jeudi 31 octobre 2019

Ce n'est pas nous, ce sont les autres, qui nous ont élus, donc les français gogos...


Coignard – Valls et Hollande : le retour des frères ennemis

CHRONIQUE. En tournée médiatique, l'ancien président socialiste et son ex-Premier ministre sont toujours aussi indulgents pour eux-mêmes.

Depuis quelques jours, ils tentent de se rappeler au bon souvenir des Français. François Hollande fait la promotion de son nouveau livre, Répondre à la crise démocratique (Fayard), des considérations sur les institutions qui ne volent pas très haut. La durée du mandat présidentiel ? Sept ans, c'est trop, cinq ans, ce n'est pas assez, choisissons donc six ans ! On a connu réflexion plus approfondie. Le droit de dissolution ? Supprimé. Le Premier ministre aussi. Les juristes les plus audacieux sont convaincus qu'il ne faut toucher à la Constitution de la Ve République que d'une main tremblante mais l'ancien chef de l'État, lui, envisage en toute bonhomie un massacre à la tronçonneuse.
Manuel Valls lui répond indirectement. Lui aussi fait le tour des médias à l'occasion d'un séjour à Paris. Il n'a rien à vendre, mais beaucoup à critiquer. Il dit entretenir une relation « apaisée » avec François Hollande. Mais c'est plus fort que lui. Supprimer le Premier ministre ? Il fait la moue lors d'une interview sur BFM TV : « Je ne pense pas que cette proposition aille dans le bon sens. » Et rappelle, avec raison, qu'il ne faut pas bricoler avec la Constitution. Non sans avoir au préalable porté un jugement sévère sur l'ex-président, qui, à ses yeux, le fut si peu. Choisir d'être « normal » s'est révélé, selon lui, une posture désastreuse dès le début.
Valls : « Jean-Michel Blanquer est un grand ministre »

Normal, peut-être, humble, certainement pas !

Une relation « apaisée », vraiment ? Ce n'est pas la première fois que Manuel Valls porte, à froid, un jugement sévère sur son ancien patron. « Les cinq années de pouvoir ont été redoutables. Je n'en pouvais plus. Le PS était mort. François a été élu sur un malentendu. Il fallait tout péter, tout casser. Il ne l'a pas fait », disait-il au printemps dernier dans L'Obs.
Le principal intéressé, lui, ne se résout pas à une telle analyse. Il n'arrive pas à se défaire de son rêve de grand retour, par la porte, par la fenêtre, par n'importe quel interstice qui pourrait se présenter. La France débat sur la laïcité, sur son modèle de protection sociale, sur sa place dans l'Europe, mais François Hollande pinaille sur la durée du mandat et la structure de tête de l'exécutif. Comme pour suggérer que si son quinquennat a été un désastre, ce n'est nullement sa faute mais celle des institutions. Normal, peut-être, mais humble, certainement pas !
Quant à son ancien Premier ministre, il constate avec satisfaction qu'il avait « raison sur un certain nombre de sujets ». L'un comme l'autre, donc, assume une posture bien française : ni responsable ni coupable, bien au contraire.
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F.HOLLANDE élu en plus par défaut du fait de la défection de DSK et VALLS nommé par le président pour essayer de compenser la médiocrité d'AYRAULT 1er ministre de son quinquennat déplorable, de président qui a jeté l'éponge avant la fin !

Quant à VALLS, il a fui vers son pays d'origine et même épousé une ressortissante de Barcelone riche à million !

Alors ils ne manquent pas d'air et n'ont pas d'amour propre, l'ex président qui voudrait bien revenir en faisant une constitution nouvelle avec un mandat de 6 ans et pas de 1er ministre pour jouer au monarque absolu !?

Il n'y a vraiment qu'en France que l'on voit des politiciens ex élus de notre état gonflés d’orgueil comme des baudruches se montrer malgré leurs échecs retentissants et après être rejetés par les français !?

Alors avec cette ancienne classe politique sclérosée, on comprend mieux que les français voulaient du changement ont pris le 1er venu opportuniste qui se trouvait là, au bon moment cet inconnu, un nouveau, E. MACRON qui a presque enfoncé une porte ouverte, sans trop d'effort étant donné la médiocrité des autres PS/LR/EELV/RN/LFI d'extrême gauche !

De là à dire qu'ils ont fait le bon choix, c'est une autre affaire à vérifier en 2022..?!

