vendredi 30 septembre 2016

Tous contre SARKOZY et il n'y a pas que la gauche qui veut ça !

Bygmalion : Jean-François Copé règle ses comptes avec Nicolas Sarkozy

Dans un entretien donné au "Monde", le député-maire de Meaux accuse l'ex-président d'être candidat à la présidentielle pour échapper à la justice.


Jean-François Copé, candidat Les Républicains à la primaire de la droite, accuse Nicolas Sarkozy, mis en cause dans plusieurs affaires dont Bygmalion, d'être candidat pour échapper à la justice, dans Le Monde daté de vendredi. « J'ai compris qu'il y avait un alignement d'intérêts entre des écuries différentes. J'apparaissais pour chacun d'eux comme le coupable idéal, l'alibi parfait », déplore le député-maire de Meaux, cité dans un long article que lui consacre le quotidien.

Nombre de candidats à la primaire, accusés de l'avoir poussé hors de la présidence de l'UMP en 2014, en prennent pour leur grade, comme Nathalie Kosciusko-Morizet – « Elle a besoin d'exorciser sa défaite à Paris » –, Alain Juppé – « Il prend deux fois la parole pour que je quitte mes fonctions, il ne voit pas que si je pars, c'est Sarkozy qui arrive. »

Une « fuite éperdue en avant »


Le député de Seine-et-Marne affirme avoir dévoilé ce qu'il savait sur cette affaire à Nicolas Sarkozy en mai 2014, quelques jours après que le responsable opérationnel de Bygmalion, Franck Attal, lui eut révélé la fraude : « J'explique ce que je sais et, là, j'ai un mur de silence. J'ai compris rétrospectivement pourquoi », a-t-il déclaré. Jean-François Copé accuse par ailleurs Nicolas Sarkozy de vouloir échapper à la justice en se présentant à l'élection présidentielle.

« Sa mise en examen n'est pas que technique, elle porte sur une vingtaine de millions d'euros, qui en réalité sont un détournement ! C'est une fuite éperdue en avant. [...] Il voudrait que vous l'élisiez pour ne pas aller au tribunal ! » a-t-il assuré au quotidien.

Un François Fillon « naïf »


L'attaque la plus virulente est cependant réservée à l'ancien Premier ministre, François Fillon : « Fillon passe après, [lors du bureau politique] la main sur le cœur : Mon éthique, mon sens de la responsabilité, tu dois partir... Dix jours après, il va bouffer avec [Jean-Pierre, NDLR] Jouyet pour finir Sarkozy. Assez bête pour penser que Jouyet a la moindre prise sur le parquet. Il est d'une naïveté invraisemblable ! » assène Jean-François Copé.

Il fait écho à une publication du Monde fin 2014, selon laquelle François Fillon aurait demandé au secrétaire général de la présidence que l'Élysée influe sur la justice contre Nicolas Sarkozy pour empêcher son retour en politique. Les déclarations de Jean-François Copé interviennent alors qu'une interview-clé de Franck Attal sur l'affaire Bygmalion, réalisée par le magazine Envoyé spécial de France 2, est diffusée jeudi soir



Voilà ce que peut faire une guerre civile et ses conséquences : la pire des Guerres !


Syrie : nouvelles tensions entre Washington et Moscou


Les États-Unis ont une nouvelle fois condamné les raids aériens "barbares des Russes" sur l'est d'Alep. La Russie ne veut pas arrêter les bombardements.


Les tensions entre les États-Unis et la Russie s'exacerbent. Les deux pays étaient jeudi soir au bord de la rupture sur le conflit syrien. Washington menace d'arrêter toute coopération diplomatique et Moscou réplique qu'il n'a aucune intention d'interrompre la guerre malgré une catastrophe humanitaire à Alep.

