mercredi 18 mars 2020

Pourquoi faire courir de telles informations hypothétiques dans les médias !?


Coronavirus : l'Europe espère un vaccin « pour l'automne »

En plus de cette promesse de vaccin, l'UE coordonne enfin la fermeture de ses frontières à l'issue d'un Conseil européen intense.

Mardi en fin d'après-midi, les 27 leaders de l'Union européenne ont acté, par visioconférence, les principales propositions de la Commission formulées depuis quelques jours. Christine Lagarde, la présidente de la BCE, et Mario Centenon, le président de l'Eurogroupe, étaient également de la partie. La note la plus positive de ce Conseil de crise tient dans le fait que le laboratoire allemand CureVac va recevoir plus de 80 millions d'euros de la Commission, au titre du programme de recherches Horizon, pour accélérer la mise au point d'un vaccin « à l'automne », a annoncé Ursula von der Leyen.
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Un délai record dans la mesure où il faut en général un an pour mettre au point un vaccin. La société CureVac, basée à Tubingue, a assuré à la présidente von der Leyen que ses recherches sont suffisamment avancées pour aboutir plus rapidement. Rappelons que les États-Unis ont cherché à s'approprier la société CureVac pour se réserver en exclusivité ledit vaccin. Une bataille en coulisses à permis à l'Europe de conserver CureVac dans son giron.
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La Pologne bloque des ressortissants baltes

Par ailleurs, la fermeture des frontières a été un thème majeur de ce Conseil. Actuellement, une douzaine d'États membres de l'espace Schengen ont notifié à la Commission la fermeture totale ou partielle de leurs frontières, dont l'Allemagne, l'Autriche, la Pologne, la Hongrie, l'Espagne, le Portugal, la République tchèque, la Suisse, la Norvège… Le désordre des fermetures notifiées sans coordination a créé des tensions. Des résidents des États baltes, en séjour à l'étranger, ne peuvent par exemple regagner leurs pays du fait que la Pologne a fermé ses frontières. Ursula von der Leyen a dû décrocher son téléphone et s'entretenir plusieurs fois avec le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, pour le convaincre de la nécessité d'organiser un « corridor » en faveur des ressortissants baltes… « Je suis positive sur le fait qu'il y aura un changement positif dans les jours prochains », a-t-elle assuré.
Après des débuts chaotiques, la Commission a repris la main et émis des lignes directrices pour éviter le blocage du marché intérieur pour les marchandises comme pour les travailleurs frontaliers. Au nom du Luxembourg, le Premier ministre Xavier Bettel a particulièrement insisté sur la nécessité de laisser passer de la manière la plus fluide possible les frontaliers français et allemands qui travaillent dans les hôpitaux luxembourgeois. Une nécessité vitale.

Les frontaliers du Luxembourg veulent passer vite

Le principe des « voies à accès rapides » aux frontières – évitant les contrôles longs – a été acté par le Conseil européen. Les transports de marchandises et les travailleurs frontaliers devraient pouvoir les emprunter pour franchir les frontières internes plus aisément. Les heures d'attente aux frontières des transporteurs risquent en effet de provoquer des ruptures d'approvisionnement. Ce sont actuellement une douzaine d'États membres de l'espace Schengen qui ont notifié à la Commission la fermeture totale ou partielle de leurs frontières, dont l'Allemagne, l'Autriche, la Pologne, la Hongrie, l'Espagne, le Portugal, la République tchèque, la Suisse, la Norvège…
L'Union européenne elle-même ferme ses frontières extérieures pour un minimum de 30 jours avec des exceptions notables (marchandises, personnel soignant, chercheurs, citoyens européens et résidents de long terme). La mise en œuvre de cette fermeture est du ressort de chaque État membre. En France, Emmanuel Macron a pris les devants en déclarant l'entrée en vigueur de celle-ci dès mardi midi, donc avant même le Conseil européen…
À noter, le Royaume-Uni n'est pas concerné par cette fermeture. La question fait débat. Le Royaume-Uni ne fait plus officiellement partie de l'Union européenne depuis le 31 janvier, mais il est toujours dans le marché unique jusqu'au 31 décembre prochain au cours de cette période dite de transition. Dans ce cadre, il n'est évidemment pas question de rétablir une frontière entre le Royaume-Uni et la République d'Irlande… Par conséquent, le Royaume-Uni fait encore exception et n'est pas concerné par la fermeture des frontières extérieures de l'UE.
La question est d'autant plus épineuse que Boris Johnson a adopté une politique sanitaire plus souple que ses voisins, et notamment la République d'Irlande. Dublin a fermé ses écoles, ses crèches, ses universités et ses bars jusqu'au 29 mars. En revanche, les écoles ne sont pas encore fermées au Royaume-Uni, même si la fermeture est « à l'étude », indique une source britannique. Boris Johnson a fini par changer de ton et commence lui aussi à prendre des mesures de distanciations sociales, mais moins rigoureuses qu'en Espagne, en Italie, en Belgique (mercredi à midi), en France…
La stratégie foireuse de Boris Johnson contre le coronavirus