Jdeclef 31/10/2019 14h45

E.MACRON ne fait que botter en touche et éluder la question du voile et de cette religion en général !


Immigration, laïcité... Emmanuel Macron se dévoile

Dans des confidences à nos confrères de « Valeurs actuelles », le président de la République donne son avis sur l'immigration et le port du voile.


Sur la laïcité, Emmanuel Macron voulait « prendre son temps » pour ne pas être « complice d'une confusion collective ». Une confusion collective largement entretenue par le coup d'éclat ô combien médiatique de l'élu du Rassemblement national Julien Odoul sur le port du voile des accompagnatrices scolaires, mais entretenue aussi par la majorité elle-même après l'altercation entre le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer et le député de La République en marche Aurélien Taché. Est-ce donc pour déconcerter ceux qui nourrissent ces débats sans queue ni tête que le président de la République a accepté un entretien – un « tête-à-tête », comme le titre l'hebdomadaire – avec Valeurs actuelles ? Un journal à contretemps de la pensée macronienne sur les sujets d'immigration et de laïcité.
C'est dans le vol retour de son déplacement à Mayotte et à La Réunion que le chef de l'État s'est confié au journal en sirotant un jus de tomate et en mangeant des olives. Cinquante minutes d'échange « à bâtons rompus » pour un recueil de confidences de 11 pages avec lequel Emmanuel Macron entend « sceller véritablement le passage à l'acte II de son quinquennat », selon un de ses proches, et, sans doute aussi, donner le tempo régalien de la prochaine campagne présidentielle. Là où la gauche s'est tuée, la droite gigote encore. Ou plutôt, comme le répète à l'envi le Premier ministre Édouard Philippe, « la poutre [de droite] travaille encore ». En témoigne le vote ce mardi soir au Sénat d'une loi à l'initiative de la droite interdisant le port du voile lors des sorties scolaires. Avec cet entretien, Emmanuel Macron n'entend, lui, laisser aucun espace à « cette poutre de droite », au risque qu'elle lui tombe dessus. Morceaux choisis.

« Il ne faut pas avoir de fantasmes »

Point de révélations ni de prises de position nouvelles dans cet entretien. Emmanuel Macron se contente de noyer le poisson, de défendre son action et de prendre des positions dans la droite ligne de sa politique mêlant fermeté et humanisme. Pour lui, loin d'être submergée, la France fait face à un volume d'immigrés constant : « Il ne faut pas avoir de fantasmes. La France a toujours eu des gens qui venaient pour des raisons familiales, politiques ou économiques. On a toujours eu 10 à 14 % de la population qui était d'origine étrangère. » En revanche, pour lui, quelque chose s'est cassé à la fin des Trente Glorieuses : « la fabrique de l'intégration par le modèle économique ».

« Quand j'arrive, en 2017, les chiffres sont épouvantables »

Sur le sujet, il ne se prive pas de critiquer François Hollande, son prédécesseur : « Quand j'arrive, en 2017, les chiffres sont épouvantables sur l'efficacité des politiques de retour. Il faut aussi regarder en face : au fait migratoire s'additionne le fait religieux. » Et de mettre en garde contre les amalgames : « La peur de l'autre, de l'étranger, dont les pratiques sont différentes, s'est cumulée à la peur du religieux. C'est ça qui peut faire système aujourd'hui. Voilà l'amalgame sur lequel joue Marine Le Pen et auquel je n'adhère pas du tout. C'est un amalgame qui ne va rien régler des problèmes qu'on a depuis trente ans. »

« Cette crise conduit à des formes très dures d'islam politique »

Et le président, qui avait maladroitement déclaré que « le port du voile dans l'espace public n'[était] pas [s]on affaire », accepte de finalement s'étendre sur le sujet : « Vous savez, quand on parle du voile, beaucoup de jeunes femmes qui le portent sont filles ou petites-filles d'immigrés. Elles ne viennent pas d'arriver. C'est l'échec de notre modèle qui se conjugue avec la crise que vit l'islam. » Et de conclure : « Cette crise conduit à des formes très dures d'islam politique. »

« Vous avez des gens qui ne sont pas intégrés, qui sont en sécession de la République »

