Monde
Hollande sur
la Syrie: «Ça suffit»
ONU A la tribune
des Nations Unis ce mardi, le président Français a appelé la communauté
internationale à mettre fin au conflit syrien mais s'est également exprimé sur
la situation préoccupante en RDC...
François Hollande était de passage à l'ONU mardi et en a profité pour s’exprimer sur plusieurs sujets chauds de l’actualité internationale. Syrie, Irak, République démocratique du Congo (RDC), tout y est passé. On vous résume ça.
Syrie
« Je n’ai qu’un seul mot à dire : ça suffit ! », a lancé le chef de l’Etat français, depuis la tribune de l’ONU. Est visé le régime syrien, « responsable » selon François Hollande de « l’échec » du cessez-le-feu conclu sous l’égide des Etats-Unis et la Russie. « La tragédie syrienne sera devant l’Histoire une honte pour la communauté internationale si nous n’y mettons pas fin rapidement », a-t-il affirmé en qualifiant Alep (nord de la Syrie) de « ville aujourd’hui martyre ». Le président a dressé un noir tableau de la situation. « Des milliers d’enfants sont écrasés sous les bombes, des populations entières sont affamées et des convois humanitaires attaqués, des armes chimiques sont utilisées ».
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Irak
« Aujourd’hui même, [une] batterie d’artillerie a été mise en place au nord de Mossoul et est prête à servir pour la reconquête de Mossoul », tenue depuis 2014 par Daesh, a indiqué François Hollande lors d’une conférence de presse en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Le président avait annoncé en juillet l’envoi de ces pièces d’artillerie à l’armée irakienne et de conseillers militaires français pour les assister. « Aujourd’hui même, le groupe aéroporté, donc le porte-avions Charles de Gaulle [et son escorte navale, ndlr], a appareillé et se dirige vers la zone concernée », a-t-il également confirmé.
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République démocratique du Congo
« La constitution doit être respectée, les élections doivent se tenir », a martelé François Hollande lors de la même conférence de presse. Rappelant qu’il s’était rendu au sommet de la Francophonie organisé en octobre 2012 à Kinshasa même s’il avait « hésité » à le faire, François Hollande a confié avoir déjà dit à l’époque « au président [Joseph] Kabila que nous ne transigerions pas sur les élections, leur date et le processus constitutionnel ». « Il s’est produit des violences en République démocratique du Congo qui sont inadmissibles, insupportables », a-t-il souligné. « Le principal parti d’opposition a vu son siège brûler », a ajouté François Hollande avant de marteler : « Dans aucun pays on ne peut accepter de tels comportements, de tels agissements, donc je veux ici les dénoncer. » De là à ce que ça fasse plier Kabila…
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