Les Occidentaux, le président américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel ont condamné avec force « les raids aériens barbares des Russes et du régime syrien sur l'est d'Alep, une zone où habitent des centaines de milliers de civils, dont la moitié sont des enfants ». Lors d'une conversation téléphonique rapportée par la Maison-Blanche, les deux dirigeants alliés sont convenus que Moscou et Damas « portaient une responsabilité particulière pour mettre fin aux combats en Syrie et permettre l'acheminement de l'aide humanitaire de l'ONU aux zones assiégées et difficiles d'accès dans le pays ». Dans le même temps, l'Observatoire syrien des droits de l'homme a indiqué que plus de 9 300 personnes, dont 3 800 civils, ont été tuées par les frappes de l'aviation russe en Syrie depuis le début, il y a un an, de l'intervention de Moscou en soutien au régime de Bachar el-Assad. Depuis le 30 septembre 2015, les frappes russes ont fait 9 364 morts, dont 3 804 civils, 2 746 combattants du groupe djihadiste État islamique (EI) et 2 814 membres de différents groupes rebelles et islamistes combattant le régime, a indiqué dans un communiqué cette organisation qui s'appuie sur un réseau d'informateurs en Syrie.

Quelles alternatives ?


Dans la matinée à Washington, le secrétaire d'État John Kerry avait une nouvelle fois menacé la Russie de geler leur dialogue diplomatique si le carnage d'Alep ne prenait pas fin. « Je crois que nous sommes au bord de la suspension de la discussion parce que c'est irrationnel dans le contexte de ce genre de bombardements », a-t-il averti. Mercredi, John Kerry avait proféré au téléphone la même menace à son homologue russe Sergueï Lavrov. « Nous sommes à l'un de ces moments où il va nous falloir considérer durant un certain temps des alternatives, à moins que les belligérants n'indiquent plus clairement qu'ils sont disposés à réfléchir à une approche plus efficace », a mis en garde le ministre américain, mais sans dévoiler le contenu de ces « alternatives ».

Réplique immédiate à Moscou : la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a jugé que le meilleur « cadeau aux terroristes sera le refus de Washington de coopérer avec la Russie pour un règlement du conflit en Syrie ». Malgré les appels internationaux à arrêter le déluge de feu à Alep, la Russie a poursuivi ses raids en appui à son allié syrien, comme c'est le cas depuis la « fin », le 19 septembre, du cessez-le-feu qui avait été négocié dix jours plus tôt à Genève par Kerry et Lavrov. Ainsi, l'aviation russe va continuer « son opération en soutien à la lutte antiterroriste des forces armées syriennes », a martelé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. Et il s'en est pris aux critiques « non constructives » de Washington, à la veille du premier anniversaire de l'intervention militaire russe en Syrie le 30 septembre.

Les enfants les plus vulnérables


Le Kremlin s'est dit prêt à continuer de coopérer avec Washington pour « mettre en oeuvre les accords » de cessez-le-feu et « accroître l'efficacité de la lutte contre le terrorisme en Syrie ». « Mais Moscou espère aussi que les obligations que Washington a accepté d'assumer seront respectées. Jusqu'à présent, elles ne l'ont pas été », a menacé la présidence russe. La Russie exige en effet que les États-Unis fassent pression sur les rebelles modérés pour qu'ils se séparent des groupes djihadistes comme le Front Fateh al-Cham (ex-Front al-Nosra).

Sur le théâtre de guerre, Alep, ville martyre et divisée, fait face à « la plus grave catastrophe humanitaire jamais vue en Syrie » en cinq ans et demi de conflit, s'est insurgé le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Stephen O'Brien. Devant le Conseil de sécurité, il a dénoncé le fait que le système de santé dans la partie orientale assiégée de la ville « était sur le point de s'écrouler totalement » et que les enfants « étaient les plus vulnérables ». De fait, les enfants d'Alep n'ont nulle part où se réfugier, pas même dans les écoles souterraines censées les protéger des bombardements en raison de l'utilisation de « bombes anti-bunker », a dénoncé l'ONG Save the Children.