Macron explique dans Valeurs actuelles cette tendance par « plusieurs phénomènes qui se mélangent », notamment l'échec du modèle d'intégration : « Vous avez des gens qui ne sont pas intégrés, qui sont en sécession de la République, qui se moquent de la religion mais l'utilisent pour provoquer la République. Vous avez typiquement, dans certains quartiers, beaucoup de jeunes filles qui mettent des voiles parce que ça embête le monde. Elles sont petites-filles de l'immigration, mais leurs grands-mères ne portaient pas le voile en arrivant en France. »
Pour le président, de ce point de vue, le chantier prioritaire est l'école : « J'ai une priorité. L'éducation est capitale, et c'est pour ça que j'ai beaucoup utilisé la carte Jean-Michel Blanquer. Les radicaux laissent leurs enfants dans l'école de la République quand elle enseigne bien le calcul, éduque, enseigne les valeurs. Ça rassure les parents et il faut revenir à ce modèle-là. L'école de la République a déjà su enseigner aux petits enfants illettrés de familles catholiques, les avait fait entrer dans la République. » Et de différencier le communautarisme, un « projet politique », de l'islam.

« Mon problème n'est pas la maman qui porte un voile »

Le président revient également sur la question du voile lors des sorties scolaires : « La République doit être intraitable. Mon problème n'est pas la maman qui porte un voile en accompagnant son enfant en sortie scolaire... Celle-là n'est pas perdue : elle a mis son enfant à l'école publique et elle vient faire une sortie scolaire. C'est même par elle qu'on va reconquérir les personnes égarées. »

« Mon principal problème, ce sont les enfants qui sont déscolarisés »

« Le port du voile est­-il compatible avec la culture fran­çaise  ? » l'interroge ensuite le journal. Réponse : « Si c'est son choix, c'est son choix. Si c'est le choix de son mari et qu'elle est opprimée, au moins elle se dit que son enfant va pouvoir choisir et pourra être libre. Mais si on l'humilie... » Et d'ajouter : « Mon principal problème, ce sont les enfants qui sont déscolarisés. Mais l'enfant qui est bien intégré, dont les parents sont musulmans, il n'embête personne. Sa mère a un foulard, elle n'embête personne, on ne peut pas lui dire : Vous, vous n'êtes pas la bienvenue. Ça, c'est une énorme erreur. »

« La Puma, c'est beaucoup plus généreux que l'AME  ! »

À la fin de l'entretien, Emmanuel Macron insiste sur un sujet qui n'est pas un sujet « droits de l'homme » et qu'il veut « régler vite » : « Ce sont les gens qui viennent avec un visa touristique, qui restent trois mois et ensuite se mettent à l'AME. Personne ne défendra ces cas : ils sont indéfendables. » Emmanuel Macron tient également à préciser son diagnostic au sujet de la prestation universelle maladie, dite Puma : « Ce qui ne va pas, c'est que, quand vous demandez l'asile, vous n'êtes pas à l'AME, vous êtes à la Puma. C'est beaucoup plus généreux que l'AME  ! Ce que je veux qu'on fasse, c'est mettre un délai de carence pour réguler cette aide. »
En conclusion, il finit par se justifier sur son long silence lors de la polémique sur le voile : « On a été pendant quinze jours l'otage des deux périls qu'il faut éviter : le communautarisme et le Rassemblement national. Voilà pourquoi je n'ai pas voulu entrer là-dedans. »
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Que ce soit F.HOLLANDE qu'on disait pleutre et incapable de se décider ou "lui" notre président actuel, ils sont pareils et c'est des chefs d'état de la France notre république, mais ils ne méritent pas leurs fonctions que les français leur ont donné par leurs votes lors des élections présidentielles, car ils ne sont pas capables d'affronter ces problèmes à consonance religieuse divers et variés qui augmente depuis trente ans, car il n'y a pas que le voile !

Merci à eux de se réfugier dans leurs tours d'ivoires qui les protègent qui ne veulent pas entendre et comprendre les français lambda majoritairement, et malgré que les religions dans notre monde moderne du XXI eme sèment le trouble dans nos sociétés actuelles et passées par le mystique qui s'infiltre dans la vie quotidienne de nos concitoyens et n'apporte pas la paix, mais le contraire, car les divisant ou les dirigeant vers une régression pernicieuse de notre pays qui va perdre ses libertés ancestrales diverses déjà érodées !

C'est inconcevable et surtout malheureux dans un pays comme le nôtre qui se dit instigateur « des droits de l'homme » ou il faisait bon vivre mais qui s'est dégradé petit à petit, mais plus rapidement, cette dernière décennie !

Mais cela n'est pas le seul cas de la France, l'Europe souffre des mêmes problèmes ainsi que le monde occidental !

