Emmanuel
Macron renoue avec son plus haut niveau de confiance ?
Crédibilité.
La cote du chef de l'État bondit de 14 %, pour retrouver le niveau du
début du quinquennat, dans notre baromètre mensuel « Le
Point »-Ipsos.
À circonstances exceptionnelles, cote exceptionnelle… En pleine
« guerre » sanitaire, Emmanuel Macron gagne en un
mois 14 points dans notre baromètre politique concocté par l'institut
Ipsos. Avec 44 % d'opinions favorables, le chef de l'État atteint son plus
haut niveau de confiance depuis juin 2017 (45 %), juste après son
élection, en plein état de grâce donc. Emmanuel Macron obtient son plus haut
niveau de popularité chez les jeunes : 19 points de plus auprès
des 18-34 ans (45 %). Mais il prend aussi 18 points
supplémentaires chez les 35-59 ans (41 %).Le président chef de guerre progresse aussi fortement dans les catégories populaires, qui lui étaient peu favorables : + 26 points chez les ouvriers (42 %), + 15 chez les employés (38 %). La côte présidentielle est aussi en croissance importante chez les sympathisants de droite : + 13 points pour les proches LF et UDI (à 50 %). Mais aussi chez ceux de gauche : + 11 chez les électeurs PS, LFI, EELV (34 %). Même les sympathisants du RN le soutiennent : + 19 points (29 %). « On note un effet de ralliement autour du président, phénomène classique en temps de crise », souligne Mathieu Gallard, d'Ipsos.
Restaurer la parole publique, l'autre « guerre » de Macron
Au moment des attentats, François Hollande avait vu lui aussi sa cote de confiance bondir : + 20 points en janvier 2015 (38 %) et + 16 en novembre 2015 (41 %). En novembre 2008, pendant la crise des subprimes, Nicolas Sarkozy avait gagné 8 points : hausse moins forte, mais il était plus populaire que ses successeurs (49 %). Si le président Macron est en première ligne, son Premier ministre bénéficie lui aussi d'un effet positif : + 13. Avec 42 % d'opinions favorables, Édouard Philippe atteint son plus haut taux de popularité depuis le début du quinquennat.
Comment le général Macron dirige son armée
Ministres à la hausse
Ses ministres aussi profitent de cette courbe ascendante, et
d'abord, évidemment, ceux qui sont en première ligne. L'omniprésent ministre de
la Santé Olivier Véran fait – comme l'on pouvait s'en douter – une entrée
fracassante dans notre baromètre, à la 7e place, avec 32 %
d'opinions favorables. Mais ses collègues du gouvernement qui sont à la
manœuvre progressent. Et eux aussi fortement. Jean-Michel Blanquer, qui a dû
organiser l'éducation à distance pour 12 millions d'élèves et 850 000
personnes, gagne 12 points d'opinions favorables (29 ),
tout comme Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie qui a dû accompagner
l'arrêt d'activités et planche sur la sortie de crise (35 %). Le ministre
de l'Intérieur Christophe Castaner prend 10 points supplémentaires,
et sa collègue du Travail Muriel Pénicaud cinq. À la troisième place de notre
classement, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian reste la
personnalité la plus populaire de ce gouvernement, et
engrange 8 points de confiance supplémentaires (38 %).D'une façon générale, la plupart des personnalités sont à la hausse. À quelques exceptions près, parmi lesquelles les politiques qui ont brisé l'union sacrée en critiquant sans nuance le gouvernement, tels Ségolène Royal et Nicolas Dupont-Aignan. L'ex-ministre de la Santé et candidate malheureuse à la Mairie de Paris Agnès Buzyn paie ses attaques sidérantes dans Le Monde à l'encontre d'Édouard Philippe. Elle ne perd, toutefois, que 2 points : vu le tollé suscité par ses propos, le discrédit est donc relatif. Les Français ont reçu 5 sur 5 le message du pouvoir : le pays est « en guerre », comme l'a martelé Emmanuel Macron, et malheur à qui ne soutient pas l'exécutif en ces heures sombres…
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Ces sondages médiatiques sont une plaie de plus qui nous soûlent pour
endormir le bon peuple gogo, alors que les bonnes nouvelles à cause de ce virus
qui s’accroche en France et dans le monde est lui toujours là !
Quand on voit le drame, dans les EHPAD ou nos pauvres retraités ou
personnes âgées qui y sont meurent en masse (car peut être que c’est leurs grands
âges qui décident de leur fin et on se dit que c’est leur destin, dans ces
établissements qui ressemblent plutôt à des mouroirs comme on l’avait constaté
lors de la canicule de 2003)
Je les plains de tout mon cœur, peut-être parce que je suis moi-même âgé,
mais je ne veux pas finir dans un de ces établissements que l’on critique
souvent peut être à raison bien avant cet épisode de crise sanitaire, et qui ne
s’est pas amélioré !
Alors que l’on n’encense pas Mr MACRON qui comme ses prédécesseurs ne peut
que faire du vent médiatique et en plus, quand on voit ses portes paroles « on fait ce qu'il faut, tout va bien » façon Sibeth
Ndiaye çà suffit SVP !..
Ou cet aréopage de
scientifiques qui l’entourent censés trouver des solutions en qui il faut avoir
confiance, mais qui ont des difficultés à s’entendre entre eux, sans compter
les frondeurs n’en faisant pas partie !
En fait, il faut plutôt croire
à la disparition progressive de ce virus dans l’atmosphère comme en Chine et
surtout enfin se mettre à travailler d’arrache-pied pour nos chercheurs en leur
donnant des moyens sans aucune contrainte pour lutter efficacement contre ces
virus, car ce ne sont pas les premiers, ni les derniers !
Jdeclef 25/03/2020 12h05LP
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