Crime de guerre


Les deux plus grands hôpitaux de la ville avaient suspendu leurs activités mercredi après avoir été endommagés, l'un par un raid, l'autre par un tir d'artillerie, selon la Syrian American Medical Society, une ONG basée aux États-Unis. D'après Médecins sans frontières, au moins deux patients ont été tués et deux membres du personnel soignant blessés dans ces attaques, dénoncées comme des « crimes de guerre » par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. Et quelque 600 blessés ne sont pas soignés à Alep en raison du manque de personnel ou de matériel, a déploré l'envoyé spécial adjoint de l'ONU sur la Syrie Ramzy Ezzeldin Ramzy. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), au moins 11 civils ont été tués jeudi à Idleb (Nord-Ouest) et à Jarjanaz (Ouest) dans des raids, sans que l'on sache s'il s'agissait d'avions russes ou syriens. Au plan diplomatique, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a reconnu que les négociations entre le régime et l'opposition qu'il tente de relancer étaient « très difficiles » à organiser lorsque « les bombes tombent partout ».




(Guernica ou le massacre des innocents :


Le lundi 26 avril 1937, pendant un jour de marché, la petite ville basque de Guernica est bombardée par des avions allemands et italiens.

C'était la première fois dans l'Histoire moderne qu'une population urbaine est sciemment massacrée. Ce massacre a été voulu par Hitler, allié du général Franco dans la guerre civile espagnole, pour terroriser la population civile.)





jeudi 29 septembre 2016

Pour une fois que la justice administrative fait son travail c'est à souligner !

Michel Sapin condamné à rembourser une partie de ses indemnités de maire


Le tribunal administratif de Limoges a enjoint le ministre de l'Économie et les élus d'Argenton-sur-Creuse à reverser près de 100 000 euros au Trésor public.

Pour un ministre de l'Économie et des Finances, ça fait mauvais genre. La juridiction administrative a suivi les réquisitions du rapporteur public qui réclamait le remboursement par Michel Sapin, maire d'Argenton-sur-Creuse de 2008 à 2012, et par ses adjoints, d'indemnités indûment perçues. Le tribunal avait été saisi par des membres de l'opposition municipale qui s'étaient aperçus de la filouterie. Grâce au label « Ville touristique », Michel Sapin et ses adjoints bénéficiaient d'une indemnité majorée. Or en 2009, les règles concernant cette étiquette ont changé. C'est désormais, la préfecture qui choisit les communes qui pourront être labellisées « Ville touristique ».
Bien que la procédure ait changé au cours de son mandat, Michel Sapin a continué de percevoir une indemnité majorée. Une fois dénoncée lors d'un conseil municipal, l'équipe communale n'a rien trouvé de mieux, alors qu'elle perdait le bénéfice de cet avantage, de faire voter une augmentation de son indemnité censée compenser celle perdue avec le label.
Ce tour de passe-passe n'a pas eu l'heur de plaire au tribunal administratif qui est donc entré en voie de condamnation ce jeudi matin. Tous ont été condamnés à payer 100 000 euros au total. C'est Michel Sapin qui devra s'acquitter de la plus grosse partie. En effet, il avait perçu l'indemnité la plus élevée en tant que maire de 2008 à 2012.



Sarkozy : « Ceux qui pensent me décourager se décourageront avant moi » ou ce que peut faire l’orgueil d’un homme ivre de pouvoir est sans limite !

Le meeting de Nicolas Sarkozy à Marcq-en-Baroeul dans le Nord. - FRANCOIS LO PRESTI
Politique

Face aux affaires, Sarkozy l’assure, il ne reculera pas devant «la bassesse, la calomnie et la trahison»


JUSTICE Le candidat à la primaire des Républicains affirme avoir « le cuir épais »…
 
Même pas peur. Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite pour 2017, a affirmé qu’il ne se laisserait « pas impressionner par la moindre manœuvre, aussi grossière soit-elle », ni par « la bassesse, la calomnie et la trahison », mercredi lors d’un meeting à Chantilly, dans l’Oise.
Alors que son ex-conseiller Patrick Buisson publie ce jeudi un brûlot contre lui, que le carnet d’un ex-dignitaire du régime libyen de Mouammar Kadhafi, mentionnant une série de versements à son profit pour la présidentielle de 2007, a été transmis aux enquêteurs, qu’un autre de ses proches a été à son tour mis en examen, l’ancien chef de l’Etat a assuré que « rien » ne le ferait « dévier de [son] engagement pour la France ».

