samedi 14 mars 2020

A son âge il ne risque plus grand-chose, de plus cette cour de justice n'est jamais très sévère pour ces élus ayant exercés des fonctions au plus haut de l'état !


Affaire Karachi : Balladur sera jugé devant la Cour de justice

La Cour de cassation a annoncé ce vendredi le rejet des pourvois de l'ancien Premier ministre renvoyé pour « complicité d'abus de biens sociaux » et « recel ».

L'ex-Premier ministre Édouard Balladur sera jugé devant la Cour de justice de la République dans l'affaire Karachi pour les soupçons de financement occulte de sa campagne présidentielle de 1995, après le rejet de ses pourvois annoncé vendredi par la Cour de cassation.
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Édouard Balladur, 90 ans, s'était pourvu en cassation contre son renvoi pour « complicité d'abus de biens sociaux » et « recel » de ces délits dans le volet financier gouvernemental de cette affaire. Son ex-ministre de la Défense, François Léotard, qui doit lui aussi être jugé pour « complicité d'abus de bien sociaux » n'avait pas formé de pourvoi.
La tentaculaire affaire Karachi donnera ainsi lieu à un deuxième procès, après celui qui s'est déroulé en octobre devant le tribunal correctionnel sur le volet dit financier non gouvernemental. Dans ce procès, des peines de 18 mois à sept ans de prison ferme y ont été requises pour abus de biens sociaux, recel ou complicité ; le jugement sera rendu le 22 avril.

« Je n'avais pas les moyens de tout contrôler »

L'affaire Karachi doit son nom à l'attentat du 8 mai 2002 qui avait fait quinze morts, dont onze employés français de la Direction des chantiers navals (ex-DCN) qui travaillaient à la construction d'un des sous-marins Agosta vendus au Pakistan. L'enquête antiterroriste a exploré depuis 2009 la thèse – non confirmée – des représailles à la décision de Jacques Chirac, tombeur d'Édouard Balladur à la présidentielle 1995, d'arrêter le versement de commissions dans ces contrats après son élection.
En creusant cette hypothèse, les magistrats ont acquis la conviction que les comptes de campagne d'Édouard Balladur, pourtant validés par le Conseil constitutionnel, avaient été en partie financés via un système de rétrocommissions illégales estimées à plusieurs millions d'euros, sur des ventes de sous-marins au Pakistan (Agosta) et de frégates à l'Arabie saoudite (Sawari II), lorsqu'il était au gouvernement entre 1993 et 1995. Entendu à cinq reprises par les juges d'instruction, Édouard Balladur a assuré qu'il n'était « informé de rien sur l'existence de commissions, de rétrocommissions ». « Je n'avais pas les moyens de tout contrôler », a-t-il plaidé.
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Quatre pourvois avaient été plaidés devant l'assemblée plénière de la Cour de cassation le 28 février par les avocats d'Édouard Balladur, Mes Patrick Spinosi et François Sureau. Ils portaient sur la compétence des juges instructeurs, l'indépendance de la commission d'instruction de la CJR, le caractère suffisant des charges pesant sur Édouard Balladur ou encore la question de la prescription des faits. Le parquet général avait demandé le rejet des pourvois et donc la tenue d'un procès devant la CJR, un avis suivi par la Cour de cassation.
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Souvent âgés et ayant fait traîner en longueur leurs comparutions en justice par des appels ou arguties juridiques avec des kyrielles d'avocats spécialisés qu'ils peuvent s'offrir en France !

(Et il y en d’autres passés et encore présents inutiles de les citer !)

Sans être cynique, car ce personnage aussi, grand donneur de leçons bien sur qui demandait à ses interlocuteurs critiques de se taire, comme on se souvient grandiloquent lors de sa campagne présidentielle de par son orgueil démesuré comme d'autres !?

Qu'il se méfie, car de par son grand âge, il est faible par rapport au COVID-19 virus ce ne serait pas de chance, s’il était infecté, lors du procès, car là, ses avocats ne pourront rien pour lui !?

Car cette affaire ancienne déplorable dite de KARACHI a couté 11 morts innocents techniciens français de la DCN DIRECTION DES CHANTIERS NAVALS à cause d’un attentat lié au versement de commissions dans ces contrats après son élection (ou beaucoup de personnages ex politiciens élus ou autres auraient trempés indirectement ...)

Il semble que BALLADUR est eu moins de chance avec la justice financière, ne le plaignons pas de trop, il s’en sortira surement avec des sanctions à minima, s’il y en a !?

Mais pour les victimes de cette tragédie et leur famille ne serait ce que par moralité et respect, les auteurs ayant trempé dans cette affaire doivent être jugés et condamnés si coupables, cela a trop traîné comme d’habitude avec notre justice qui traîne les pieds pour de tels personnages !

Jdeclef 14/03/2020 14h03LP

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