mardi 31 mars 2020

Il n'a jamais connu d'état de guerre ce jeune président alors qu'il n'emploie pas ce terme ?!


Emmanuel Macron et le chantage de l'état de « guerre »

Le président invite à « faire bloc » dans cette « guerre » contre le Covid-19. Soit. Est-il seulement possible d'émettre des doutes, de poser des questions ?

Emmanuel Macron et le chantage de l'état de « guerre »

Le président invite à « faire bloc » dans cette « guerre » contre le Covid-19. Soit. Est-il seulement possible d'émettre des doutes, de poser des questions ?

  Il faut faire bloc », nous commande le président de la République, auteur du hashtag #FranceUnie. « Je ne laisserai personne dire qu'il y a eu du retard sur la prise de décision », déclare le Premier ministre. Ces sentences autoritaires, prononcées sourcils froncés, visent les « donneurs de leçons » que nous serions, les diviseurs, qui ont le doigt sur leur messagerie Twitter et les fesses sur leur canapé. Est-ce donc un ordre ? Un chantage ? Ne devrait-on exprimer aucune remarque ou interrogation sur la stratégie conduite depuis le mois de janvier au motif que la situation est dramatique, et elle l'est ?
En dehors de Marine Le Pen, l'ensemble de la classe politique, Jean-Luc Mélenchon compris, fait bloc. Les Français font bloc également, vouant une reconnaissance infinie aux médecins, infirmières, policiers, éboueurs, caissières… Une reconnaissance qu'ils expriment comme ils peuvent, naïvement, joliment, avec des applaudissements, des concerts de casseroles et, surtout, en restant chez eux. Mais, une fois la fenêtre du salon refermée, n'est-on pas en droit d'exprimer des doutes sur les manœuvres – au sens militaire – du poste de commandement, sans pour autant prétendre avoir la solution ou savoir ce qui aurait dû être fait ? Des questions de bon sens, de malheureuses questions, des questions « démocratiques », peut-être des questions de bistrot, un peu faciles et répétitives, mais, après tout, ce n'est pas grave, elles méritent d'être entendues, sans suspecter l'émetteur de vouloir « fracturer » le pays. Par exemple, et en toute modestie :
- Pourquoi si peu de masques ?
- Pourquoi nous avoir expliqué, au départ, qu'ils ne servaient à rien -pour en commander ensuite un milliard ?
- Pourquoi avoir contraint à la démission Agnès Buzyn, alors que les premiers cas de coronavirus se déclaraient en France, pour la lancer dans la bataille des municipales à Paris, qui est peu de chose au regard de « la guerre » qui s'annonçait et dont elle nous a dit, par la suite, connaître l'imminence ?
- Pourquoi, le 9 mars, Emmanuel Macron a-t-il descendu les Champs-Élysées à pied pour nous inviter, le 16 mars, à rester chez nous ?
- Pourquoi, alors que les Français n'ont pas accès aux tests pour savoir ce qu'il en est de leur état de santé et pouvoir ainsi protéger leurs familles, a-t-on vu des ministres rendre publics les résultats de leurs tests, au risque de faire naître un sentiment d'injustice chez ceux qui n'en avaient pas le droit, sinon d'abandon ?
- Et, pardon d'insister, pourquoi avoir maintenu ce premier tour des municipales et ne pas avoir fait fi des menaces de l'opposition de droite et, pour le coup, de l'imprudence de ce comité scientifique qui nous devra aussi, le moment venu, des explications ?

Gouverner, c'est prévoir

Le protectionnisme, aujourd'hui, n'est pas dans le fait de fermer les frontières, mais dans celui de distribuer des masques à sa population, et d'abord aux plus vulnérables et aux plus exposés. On ne fera pas grief aux autorités de toutes les failles dans l'anticipation. Il faudra aussi questionner les (non)choix faits avant 2017. Selon l'adage traditionnel « Gouverner, c'est prévoir ». Ne nous y trompons pas, le gouvernement est déjà dans la prévision de ce qui adviendra une fois la crise terminée, même si l'on aurait aimé qu'il anticipât ses ravages, instruit des précédents asiatiques et italiens. Le plus transparent des deux est encore Édouard Philippe qui nous prévient : « Le moment venu, nous tirerons les leçons de la crise. Le Premier ministre que je suis répondra à toutes les questions. Je ne suis pas de ceux qui se défaussent de leurs responsabilités. » Déjà, mercredi, il sera auditionné par la mission d'information parlementaire de suivi de la crise.
Il y aura des contestations. Et peut-être, on peut le redouter, de graves troubles sociaux. Le Premier ministre n'ignore pas qu'à la crise sanitaire et économique peut succéder une crise politique et sociale majeure. L'économie sera à terre. On verra de vraies fractures apparaître, et on considérera, à cette lumière, nos fractures d'hier comme de légères fêlures. Le chômage augmentera, de fait. Des entreprises feront faillite. Des Français seront dans l'incapacité d'honorer non seulement leurs dettes mais aussi leurs dépenses courantes, comme le loyer, l'eau ou l'électricité. Comment les impôts ne pourraient-ils pas augmenter ? Le gouvernement n'a pas créé le coronavirus. Il n'est ni à l'origine de son importation ni dans la main de laboratoires pharmaceutiques, quoi qu'en disent les complotistes de tous poils. Mais ce gouvernement, une fois que la guerre – qui, on l'a compris, n'en est pas une – sera finie, n'échappera pas à une grande explication. Car ce qui arrive est trop grave pour nous contenter d'incantations martiales ou de hashtags fédérateurs.
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Donc en tant que chef des armées titre pompeux politique, mais pas militaire qu'il nous épargne ce type de chantage !

Car en ce qui concerne cette lutte médicale contre ces virus qui perdure depuis des années et ce nouveau similaire dont n'a pas prévu la venue jusqu'à, celui-ci qui a fait mouche en France et dans le monde !

Lui comme d'autres dirigeants de notre monde si évolué à la pointe du progrès n'ont rien fait pour se protéger, voire augmenter drastiquement la recherche pour éviter ce qui se produit maintenant !

Et qu'est-ce que l'on voit des beaux parleurs et autres matamores que l'on connait qui pérorent comme d'habitude en disant tout et son contraire, mais qui sont perdus n'ayant même pas prévu le minimum et sont comme « des chiens perdus qui courent après leurs queues » en nous soûlant médiatiquement excuser ma trivialité mais le trop c'est trop !

Et que voit-on, notre président qui visite une usine de masques pour essayer de gommer le scandale de ce manque flagrant !

Ceci étant il faut surtout que les scientifiques soient très aidés avec force pour éradiquer ces virus car les masques ne sont que des pis-aller, pas la solution finale pour se débarrasser de ces pandémies qui tuent trop d’êtres humains !

Et montrer que surtout notre souveraineté pour produire est trop faillible en ce qui concerne ces types de matériels médicaux et médicaments en France et ne plus dépendre de l'étranger !

C'est ce que dit le président mais comme d'habitude avec retard défaut inhérent à notre pays qui a dégradé nos industries par soucis d'économies que l'on a trop délocalisées !

Mauvais calcul de nos dirigeants politiques qui maintenant, nous coûtent chers, mais aussi en vies humaines, ce qui est plus grave !

Jdeclef 31/03/2020 13h26

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