ont été faites lors de cette audition. À défaut, ces aveux n'ont aucun
sens. »
Le parquet n'a pas indiqué si
Michel Fourniret a fourni des indications sur la localisation du corps et le
déroulé des faits.
De toute façon avec ce Fourniret, le couple mari
et femme est maudit et ment comme « des arracheurs de dents » !
On peut comprendre son père, car FOURNIRET est
un malade intelligent qui s'amuse avec les victimes et la détresse des parents
de celles -ci !
Et le pire c'est que cela le distrait de faire
tourner en rond autorités et justice, car cela le fait sortir provisoirement de
son emprisonnement ou il manœuvre le monde judiciaire à sa guise !
Alors il dit qu'il a oublié l'endroit, ou il aurait
fait disparaître cette enfant pour laisser encore planer le doute !
Là on voit la limite de nos justices de pays bien-pensants
qui protège plus les criminels de tous poils que les victimes et notamment pour
ces types de crimes insupportables qui devrait finir dans « un cul de
basse fosse » dont on devrait jeter la clef !
De toute façon ces types de criminels sur les
enfants ne sont jamais assez puni, car en plus, ils sont souvent qualifiés de
déséquilibrés bons pour l’hôpital psychiatriques qui les disent irresponsables,
mais dans notre société de bien-pensant « bisounours »
on n'est plus capable de sévir avec volonté et extrême rigueur !
Jdeclef 08/03/2020 09h42
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