Il ne peut y avoir de place pour la faiblesse

« Rien ne me détournera de mon projet. Rien ne me dissuadera de tout donner pour le peuple de France. Rien », a insisté le candidat, distancé par son principal concurrent Alain Juppé, donné vainqueur du scrutin par les sondages. « Quand on est candidat à la présidence de la République, on doit avoir le cuir épais. Très épais », a-t-il lancé. « Quand on aspire à conduire le destin de notre pays, on ne se laisse pas impressionner par la moindre manœuvre, aussi grossière soit-elle ».
« Quand on sait l’ampleur des défis que notre pays doit relever, on ne recule pas, même devant la bassesse, même devant l’outrance, même devant la calomnie, même devant la trahison. Au contraire, on est fort, parce qu’on sait qu’il ne peut y avoir de place pour la faiblesse pour celui qui veut vraiment changer notre pays. »

L’ancien président se compare à ses prédécesseurs

« Ceux qui pensent pouvoir m’atteindre doivent savoir que j’ai une capacité de résistance, une détermination et une volonté que l’expérience du pouvoir et de la vie n’a eu de cesse de renforcer. Je ne suis d’ailleurs pas le premier à subir de telles attaques. Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et même François Mitterrand ont eu leur lot de caricatures, d’insultes, de coups bas », a-t-il fait remarquer.
« Ma sérénité et mon sang-froid sont, au minimum, égaux à ceux dont ils ont su faire preuve à l’époque. Ceux qui pensent pouvoir me décourager doivent savoir qu’ils se décourageront avant moi. Ceux qui veulent démobiliser notre électorat doivent savoir que je (…) ne laisserai personne vous dire ce qu’il faut penser. Les débats qui seraient acceptables et ceux qui ne le seraient pas », a-t-il également affirmé.
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Il ne se défend même pas, tant que çà, car « il se croit blanc comme neige ou innocent comme l’agneau qui vient de naitre » malgré les casseroles qu’il traine, malgré les mensonges et ces multiples promesses non tenues !

Malgré qu’il nie les évidences comme ces dépenses somptuaires (exemple parmi tant d’autres cette Sté BIGMALION) qu’il ne disait pas connaître, ni au courant des irrégularités commises « même le nez dedans sur chaque problème » c’est le monsieur qui ne savait rien,  mais qui vous regarde dans les yeux sans les baisser en vous disant « vous croyiez que moi je m’abaisserais à cela » avec un aplomb inébranlable!

Et s’il n’y avait que çà, mais liste est longue ou son nom apparaît, inutile de ressasser les faits de ce « Mr le champion des non lieux comme il se plait à le dire », en se moquant, avec arrogance, il n’y a pourtant pas de quoi être fier, car des éléments douteux le concernant avaient nécessité ces enquêtes ?!
Heureusement qu’il y a en France une justice d’une lenteur exceptionnelle pour tous ces politiciens élus de tous bords qui en fait les protège indirectement mieux que les français lambda !

Tout le monde politique est sclérosé que ce soit sous les quinquennats sarkozien ou hollandais, là est un des problèmes importants de cette V eme république et les français ont tendance à revoter pour les mêmes en plus ?!

Il faut que les français changent çà par leurs votes car pour l’instant c’est le dernier pouvoir qui leur reste !

Est-ce là que l’on appelle « république bananière » : état, gouvernement corrompu ou l’on met en place les amis, car avec ces multiples histoires politico judiciaire on a le choix ?!

Société

Trafic d'influence: Bernard Squarcini mis en examen


JUSTICE Il avait été placé en garde à vue lundi…
Bernard Squarcini a été mis en examen et place sous contrôle judiciaire ce mercredi, notamment pour violation du secret a annoncé son avocat. L’ancien patron du renseignement intérieur avait été placé lundi en garde à vue par les enquêteurs de l’Inspection générale de la police nationale, dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de trafic d’influence depuis sa reconversion dans le privé.
Un policier en poste à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), proche de Bernard Squarcini, doit aussi être présenté aux juges d’instruction financiers, selon la source.
Mêlés à l’affaire, l’ex-patron de la police judiciaire parisienne Christian Flaesch, un ancien magistrat aujourd’hui cadre sécurité chez LVMH, ainsi qu’un autre ancien cadre de ce groupe de luxe ont été, à l’issue de leur garde à vue mardi soir, convoqués ultérieurement chez les juges pour de possibles mises en examen.




