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Coronavirus :
les détails de l'opération militaire « Résilience »
Face à
l'épidémie de Covid-19, Emmanuel Macron a annoncé un engagement plus fort des
armées et l'envoi de deux porte-hélicoptères vers l'outre-mer.
Après avoir répété six fois « Nous sommes en guerre »
lors de son discours du 16 mars, Emmanuel Macron poursuit son exploration
du champ lexical militaire. Dans son allocution mercredi 25 mars au soir à
Mulhouse, devant des tentes de l'hôpital de campagne tout juste ouvert, le
président de la République a salué l'engagement sans faille face au
coronavirus, de la première ligne (le personnel soignant) et de la
deuxième ligne (les transports, l'alimentation, etc.), puis a annoncé le
lancement d'une nouvelle opération des armées sur le territoire national :
l'opération « Résilience ».
Distincte de l'opération antiterroriste Sentinelle, « cette
opération Résilience sera entièrement consacrée à l'aide et au soutien aux
populations ainsi qu'à l'appui aux services publics, pour faire face à
l'épidémie de Covid-19 en métropole et dans l'outre-mer, en particulier dans
les domaines sanitaire, logistique et de la protection », a expliqué le
président de la République. « La résilience, c'est la capacité à surmonter
les chocs et à les dépasser », a, pour sa part, précisé la ministre des
Armées, Florence Parly, interrogée jeudi matin sur RTL.
Coronavirus : la France mobilisée face à des jours difficiles
« Quelques milliers » de militaires pour « Résilience »
À l'image : PHOTEX d'un entraînement à l'évolution tactique
(EVOLEX) entre le BPC Tonnerre, la FS Floréal et la FLF Guépratte, le 5 juin
2016 en océan indien. De mars à juillet 2016, un groupe amphibie composé du BPC
Tonnerre et de la FLF Guépratte est déployé à partir de Toulon en océan Indien,
Asie, mer de Chine et Océanie. Le groupe y conduit des opérations de lutte
contre la piraterie et contre le terrorisme, mais aussi de
connaissance-anticipation et des actions de coopération bilatérale. Cette
mission de longue durée permet aux 130 jeunes officiers d'acquérir une stature
de chef militaire et d'expert des systèmes navals. L'acquisition de ces
compétences se fait par la pratique in situ de leur futur métier et par la mise
en situation de responsabilité, dans un contexte varié d'opérations aéronavales
tout en s'ouvrant aux problématiques des zones stratégiques dans lesquelles ils
opéreront durant le déploiement. © SM Simon Ghesquière
Avec « Résilience », l'exécutif adjoint un cadre
administratif, légal et budgétaire aux missions menées par les armées depuis
quelques jours. En plus de l'hôpital de campagne déployé par le service de
santé des armées à Mulhouse, à trois reprises déjà, des A330 Phénix de l'armée
de l'air équipés du kit sanitaire Morphée ont assuré le transfert de patients
intubés et ventilés depuis Mulhouse vers Toulon, Bordeaux et la Bretagne. Dans
le même temps, le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre a évacué d'autres
patients depuis Ajaccio vers le continent. Et d'autres missions, moins
visibles, ont été menées : le week-end dernier à Toulouse, par exemple,
des militaires ont assuré le convoyage de matériel médical.
Un hôpital de campagne, c'est quoi ?Il s'agit « d'intégrer l'ensemble de ces missions à l'intérieur d'une opération interarmées », a confirmé Florence Parly, qui explique que les armées pourront notamment soutenir les brigades de sapeurs-pompiers de Paris et de marins-pompiers de Marseille (toutes deux militaires) ainsi que « l'ensemble des pompiers qui œuvrent sur le territoire », ou encore assurer une « présence dissuasive » sur les lieux de stockage de masques ou de respirateurs. « Protéger ces lieux contre des vols est absolument essentiel », a martelé la ministre. Quelques centaines de militaires sont déjà mobilisés, et « nous allons monter en puissance au fur et à mesure des demandes », a-t-elle promis, évoquant « probablement quelques milliers » de soldats dans l'opération.