Jdeclef 31/10/2019 10h01

mercredi 30 octobre 2019

Non ce n'est pas un dictateur simplement un vieil idiot de tribun aboyeur de foire empêcheur de tourner en rond trublion inutile !


Jean-Luc Mélenchon est-il un « dictateur » ?

Dans « La chute de la maison Mélenchon », le politologue Thomas Guénolé dépeint la France insoumise comme une organisation despotique.

Nombreux sont les cadres de La France insoumise (LFI) à avoir quitté le navire ces deux dernières années. Entre désaccords sur la stratégie politique et, sans doute, pour certains, une part de frustration liée aux places sur la liste aux dernières européennes, tous ont cependant le même dénominateur commun dans leurs réquisitoires : le fonctionnement antidémocratique du mouvement fondé par et pour Jean-Luc Mélenchon à la veille de l'élection présidentielle de 2017. C'est là tout l'objet de l'ouvrage de Thomas Guénolé « La Chute de la maison Mélenchon », qui sera publié le 6 novembre par Albin Michel.
Le politologue est néanmoins un cas à part. Signalé auprès du comité électoral de LFI pour harcèlement sexuel à l'encontre de l'une de ses étudiantes de Sciences po en avril 2019, l'ex-candidat au scrutin européen avait aussitôt clamé son innocence, arguant qu'il s'agissait d'une cabale visant à l'exfiltrer, lui qui avait fait part à plusieurs membres de La France insoumise de ses critiques envers l'organisation. Le tout avant d'attaquer le parti en justice en juin pour dénoncer les conditions de la procédure interne mise en place contre lui et qu'il décrit longuement dans ce livre. « Une grosse crise de parano », se défend l'entourage de Jean-Luc Mélenchon.
Thomas Guénolé poursuit La France insoumise en justice

« Machine à broyer »

Cinq mois plus tard, Thomas Guénolé livre ses vérités sur 250 pages, à propos de la « machine à broyer » que serait la France insoumise. Au centre de ses griefs, le double discours du parti dont il dirigeait, il y a quelques mois encore, l'école de formation : « L'ascension de Jean-Luc Mélenchon est une imposture politique qui se nourrit de l'espoir de millions de Français et du dévouement de milliers de militants (…) Ils plaident pour une véritable démocratie en France, mais La France insoumise est organisée comme une dictature. Ils disent que Jean-Luc Mélenchon n'est ni le gourou ni le chef du mouvement, mais par l'intermédiaire d'hommes de paille il le gouverne en autocrate. Ils prétendent que c'est un « mouvement gazeux » reposant sur l'autogestion des militants, mais statutairement La France insoumise n'a qu'un seul organe, le bureau, expressément doté des pleins pouvoirs. Ils soutiennent le droit au référendum d'initiative citoyenne – le RIC – exigé par les gilets jaunes, mais dans La France insoumise son équivalent n'existe pas. Ils exigent que les droits de l'opposition soient respectés à l'Assemblée nationale, mais, à l'intérieur, ceux qui expriment des critiques sont calomniés, placardisés ou chassés. »
Plus qu'au mouvement lui-même, c'est à l'écosystème Insoumis qu'il s'en prend, jusqu'au Média – où sa femme, Katerina Ryzhakova, travaillait –, que Sophia Chikirou aurait dirigé avec les mêmes méthodes autoritaires. Déballage cathartique ? Règlement de comptes en règle ? Dans tous les cas, La France insoumise s'attendait à un brûlot et a tenté, par l'intermédiaire de ses avocats, de le censurer en en demandant une copie avant parution pour en «  contrôler le contenu et s'assurer de l'absence de propos illicites ». Peut-être la meilleure des promotions…

La France Insoumise, machine « autocratique »