Pour reprendre ce que dit P.BUISSON qui vient de jeter un pavé dans le marigot sarkozien (dont il a faisait partie d'ailleurs..!)

Pour Buisson, la droite pourrait être "à nouveau cocue" si Sarkozy gagne


Dans "Valeurs actuelles", l'ancienne éminence grise de Nicolas Sarkozy voit dans l'ancien locataire de l'Élysée et dans l'actuel des "nains politiques".

« Tout le pari de Sarkozy repose sur l'idée que l'électorat français de droite est toujours le plus bête du monde et aspire à le rester. Croire que, élu contre Marine Le Pen, avec comme Premier ministre François Baroin, le déconstructeur de crèches, Nicolas Sarkozy fera une politique de droite relève soit d'une insondable bêtise, soit d'une extrême candeur », déclare le politologue et historien, qui publie jeudi un livre explosif, La Cause du peuple (Perrin), où il règle ses comptes avec l'ancien chef de l'État.
 - Patrick Buisson, le concierge de Nicolas Sarkozy
« Le pire pour la droite, en 2017, ce ne serait pas de perdre : ce serait d'être une nouvelle fois cocue », ajoute cet ancien conseiller, disgracié et condamné pour atteinte à la vie privée après avoir enregistré longuement à son insu l'ex-président. Voyant en Nicolas Sarkozy et son successeur François Hollande « des nains politiques », il affirme que « les Français ne veulent ni d'un ludion narcissique aux Ray-Ban d'aviateur, ni d'un Félix Faure en scooter en butte, à minuit, au démon de midi ».

Plus d'immigration sous Sarkozy que sous Jospin

À ses yeux, « la défaite de Sarkozy à la primaire de la droite entraînera presque automatiquement le renoncement de Hollande à sa propre candidature » et « si Sarkozy sort vainqueur », « on aura droit, à partir de février 2017, à une pyrotechnie politico-judiciaire », avec Hollande en « premier artificier », « depuis l'Élysée ». Buisson, qui dit n'éprouver « pas le moins du monde » de « ressentiment » à l'égard de l'ex-président, affirme par ailleurs que « jamais le nombre d'entrées régulières et irrégulières d'immigrés n'aura été aussi élevé que sous le mandat de Nicolas Sarkozy » (2007-2012). « On a régularisé à tour de bras ! Mais dans le plus grand secret. Plus que sous Jospin [...], mais sans la publicité et la polémique qu'avait suscitées, à l'époque, la circulaire Chevènement », accuse-t-il.
Quant au Front national, il est « socialement nécessaire », car « il offre un exutoire à la souffrance de la France des invisibles », mais « politiquement inutile », souligne M. Buisson. Surtout, « il offre un repoussoir très utile à la classe dirigeante » et « lui permet de se survivre à bon compte ». À ses yeux, « paradoxalement, le vote FN est encore la meilleure assurance-vie du système ».
Interrogé sur les enregistrements clandestins qu'il a faits de Nicolas Sarkozy, il se justifie : « Le fait d'enregistrer certains de ces échanges était pour moi une garantie. Celle de pouvoir disposer d'un verbatim fidèle et d'accomplir mon travail en fournissant les arguments et les éléments de langage les plus appropriés. »



N.SARKOZY vient peut-être de comprendre que sa réélection et même la primaire LR ne sera pas un long fleuve tranquille (mais il l’a bien cherché ..!)


Nicolas Sarkozy : les révélations "dévastatrices" de Patrick Buisson


Le site de "L'Express" publie des extraits de "La Cause du peuple" en librairie ce jeudi. Des passages ont également fuité sur la Toile et les réseaux sociaux.


