S'il est
élu, Nicolas Sarkozy promet un coup de pouce pour les agriculteurs
"Il y
aura 34 milliards de baisse des charges pour tous les secteurs, dont
l'agriculture", a promis le candidat à la primaire de la droite.
Nicolas Sarkozy
a promis lundi aux agriculteurs une baisse massive des charges et une
suppression des normes françaises « supérieures » à la moyenne
européenne. En juillet 2017, si le candidat à la primaire de la droite est élu
à l'Élysée, « il y aura 34 milliards de baisse des charges pour tous les
secteurs, dont l'agriculture », a-t-il dit lors d'une table ronde avec des
agriculteurs, au cours d'un déplacement dans le bocage normand, autour de
Dozulé (Calvados).Pour redonner de la compétitivité à l'agriculture, « on supprime le CICE (crédit d'impôt compétitivité emploi, instauré par François Hollande, NDLR) et on ajoute 17 milliards, ce sera une aide massive », a indiqué l'ancien président de la République. Il veut aussi, dès l'été 2017, une « loi de portée générale abrogeant toute norme française supérieure aux normes européennes », tous secteurs confondus également et en particulier pour l'agriculture. Il a indiqué vouloir aussi que la gestion de l'eau revienne au ministère de l'Agriculture et que les préfets aient une latitude d'application de 20 % pour tenir compte des spécificités géographiques locales.
« Porte-parole
de la France silencieuse »
Devant les militants du parti Les Républicains
à Dozulé, Nicolas Sarkozy a affirmé vouloir rétablir plus d'équilibre
budgétaire entre villes et campagnes. « Après avoir tant fait pour les
quartiers, la société française a collectivement sous-estimé la désespérance de
nos campagnes », a-t-il dit, promettant « un effort d'une dizaine de
milliards pour la ruralité, notamment en matière d'infrastructures, de routes,
de réseaux numériques et de santé. « Dans le quinquennat qui vient, à un
euro public investi pour la ville correspondra un euro pour la ruralité »,
a-t-il lancé.Se présentant comme le « porte-parole de la France silencieuse », Nicolas Sarkozy a été très applaudi quand il abordé ses thèmes favoris concernant l'identité, le « roman national », le refus des communautarismes, et l'assistanat. « Le devoir de travailler est toujours supérieur au droit d'être assisté », a-t-il affirmé. Abordant aussi la question des handicapés, un autre thème de son déplacement, il a estimé qu'il ne fallait pas les renvoyer uniquement vers le secteur spécialisé. « Pour abattre les murs du handicap, il faut permettre aux handicapés de devenir des concitoyens actifs », a-t-il estimé en promettant de leur garantir « l'accès à la formation professionnelle et à l'emploi ».
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