« Jean-Luc Mélenchon dirige La France insoumise en autocrate. Plus précisément, l'appareil est organisé comme une toile d'araignée, au centre de laquelle se trouvent lui et Sophia Chikirou qui décident en symbiose de tout ce qui compte. En règle générale ils se cachent derrière Manuel Bompard, qui, dans ses fonctions de n° 2 de La France insoumise [depuis remplacé à cette fonction par Adrien Quatennens, NDLR], leur sert d'homme à tout faire et de paratonnerre. Par exemple, lorsque l'ex-compagne de Jean-Luc Mélenchon, Pascale Le Néouannic, et son gendre, Gabriel Amard, sont placés en haut de liste des candidats à l'élection européenne de 2019, c'est Bompard et non Mélenchon qui pilote les réunions du comité électoral. Lorsque ensuite des militants s'émeuvent de ce qui apparaît comme du népotisme, c'est l'apparatchik qui défend ces choix. (…) Le verrouillage antidémocratique va très loin du point de vue juridique. La France insoumise est une association, comme la plupart des organisations politiques. Or, l'appareil central LFI refuse à tous les militants le statut d'adhérent. Ainsi ils n'ont aucun moyen de faire valoir leurs droits ou leurs exigences en tant qu'adhérents de l'association. Pendant ce temps, derrière le simulacre de démocratie interne, en réalité il n'existe dans les statuts qu'un seul organe : le bureau, qui est expressément doté des pleins pouvoirs. Ce dernier est composé de Manuel Bompard, l'exécutant en chef de Jean-Luc Mélenchon dans l'appareil ; de Marie-Pierre Oprandi, sa trésorière de longue date ; et de Benoît Schneckenburger, qui est notamment son responsable du service d'ordre. La France insoumise est donc de jure la seule grande organisation politique de France à être dirigée par un organe central unique doté des pleins pouvoirs, et dans laquelle les militants n'ont aucun droit. La démocratie interne est quant à elle un simulacre. L'examen de “l'assemblée représentative” et de “la convention nationale”, qui sont les deux grands raouts récurrents du mouvement, est à cet égard révélateur. Une grande partie de leurs participants est censée être tirée au sort. Or, bien que des dizaines de milliers de personnes soient inscrites sur la plateforme numérique en tant qu'Insoumis, les mêmes ont pu être sélectionnés deux fois de suite, voire trois fois, ce qui laisse dubitatif sur les conditions du “tirage au sort”. Plus largement, ces grandes réunions sont cadenassées du début à la fin. La méthode utilisée est généralement la suivante. En amont, les gens sont invités à adresser individuellement leurs “contributions” à l'appareil central. Une “synthèse” est alors produite par l'appareil en toute opacité : on ne sait ni par qui elle est faite, ni selon quels critères telle contribution est retenue et telle autre mise de côté, ni comment la synthèse départage deux contributions qui se contrediraient sur un thème donné. L'ordre du jour de l'événement est annoncé sans que l'on sache qui a décidé que tel sujet y serait et que tel autre n'y serait pas. Puis se succèdent des discours, des prises de parole et des ateliers Post-it produisant l'illusion d'une délibération collective. Mais ensuite, des textes et décisions écrits à l'avance par l'appareil central sont soumis au vote en bloc – sans possibilité ni de proposer, ni de délibérer, ni de voter des amendements, sauf à la marge. »

Les méthodes de la direction

« Ignorant alors tout de ces délibérations, je réponds au SMS de Manuel Bompard d'envoyer les éléments d'accusation à mon avocat, et que cela débloquerait tout. Refus, et nouvelle tentative pour m'amener à m'asseoir à la table sans mon avocat : “Je veux parler politiquement de ce sujet avec toi”, “Il n'y a aucun piège dans ma démarche”, “La judiciarisation de la question n'apportera rien de bon pour personne”, “Je te propose juste qu'on en parle tranquillement”… Le fait qu'une instance de La France insoumise me juge coupable d'un délit relevant du pénal ne serait donc pas, de leur part à eux, une judiciarisation. Le refus de me donner accès aux éléments d'accusation relèverait d'un dialogue tranquille. Le refus de mon droit à un avocat ne serait pas une menace en soi. Me sentant pris pour un imbécile, je ne réponds pas immédiatement. Le soir venu, il me relance. Les échanges de SMS du lendemain, mercredi 17 avril, tournent au dialogue de sourds. De mon côté, je répète en boucle qu'il faut communiquer à mon avocat tous les éléments d'accusation. De son côté, au fil des SMS, Manuel Bompard semble passer successivement par tous les registres pour obtenir qu'on se voie sans témoin et sans mon avocat : l'appel culpabilisant à la responsabilité politique ; l'appel outragé à la loyauté militante ; la menace voilée ; la menace non voilée. De fait, de guerre lasse, il finit par me menacer explicitement : “Dans l'absence d'une possibilité de discussion, je vais être obligé d'informer le comité électoral que tu as décliné les propositions de rencontre. C'est à lui désormais de prendre une décision avec l'ensemble des éléments qu'il a pu réunir. Je pense sincèrement que c'est une erreur de ne pas accepter une rencontre avec sa délégation ou a minima avec moi…”
(…) Mercredi 17 avril, peu après 20 heures. Mes échanges de SMS avec Manuel Bompard viennent à peine de se terminer que je reçois à présent un SMS de Jean-Luc Mélenchon. Au vu du contexte, qu'il ne peut ignorer puisque Manuel Bompard lui rend compte sur tout sujet important, cette conversation par SMS va être carrément lunaire. JLM commence par me reprocher d'avoir récemment débattu contre un cadre du Front national dans les pages de Marianne, ce qui est doublement absurde. D'une, là-dessus je l'ai pris lui-même pour modèle, avec ses multiples duels contre Marine Le Pen. De deux, la teneur du débat chez Marianne a précisément permis de démontrer, thème après thème, que La France insoumise et le Front national ne sont d'accord sur aucun des thèmes abordés. Vient ensuite une charge à la fois plus grave et rédigée de façon plus agressive : Mélenchon m'accuse abruptement d'être la source d'une citation anonyme parue dans un article du Figaro consacré à Sophia Chikirou :
“Sophia partage la moitié de la vie de Jean-Luc Mélenchon.” Accusation d'autant plus aberrante qu'à cette heure-là j'ignore encore l'existence de cet article. “Honnêtement, Jean-Luc, je ne vois pas de quoi tu parles. En tout cas, moi, des confidences sur 'Sophia et toi', je n'en fais pas. Donc ton message m'étonne.
– Reste étonné. Et vigilant.”
Ainsi, quelques minutes après un SMS explicitement menaçant du n° 2 de La France insoumise, le n° 1 ajoute une accusation nouvelle, fondée sur rien, et exprimée sur un ton franchement hostile. »