Son nom rime avec trahison. En 2007, Nicolas Sarkozy avait fait de lui son conseiller pour accéder à l'Élysée. Sept ans plus tard, Le Point révélait les pratiques déloyales de Patrick Buisson, auteur d'une série d'enregistrements du président à l'insu de ce dernier lorsqu'il œuvrait au 55, rue du Faubourg-Saint-Honoré. En pleine campagne de la primaire de la droite, l'ancien directeur de Minute, aujourd'hui répudié, sort d'un long silence avec La Cause du peuple, un ouvrage volumineux de 464 pages au titre provocateur.

Retour en septembre 2014. Invité du JT de 20 heures de France 2, l'ex-chef de l'État s'exprime sans détour au sujet de son ancien mentor : « Dans ma vie, j'en ai connu des trahisons. Mais comme celle de Patrick Buisson… (Il marque une pause) Rarement… » À l'époque, l'intéressé, qui s'abstient de tout commentaire, préfère se faire oublier. Plus tard, il déclarera : « J'admets la rupture, mais pourquoi la défroque de l'ignominie ? » Lui ne voit dans cette mise au placard qu'une stratégie politique. Ni plus ni moins. « Sarkozy sait que la présence de Marine Le Pen au second tour de la prochaine présidentielle est acquise, on jette donc la ligne Buisson aux poubelles de l'histoire. Mon utilité devient nulle. »

« Je ne suis pas Valérie Trierweiler »


Le tribunal de grande instance de Paris condamne rapidement le journaliste – déjà mis en examen dans l'affaire des sondages de l'Élysée – à verser 20 000 euros à Nicolas Sarkozy et à Carla Bruni pour atteinte à la vie privée, mais aussi et surtout parce qu'il a agi sans le « consentement » de l'ex-président, soit « un trouble manifestement illicite ». Patrick Buisson prendra soin d'indiquer que seul le chèque au nom de la première dame a été encaissé…

Depuis la fin du quinquennat 2007-2012, des maisons d'édition, parmi lesquelles Albin Michel, approchent ce précieux témoin. Jusqu'ici silencieux, il décide de substituer la plume à la parole, se donne un an pour rédiger un livre longtemps gardé secret et dépose le titre, pied de nez manifeste aux maoïstes. Le manuscrit atterrit finalement aux éditions Perrin, avec pour sous-titre sulfureux « L'histoire interdite de la présidence Sarkozy » et pour ligne de conduite : « Je ne suis pas Valérie Trierweiler ». Loin d'avoir accouché d'une « chronique malveillante », l'ancien conseiller livre ici réflexions et anecdotes. Ne figure dans La Cause du peuple aucune information susceptible de déférer qui que ce soit devant la justice. Du moins pour cette fois. Car, à en croire L'Express, qui s'est procuré le recueil en exclusivité, cette réserve d'aujourd'hui vaut sans conteste « d'avertissement pour demain ».

Réponse minimaliste de Nicolas Sarkozy le 26 septembre sur Europe 1 : « Ça ne m'intéresse nullement. »

Sur la compagne du candidat, Patrick Buisson écrit : « [Carla] a eu un rôle politique considérable, et un rôle sur Nicolas Sarkozy, car l'intime a privatisé la fonction. » À son propre sujet, il confie : « Si j'ai tout enregistré, c'est donc que ce que je dis est vrai. » Dès le prologue, l'auteur justifie ses agissements dans un plaidoyer interminable de onze pages : « Le fait d'enregistrer certaines réunions importantes était pour moi la garantie de pouvoir disposer d'un verbatim fidèle et d'accomplir mon travail en fournissant les arguments et les éléments de langage les plus appropriés. […] Et, s'il y avait bien réfléchi, Nicolas Sarkozy aurait eu d'autant moins de raisons de s'en formaliser que de notre collaboration je n'avais pas tiré la matière d'un ouvrage à chaud, comme il en alla d'un grand nombre de ses conseillers et de ses ministres dans l'année qui suivit sa défaite. »

