jeudi 26 mars 2020

Les religions avec pour certaines, leurs dogmes extrémistes sont aussi dangereuses que les virus, quels qu'ils soient !


Coronavirus : en Israël, des ultraorthodoxes refusent le confinement

Synagogues remplies, écoles talmudiques non fermées…, des ultraorthodoxes rechignent à se plier aux mesures sanitaires pour enrayer l'épidémie de Covid-19.

Dimanche soir dernier, les chaînes de télé diffusent des images inquiétantes. Il s'agit de vidéos enregistrées par smartphone, à Méa Shéarim, le quartier ultraorthodoxe de Jérusalem, ainsi que dans un faubourg ultrareligieux près de Tel-Aviv, Bneï Brak. Des policiers et des inspecteurs du ministère de la Santé arrivent pour faire respecter les ordres de fermeture de toutes les institutions éducatives – jardins d'enfants, séminaires pour jeunes filles et les diverses écoles talmudiques – ainsi que les magasins non essentiels. Mal leur en a pris. Ils sont accueillis par une foule d'hommes en noir agglutinés les uns aux autres. Jets de pierre, insultes de toutes sortes, y compris celle de « nazis ».
Un affrontement qui entraînera quelques arrestations. Un policier sera légèrement blessé à la tête par une pierre. Entre-temps, pour ne pas avoir à payer les amendes, un message est diffusé par WhatsApp aux commerçants pour qu'ils ferment leurs portes. Message reçu cinq sur cinq et observé juste le temps que les forces de l'ordre et les inspecteurs aient quitté les lieux…
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Dans le même temps, à El'ad, une localité ultrareligieuse dans le centre du pays, se tient un mariage. Trois cents personnes rassemblées au centre de la ville, avec musique et danse. Des voisins furieux appellent la police. L'organisateur de la cérémonie est verbalisé : 5 000 shekels d'amende (1 200 euros). À Jérusalem, dans le quartier Neve Yaacov, un autre mariage. Cette fois, c'est le fils d'un rabbin responsable d'une yeshiva qui convole en justes noces. Des policiers arrivent, mais ils repartent après avoir constaté que les règles de distanciation sociale et de limitation du nombre de participants étaient respectées.

Des écoles talmudiques refusent de fermer

Mais que se passe-t-il dans les écoles talmudiques (yeshivot en hébreu), petites et grandes, qui en principe devraient être fermées ? Eh bien, là, c'est l'anarchie. Si deux des plus éminentes yeshivot du pays, à Bneï Brak et à Jérusalem, ont fermé leurs portes et renvoyé des milliers d'étudiants chez eux, d'autres fonctionnent comme à l'accoutumée. Des centaines de jeunes qui étudient ensemble, côte à côte, sans mesures barrières. Pas question d'arrêter l'étude des textes sacrés ! Et ce, en dépit des appels des deux grands rabbins d'Israël qui ont exhorté les fidèles à se confiner en priant chez eux.
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S'ils choisissent tout de même de se rendre à la synagogue, ils ne doivent pas être plus de dix, à deux mètres de distance chacun et dans une salle bien ventilée. Des appels de raison quand on sait que les épidémiologistes assurent qu'une grande partie des personnes infectées l'ont été dans des synagogues ou des écoles talmudiques. Soit 263 malades, dont une grande partie a été contaminée lors des fêtes de Pourim d'il y a 15 jours.

Fêter Pessah sans les anciens

Désormais, concernant les fêtes, c'est Pessah, la Pâque juive, qui concentre toutes les interrogations. D'habitude, la tradition nationale veut que chacun ait un nombre record de présents autour de la table du séder, le repas pascal qui ouvre la fête, fixé cette année au 8 avril au soir. Aujourd'hui, nombreux sont les Israéliens, pratiquants ou non, qui le savent : le séder 2020 ne ressemblera à aucun de tous ceux qui ont précédé : les grands-parents, habitués à conduire la lecture de la Haggada (le récit de la sortie d'Égypte et de la libération des Hébreux de l'esclavage) entourés de toute leur descendance, seront confinés seuls chez eux.
Ce sera au tour de leurs enfants, souvent pour la première fois, d'être les maîtres de cérémonie, le plus souvent devant la famille réduite à sa plus simple expression. Qu'en sera-t-il des communautés ultrareligieuses ? Vont-elles observer les nouvelles règles imposées par la pandémie ? Beaucoup d'entre eux, convaincus que le Très Puissant ne permettra pas un tel sacrilège, se retrouvent autour du ministre de la Santé, le très orthodoxe rabbin Yaakov Litzman, qui s'est déclaré persuadé de l'arrivée du Messie avant Pessah : « Je suis certain que le Messie va venir et nous sauvera comme il nous a fait sortir d'Égypte. »
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En attendant, en Israël, on regarde avec inquiétude le développement de l'épidémie dans les grands quartiers orthodoxes de New York, où le taux de contamination est très important. Plusieurs centaines de rabbins et d'étudiants d'écoles talmudiques sont arrivés ces derniers jours en Israël, en provenance des États-Unis. La plupart ont été placés en isolement dans des hôtels réquisitionnés à cet effet. Parmi eux, un grand nombre ont été testés positifs. Depuis, le ministère de la Santé et la compagnie aérienne El Al recherchent les autres passagers qui se trouvaient avec eux dans les avions.
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Sans remettre à dieu peut soutenir psychologiquement certains, mais c'est tout !

Car ses pandémies touchent tous les humains croyants ou non croyants riches ou pauvres !

Au moyen-âge on s’en remettait à dieu, mais on a subi d'horribles pandémies qui ont tués des millions de gens comme la peste ou la lèpre, on a appris à soigner celles-ci avec le progrès de la science et de la médecine et jusqu’à maintenant, aussi pour d'autres !

Il faut surtout que nos dirigeants ou monarques sans couronne bienpensant laissent leurs égos de côté et fassent correctement le travail pour lequel ils ont été élu, car ce n’est pas suffisamment le cas !

Il faut hélas, voir une crise de cette ampleur sanitaire, mais aussi économique pour les voir s’agiter et être perdu car n’ayant pas anticipé, ni assez aidé régulièrement la recherche et la science pour lutter contre ce type de virus divers qui touche tous les pays du monde pas seulement les pays démocratiques libres et riches, car justement ils ont débuté dans des pays totalitaires qui par leur rigueur et discipline forcée vont peut-être s’en sortir ?!

Alors cessons : nous français lambda de nous regarder le nombril en râlant et nous plaignant, car dans notre histoire contemporaine, nous avons subi des crises économiques 1929 sociétale 1968 des guerres meurtrières 1914/18 et 1939/45 sans compter celles annexes coloniales Algérie/Indochine, et guerre froide, des pandémies comme la grippe dite espagnole 50 millions de morts, des grippes diverses ou autres choléra variole, typhus, typhoïde, la poliomyélite et les cortèges de virus et tout cela n’est qu’un résumé non exhaustif car bien plus important !

Après à chaque fois que c’est passé, on oublie, mais surtout ce que l’on a perdu, c’est le simple bon sens, le bien le plus précieux que nous avions, gâché par le chacun pour soi, destructeur !

Jdeclef 26/03/2020 10h02

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