« Le Média », l’officine mélenchoniste

« Dès le 5 février 2018, Sophia Chikirou crée sur la messagerie Telegram un groupe de discussion intitulé “Le Vrai Média”. Une partie seulement des gens qui travaillent au Média y sont admis : il s'agit pour la plupart de très jeunes militants de La France insoumise ayant travaillé avec Sophia Chikirou pendant la campagne présidentielle, et qui l'ont ensuite suivie pour travailler au Média. Quasiment aucun des journalistes n'est admis dans ce groupe. L'un des tout premiers messages, posté par l'un de ses hommes de confiance, donne le ton : “On va pouvoir remettre notre vrai plan en route : comment faire élire Jean-Luc en 2022 enfin.” Le 10 juin, Sophia Chikirou y écrit : “Mon rêve c'est que Le Média fonctionne ainsi. Une base arrière pour la cause, capable de faire ce qu'il faut.” (…) L'imbrication entre Le Média et la maison Mélenchon ne semble pas s'être arrêtée là, comme j'ai pu l'apprendre d'un témoin de l'aventure. Au début de l'année 2018, le réalisateur Henri Poulain réclame une troisième caméra studio. Cette caméra va effectivement arriver fin février, mais ce n'est pas Le Média qui achète ce matériel sophistiqué et coûteux. Elle va être acquise par l'association L'Ère du peuple, puis utilisée dans les studios de Montreuil pendant plusieurs mois, jusqu'à sa disparition après une sombre affaire de cambriolage. (…) Le deuxième problème structurel est, comme à La France insoumise, un fonctionnement autoritaire et centralisé derrière les discours de démocratie et d'autogestion. Début octobre 2017, une réunion de travail du Média, à laquelle participent entre autres personnes Sophia Chikirou et Gérard Miller, est consacrée au chantier des nouveaux statuts de l'association Le Média. Alors que l'avocat du Média évoque le projet d'un média statutairement participatif, coopératif et démocratique promis par Sophia Chikirou, cette dernière répond qu'il est hors de question d'avoir un fonctionnement démocratique et qu'elle compte pouvoir décider de tout. Une fois cette réunion terminée, Gérard Miller lui conseillera en aparté d'éviter de dire ce genre de choses. Dans le même ordre d'idée, à une salariée lui suggérant que le rédacteur en chef soit librement élu par les journalistes, elle répondra que c'est hors de question, au motif que cela donnerait au directeur de la rédaction une légitimité supérieure à la sienne. »
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Qui a eu la chance d’être élu peut être pas son passé de politicien qui fait feu de tout bois, mais qui ne sert à rien, comme ces partis d’extrême gauche ou droite qui fausse les élections présidentielles et font indirectement élire des présidents comme E.MACRON ou d'autres facilement à cause de notre système électoral à deux tours pour la présidentielle !