Le Mistral à La
Réunion, le Dixmude aux Antilles
Le 5 avril s'est déroulé un exercice sécurité de grande ampleur
axé sur le rôle du service médical. Du 25 février au 20 juillet 2019 se déroule
la mission annuelle "Jeanne d'Arc" pendant laquelle les officiers
élèves de l'école d'application des officiers de marine (EAOM) terminent leur
cycle de formation en effectuant leur premier déploiement opérationnel de
longue durée. Le groupe naval, composé du porte-hélicoptères amphibie (PHA)
"Tonnerre" et de la FLF" La Fayette", est déployé en mer
Méditerranée, océans Indien et Atlantique et mer des Caraïbes. Au cours de
cette mission, outre son activité de formation, le groupe mènera des activités
d'ordre opérationnel et diplomatique et effectuera la démonstration d'un
savoir-faire amphibie et de secours aux populations en danger, tout en
éprouvant l'interopérabilité interarmées (participation de l'armée de Terre) et
interalliées (interaction avec les alliées tout au long de la mission). © Simon
Ghesquière / Ministère de la Défense
D'autres décisions ont d'ores et déjà été prises : outre
l'action du navire Tonnerre au profit de la Corse, les deux autres
porte-hélicoptères amphibies de la marine nationale, le Mistral et le Dixmude, vont se positionner en soutien des
outre-mers français. Équipés d'un petit hôpital de bord et capables de mettre
en œuvre des hélicoptères, ils pourront apporter un soutien clé aux
infrastructures hospitalières de ces régions éloignées de la métropole et de
ses milliers de lits de réanimation. Le cas échéant, les hélicoptères
pourraient assurer le transfert des patients vers un aéroport, d'où ils
seraient évacués vers la métropole, par des A330 Phénix, par exemple.
Le Mistral
est, quant à lui, déjà déployé dans l'océan Indien dans le cadre de la mission
de formation Jeanne d'Arc : il sera en début de semaine prochaine dans la
zone sud de l'océan Indien pour soutenir La Réunion et Mayotte, qui viennent de
passer au stade 2 de l'épidémie alors qu'une épidémie de dengue
occupe déjà fortement les hôpitaux, mais aussi les îles Éparses, si le virus
venait à s'y glisser. Le Dixmude
a, lui, été rappelé du Liban et doit rallier Toulon dans les prochains jours.
Après une courte escale, il devrait traverser l'Atlantique pour arriver début
avril dans la zone Antilles (Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin,
Saint-Barthélemy) et Guyane.Lire aussi L'US Navy déploie deux immenses navires-hôpitaux à Los Angeles et à New York
Les militaires ne contrôleront pas la population
En revanche, en outre-mer comme en métropole, pas question pour
les militaires de contrôler les attestations de déplacement dérogatoires :
« Les armées n'ont pas vocation à dresser des contraventions en cas de
non-respect du confinement, tout simplement parce que les militaires ne
disposent pas de pouvoir de police judiciaire », a précisé la ministre,
avant de renchérir : « Le maintien de l'ordre ne fait pas partie des
missions des militaires, il n'est pas question de changer quoi que ce soit à
ces règles. »
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Ça visite à-telle été utile on peut se poser la question, mais on a l’impression
qu’il voulait se montrer ou braver ce confinement qui attaque le moral des
français, car lui président pseudo monarque sans couronne brave celui-ci et
prend des risques ?!
Pour le reste, il ne peut inventer des solutions qu’il n’a pas, alors en
tant que chef des armées, il mobilise le matériel lourd de transport médical
militaire pour soulager les soignants civils puisqu’il considère qu’on est en
guerre !?
Mais bien sur les militaires comme tout un chacun, peuvent être infecté
par ce virus !
En ce qui concerne les soignants, l’hôpital et la santé, il a fait de
grosses promesses de revalorisation de leurs conditions professionnelles dégradées
bien avant cette crise, qui s’il peut tenir parole sera un bien pour eux, sauf
que là, il annonce çà à cause de cette pandémie mondiale et en pleine crise,
mais il y a maintenant moult problèmes qui s’accumulent au fil du temps en plus
dans de multiples professions à l’arrêt ou en stand by au mieux et beaucoup de
français qui ne travaillent plus !?
Donc si cette crise perdure trop, ne croyons pas trop à ses beaux
discours, car à l’impossible nul n’est tenu, même si nous sortiront de cet évènement
qui prend une allure de catastrophe humanitaire et économique, car ça fait beaucoup
pour notre petit pays et ses français qui ont encore du courage !
Jdeclef 26/03/2020 13h39
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