Johnson dit agir selon l'état de la science

Si bien que, désormais, la population la plus vulnérable (70 ans et plus), ceux qui reçoivent le vaccin contre la grippe et les femmes enceintes sont protégés des contacts sociaux. Mais pas les autres s'ils ne présentent pas les symptômes manifestes du Covid-19. Toutefois, le télétravail et les restrictions des déplacements non indispensables sont désormais en vigueur. Dominic Raab, le secrétaire d'État aux Affaires étrangères, a par ailleurs déconseillé (mais pas prohibé) aux Britanniques tout déplacement non indispensable dans le monde entier.
« Comme la France, le Royaume-Uni vise à aplatir la courbe afin d'assurer la gestion de nos services de santé, indique une source britannique. Pour faire confiance en cette approche, le gouvernement britannique va bientôt publier les modèles scientifiques sur lesquels son approche est fondée. Le directeur général de la Santé constate que les scientifiques ont examiné ces mesures pour identifier les approches les plus efficaces et durables. »

Équipements médicaux : 24 États membres lancent un marché européen

L'Union européenne manque cruellement de masques, de gants, de lunettes de protection, de respirateurs artificiels… Vingt-quatre États membres ont lancé un appel d'offres commun pour se fournir au plus vite. La procédure a été accélérée au maximum. Les 27 se sont également entendus pour se mobiliser en commun afin de rapatrier au mieux les citoyens européens encore bloqués dans les pays tiers.
Les mesures sanitaires ont un impact très lourd sur la vie économique en Europe. Le Conseil a donc approuvé un paquet de mesures économiques pour soutenir les entreprises et les ménages. Le régime temporaire de flexibilité des aides d'État a été bouclé par la Commission. « Nous ferons tout ce qu'il est possible de faire », a assuré Ursula von der Leyen, qui n'écarte pas des « mesures additionnelles » à celles déjà annoncées (voir ici). Un autre Conseil européen se tiendra par visioconférence la semaine prochaine. Le rassemblement des chefs d'État et de gouvernement à Bruxelles prévu les 26 et 27 mars est donc annulé.

Titre d'article trompeur !

C'est inconcevable et irresponsable de tenir de tels propos, cela devrait être sanctionné la diffusion de tels écrits fumeux sans réalité pour donner de faux espoirs aux esprits faibles !

Il faut cesser de bourrer le crane des français lambda ou autres avec des flux médiatiques inconsidérés !

On en a déjà assez avec la mauvaise politique politicienne distillée par nos élus de tous bords au point de nous souler depuis le début de cette crise sanitaire !

Les médias en général deviennent aussi une plaie dans notre société française car toujours en quête de scoop ou sensationnel que ce soit en termes de catastrophes ou de bonnes nouvelles quelque fois non vérifiées !

Jdeclef 18/03/2020 12h21


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