Car les extrémistes de tous poils sont des trublions inutiles qui ne peuvent pas prendre le pouvoir, car excessifs donc ne plaisant pas à la majorité des français qui ne veulent pas prendre de risques et qui se tournent vers les candidats dit normaux de l'ancienne caste politique ce qui ne change rien sur le fond, et montre que gouverner les français n'est pas chose facile, car ils sont souvent versatiles et qui pour certains de plus en plus nombreux ne votent plus du fait de la mauvaise qualité médiocre de leurs politiciens de tous bords !

Et tout en voulant le changement, ils n'y arrivent pas !?

Jdeclef 30/10/2019 14h12LP

La laïcité à la française, on ne sait plus vraiment ce que cela veut dire ?!


Coignard – La laïcité instrumentalisée

Attention au détournement : la laïcité, ce concept typiquement français, se retrouve galvaudée au gré des intérêts partisans ou communautaires.

Les hasards de calendrier sèment parfois la confusion. C'était le cas, ce mardi 29 octobre, au Sénat. À l'ordre du jour : l'examen d'une proposition de loi portée par l'élue LR Jacqueline Eustache-Brinio, qui vise à interdire le port du voile aux mères accompagnatrices de sorties scolaires. La veille, un homme, ancien candidat FN aux élections départementales de 2015, s'est attaqué à la mosquée de Bayonne et a grièvement blessé deux personnes. Le rapport n'est pas évident, mais certains beaux esprits ne manquent pas de souligner la coïncidence.
Jean-Michel Blanquer se dit désagréablement surpris de voir un amendement supprimé dans les ultimes arbitrages de sa loi pour une école de la confiance revenir sous la forme d'une proposition venue de la droite, majoritaire à la chambre haute. Il pensait en avoir fini avec ce sujet hautement inflammable. Jacqueline Eustache-Brinio rappelle, avec raison, que son texte n'a pas été présenté ces derniers jours, mais en juillet, avant qu'éclatent les polémiques en cascade sur le voile. Quelques-uns de ses collègues font de la surenchère, évoquant pêle-mêle le burkini, les flux migratoires, le halal et le bien-être animal… La sénatrice socialiste Samia Ghali hurle à la « stigmatisation », le mot fétiche utilisé par tous ceux qui veulent enterrer le débat sur le voile… Et encore a-t-on échappé aux figures de style habituellement déployées par le Rassemblement national – qui n'a pas d'élus au Sénat –, devenu champion d'une laïcité trop ostentatoire pour être honnête.
Coignard – Burkini : la nage en eaux troubles de Marlène Schiappa

La prison du fanatisme

Les uns et les autres ont beau jeu d'en appeler aux enseignements de leur ancien collègue Robert Badinter, qui définissait la laïcité comme une « grande barrière contre la prison du fanatisme ». Leurs débats prouvent que les digues sautent chaque jour un peu plus. Ils donnent raison à Emmanuel Macron qui, quelques heures plus tard, dans un discours prononcé lors de l'inauguration du Centre européen du judaïsme, se désole de la « laïcité instrumentalisée ».
Ce qu'a dit Emmanuel Macron sur la laïcité
Chacun, en effet, l'accommode à sa propre sauce, qui fleure bon l'opportunisme. L'extrême droite s'est approprié depuis quelques années cette notion unique au monde, inventée au siècle dernier par des hommes de bonne volonté, pour « semer la haine et la division », comme l'a déploré le président ce mardi soir. Il n'a pas ajouté, et c'est dommage, que les tenants de l'islam politique tentent eux aussi de tordre la laïcité pour le mettre au service leurs intérêts : l'adaptation de la République à leurs préceptes religieux.
Tandis que les uns et les autres se disputent, le débat démocratique est pollué. La séance consacrée à la question délicate et pertinente des accompagnatrices voilées pour les sorties scolaires en témoigne. Comme l'a regretté le rapporteur LR de la commission de la Culture, de l'Éducation et de la Communication, Max Brisson, il n'a pas toujours été question de l'école et de l'intérêt des élèves pendant l'examen de cette proposition de loi. Adoptée, avant son rejet plus que probable par l'Assemblée nationale, elle aurait mérité des échanges plus éclairés, plus responsables, plus républicains, en quelque sorte.
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Même le président n'arrive pas à définir une position claire sur ce sujet épineux !

