Paris: Ce que
l'on sait sur la fausse alerte à l’attentat dans le 1er arrondissement
TERRORISME Une vaste
intervention a eu lieu ce samedi après-midi dans le 1er arrondissement de
Paris, à la suite de plusieurs alertes téléphoniques…
« Fin de l’intervention des forces de l’ordre - Levée de doute effectuée, aucun danger à signaler ». La préfecture de police a mis fin par ce tweet à une grosse demi-heure d’affolement.
Ce samedi après-midi peu après 16h, l’application SAIP, visant à alerter la population en cas d’attentat, a été déclenchée signalant « une intervention en cours des forces de l’ordre et des secours suite à un attentat » aux abords de l’église Saint-Leu située au 92 rue Saint-Denis dans le quartier Etienne Marcel du 1er arrondissement de Paris.
Une centaine d’intervenants déployés sur
place
Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l’Intérieur, présent sur les lieux à la fin de l’intervention a tenu à « souligner la réactivité des primo intervenants et le calme des premiers évacués qui ont parfaitement suivi le dispositif de sécurité (…) l’important c’est que ça se termine et que ça se termine bien ». Les effectifs déployés étaient composés d’une « centaine d’hommes de la sécurité publique et de la circulation », de plus de « deux demi-compagnies de CRS en réserve d’intervention dans le cadre des journées du patrimoine et d’une vingtaine d’hommes de la BRI ».
Si les causes de l’intervention restent à déterminer, le porte-parole de l’Intérieur a précisé que l’intervention faisait suite à une alerte donnée par téléphone à trois reprises : « On pense à un appel de toute bonne foi et absolument pas à un appel malveillant ». « On va essayer de retrouver ces appelants via leurs numéros et leur demander exactement ce qu’ils ont constaté », a-t-il ajouté.
Pourquoi l’application SAIP s’est-elle
déclenchée ?
Anxiogène ou « trop » efficace ? Avant même le premier tweet envoyé par la préfecture, plusieurs internautes ont fait état du déclenchement de l’application SAIP, chargée d’alerter la population en cas de situation de crise. Contacté, le ministère de l’Intérieur a tenu à préciser : « L’application vise à ce que les gens à proximité d’une zone déterminée par le préfet se mettent ou restent à l’abri. Elle a été déclenchée aujourd’hui pour que les personnes présentes dans le périmètre de l’église s’en tiennent éloignées (…) c’est donc bien une application d’alerte mais elle ne se substitue pas aux médias, aux réseaux sociaux ou autres sources d’information officielles ».
Le principe de
précaution et la réaction rapide des forces de police ont joué à fond (avec une couche de « paranoïa »
ambiante) assez normale en ces temps de risques terroristes exacerbés et
surtout soulignés par nos autorités et dirigeants au plus haut de l’état !
De toute façon
qu’aurait-on dit si les forces de l’ordre avaient trainées à venir, on les critique
déjà assez leur manque de réaction (suite
aux précédents attentats) d’ailleurs à titre d’exemple : le signalement fait de la fameuse voiture aux
bonbonnes de gaz n’a pas déclenchée un déplacement, ni alerte rapide, de la
police !?
Quant à l’application
SAIP (alerte attentat) via
smartphone, elle peut être anxiogène et entrainer une certaine panique, mais
pour autant pas totalement inutile !
Pour le reste, on ne
pourra pas empêcher les fausses alertes téléphoniques ou autres via médias ou
réseaux sociaux divers sur internet ou
celles malveillantes pour déclencher des mouvements de paniques (pouvant aussi désorganiser les forces
dédiés à la lutte anti attentat et même pour en cacher un vrai parallèlement !)
La seule parade,
c’est d’intensifier la lutte interne par des enquêtes de renseignements
pointues contre cette radicalisation de jeunes (ou autres) via réseaux sociaux internet et dans les lieux connus ou
supposés ou ils peuvent se cacher au milieu de communautés diverses qui ne se
méfient pas, ou qui ne veulent pas voir ou prendre conscience du risque
potentiel !
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