La jeunesse instrumentalisée


Une des révélations de ce récit concerne les manifestations anti-CPE de 2006, qui voit celui qui n'est encore que ministre de l'Intérieur s'opposer au Premier ministre d'alors, Dominique de Villepin. celui-ci doit faire face à la fronde de la jeunesse en raison d'un contrat censé favoriser leur entrée dans le monde du travail. L'une des manifestations, le 26 mars, se termine par des émeutes aux Invalides, à Paris. « Pour Nicolas Sarkozy, les Invalides furent l'équivalent d'Austerlitz pour Napoléon Bonaparte, écrit Patrick Buisson (...) À tout le moins s'il faut en croire l'histoire qu'il aimait à raconter en petit comité : Nous avions pris la décision de laisser les bandes de blacks et de beurs agresser les jeunes Blancs aux Invalides, tout en informant les photographes de Paris Match de la probabilité de sérieux incidents. »

« Nous avions tremblé à l'idée qu'il puisse y avoir un blessé grave. Mais, au fond, ça valait la peine d'endurer pendant une demi-journée les sarcasmes des médias », aurait ajouté M. Sarkozy, toujours selon l'ancien directeur de Minute. M. Buisson lui fait également dire, lors d'une autre manifestation anti-CPE : « On laissera (les casseurs) faire leurs courses chez Darty et à Go Sport. » Le ministre de l'Intérieur était ensuite apparu sur les lieux, « fier de montrer à quel point il maîtrisait la situation face à un Premier ministre englué dans un affrontement mortifère avec la jeunesse ».

« Des valeurs communes avec le FN »


Patrick Buisson revient aussi sur « les accointances de Nicolas Sarkozy avec le Front national ». Du début à la fin de leur collaboration, l'historien affirme que la position de son ex-mentor à l'égard du FN n'a pas évolué. « Les valeurs du Front national sont celles de tous les Français ; c'est la manière dont le FN les exprime qui est choquante. Les Français n'aiment pas les plats trop pimentés qui emportent la gueule », aurait lancé l'ancien président lors d'une réunion en 2005. Puis, en 2012, s'emportant contre François Fillon qui évoque « l'incompatibilité des valeurs » entre le FN et la droite républicaine, le président-candidat questionne : « Qu'est-ce qu'il raconte, Fillon ? Bien sûr que nous avons des valeurs communes avec le FN.

Une chose demeure certaine : Patrick Buisson ne s'engagera pas dans la joute des 20 et 27 novembre prochains. Lui qui a fait de l'analyse politique sa marotte n'ira même pas aux urnes à l'occasion de la primaire. L'élection présidentielle relève pour lui de l'énigme, du mystère. Il ignore qui va l'emporter. Ce livre sera son unique engagement du moment. Le résultat, écrit L'Express, est « dévastateur ».







mercredi 28 septembre 2016

Les aventures Sarkozienne et magouilles en tous genres comme des séries américaines à épisodes sans fin !



Politique

Libye: Un carnet recense le financement libyen de Sarkozy en 2007


LIBYE Le carnet de notes a été saisi par la justice...

Un simple petit carnet de notes pourrait constituer la première preuve tangible de versements libyens pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

Ce mardi, Mediapart révèle que dans ce carnet, qui appartenait à l’ancien ministre du Pétrole libyen Choukri Ghanem (2006-2011), est évoqué le versement de 6,5 millions d’euros à l’ancien chef de l’Etat français.

« Au moins » 6,5 millions d’euros transférés


Ces notes, dont l’existence a été confirmée au Monde par une source judiciaire, sont actuellement entre les mains de la justice française. Choukri Ghanem, qui a fui le régime en 2011, aurait consigné dans ce cahier le compte-rendu de réunions au cours desquelles des membres haut placés du régime auraient évoqué les sommes accordées au futur président de la République française.

Mediapart revient notamment sur une réunion datée du 29 avril 2007 lors de laquelle Bachir Saleh, le directeur de cabinet du « Guide » libyen et patron de l’un des fonds souverains du pays, le Libyan Africa Portfolio (LAP), dit avoir transféré 1,5 million d’euros au candidat UMP le fils de Mouammar Kadhafi, Saïf al-Islam, 3 millions d’euros, et Abdallah Senoussi, le chef des services secrets intérieurs libyens, la somme de 2 millions d’euros.

Selon les calculs de Mediapart, « au moins » 6,5 millions d’euros qui auraient donc été transférés de Tripoli jusqu’à Paris.

Un financement de 50 millions ?


Au lendemain de la publication par Mediapart d’un document officiel libyen, qui « prouve qu’on est en présence d’une affaire d’Etat », Choukri Ghanem alors en exil en Autriche, a été retrouvé noyé le 29 avril 2012 dans le Danube, à Vienne. La police autrichienne a conclu à une mort accidentelle consécutive à une crise cardiaque mais la date de son décès pose question.

Ce document, qui date de 2006, évoque l’accord de principe de la Libye pour financer à hauteur de 50 millions d’euros la campagne électorale de Sarkozy. L’authenticité de ce document a toujours été démentie par Nicolas Sarkozy, qui avait attaqué Mediapart en 2012 pour faux et usage et de faux. La justice avait alors tranché en faveur du pure player, estimant que le document n’a pas été falsifié.

Depuis 2013, les juges financiers enquêtent sur ce possible financement illégal après les accusations de l’homme d’affaires Ziad Takieddine.
 



(Proverbe latin. Ce proverbe serait une réponse de Vespasien à son fils : ce dernier lui reprochait l’instauration d’une taxe sur les toilettes publiques.)






mardi 27 septembre 2016

Pauvres français qui sont si mal loti par ce genre de politiciens à orgueil démesuré !

S'il est élu, Nicolas Sarkozy promet un coup de pouce pour les agriculteurs


"Il y aura 34 milliards de baisse des charges pour tous les secteurs, dont l'agriculture", a promis le candidat à la primaire de la droite.

Nicolas Sarkozy a promis lundi aux agriculteurs une baisse massive des charges et une suppression des normes françaises « supérieures » à la moyenne européenne. En juillet 2017, si le candidat à la primaire de la droite est élu à l'Élysée, « il y aura 34 milliards de baisse des charges pour tous les secteurs, dont l'agriculture », a-t-il dit lors d'une table ronde avec des agriculteurs, au cours d'un déplacement dans le bocage normand, autour de Dozulé (Calvados).
Pour redonner de la compétitivité à l'agriculture, « on supprime le CICE (crédit d'impôt compétitivité emploi, instauré par François Hollande, NDLR) et on ajoute 17 milliards, ce sera une aide massive », a indiqué l'ancien président de la République. Il veut aussi, dès l'été 2017, une « loi de portée générale abrogeant toute norme française supérieure aux normes européennes », tous secteurs confondus également et en particulier pour l'agriculture. Il a indiqué vouloir aussi que la gestion de l'eau revienne au ministère de l'Agriculture et que les préfets aient une latitude d'application de 20 % pour tenir compte des spécificités géographiques locales.

« Porte-parole de la France silencieuse »

Devant les militants du parti Les Républicains à Dozulé, Nicolas Sarkozy a affirmé vouloir rétablir plus d'équilibre budgétaire entre villes et campagnes. « Après avoir tant fait pour les quartiers, la société française a collectivement sous-estimé la désespérance de nos campagnes », a-t-il dit, promettant « un effort d'une dizaine de milliards pour la ruralité, notamment en matière d'infrastructures, de routes, de réseaux numériques et de santé. « Dans le quinquennat qui vient, à un euro public investi pour la ville correspondra un euro pour la ruralité », a-t-il lancé.
Se présentant comme le « porte-parole de la France silencieuse », Nicolas Sarkozy a été très applaudi quand il abordé ses thèmes favoris concernant l'identité, le « roman national », le refus des communautarismes, et l'assistanat. « Le devoir de travailler est toujours supérieur au droit d'être assisté », a-t-il affirmé. Abordant aussi la question des handicapés, un autre thème de son déplacement, il a estimé qu'il ne fallait pas les renvoyer uniquement vers le secteur spécialisé. « Pour abattre les murs du handicap, il faut permettre aux handicapés de devenir des concitoyens actifs », a-t-il estimé en promettant de leur garantir « l'accès à la formation professionnelle et à l'emploi ».