Car on l'a monté en épingle avec en plus une liberté d'expression qui s'érode dans les médias dont certaines attise les braises de ce problème que l'on a laissé grandir par la faute de nos dirigeants bien-pensant donneurs de leçons, mais surtout incapables de prendre des décisions fermes sans dérogations diverses dans le domaine public pour ces problèmes à consonances religieux !

Quand des religions quel quelles soient s'insinuent dans le domaine public et politique d'un pays, on coure aux désordres et violence, et cela fait 30 ans que çà augmente, mais par peur peut être et surtout laxisme de nos dirigeants qui n'ont à peu près rien fait pour encadrer ce mysticisme qui devient un problème difficile à gérer !

Si rien n'est fait à part des discours creux de nos élus, cela s'empirera et il ne faudra pas pleurer après, car il faut avoir du courage et de la volonté quand on a été élu par les français, cela ne semble pas encore le cas de nos gouvernements passés et présents !

Car notre pays est dans une mauvaise passe déjà englué dans des problèmes économiques ou autres sociétaux divers, mais si on rajoute celui des religions, là c'est grave et très préoccupant car bien qu'étant au XXI eme siècle on régresse car des pays qui sont dirigés par des religions extrémistes qui ont pris le dessus, leurs peuples ne sont plus libres, mais asservi !

Il faut savoir ce que l'on veut la paix ou le chaos, et garder toutes nos libertés d'expression ou autres, car nous avons l’exemple de certains pays connus dans le monde et ce n'est pas ce qu'il nous faut dans la FRANCE qui se dit pays des droits de l'homme?!

Si le mystique prend le pas sur la démocratie, c'est l’âge des ténèbres moyenâgeux qui revient et on repart 1000 ans en arrière à cause de poignées d'illuminés ?!

On a vu ce qu'a fait la montée du terrorisme islamique et ces horreurs et ses exactions on n'en n'a pas tiré les leçons et il est toujours là !

Jdeclef 30/10/2019 10h01LP

mardi 29 octobre 2019

Moi qui écris des commentaires chaque jour depuis des années sur les articles diffusés par le point :


Le Fol - Liberté d'expression : les censeurs prospèrent sur nos lâchetés

ÉDITO. Conférence de Sylviane Agacinski annulée, silence devant les menaces d'Erdogan au « Point »... Nous nous laissons intimider par des minorités agissantes.

« Mais qu'est-ce qui nous arrive, en Occident, avec la liberté ? » À chaque fois que nous entendions Carlo Strenger au téléphone, la même question revenait dans sa bouche. La progression du politiquement correct, la dégradation de la situation des droits, les ravages de l'identitarisme ulcéraient notre ami de Tel-Aviv. Carlo Strenger est mort le 25 octobre. C'était un amoureux de la liberté : il y en a de moins en moins.
Avec sa calvitie monacale, son rire guttural et son joyeux appétit, il passait pour un cousin de notre cher Jean-François Revel. Psychologue et philosophe, spécialiste du terrorisme, Strenger pensait avoir trouvé les racines du mal qui nous ronge. Il les a mises à nu dans ses chroniques parues dans Le Point et dans un beau livre de combat, Le Mépris civilisé (Belfond-collection L'Esprit d'ouverture). Selon lui, l'idée de tolérance a été dévoyée dans les sociétés occidentales. De peur de paraître intolérants, nous nous interdisons désormais de critiquer les croyances contraires aux fondements de nos démocraties. La rationalité a déserté l'agora. Courage, fuyons !
Les censeurs n'ont jamais manqué en France, mais il n'y a jamais eu autant de candidats pour leur servir de complices. En cette saison, ils poussent comme des champignons. Un jour, c'est l'université Bordeaux-Montaigne qui annule une conférence de la philosophe Sylviane Agacinski sous la pression de collectifs étudiants estimant que « les droits des personnes LGBT ne sont pas à débattre ». Le lendemain, c'est l'université Paris-1-Panthéon-Sorbonne qui renonce à un cycle de formation sur la « prévention de la radicalisation » animé par l'essayiste Mohamed Sifaoui. En cause, selon les mots de Mediapart, la personnalité « très controversée » de ce dernier ainsi que les « intitulés problématiques » (sic) de certains de ses cours.
Mediapart traque les moindres signaux de stigmatisation dans notre société et se bat pour la liberté de la presse. La stigmatisation dont fait l'objet le journal Le Point de la part du président turc Erdogan lui a visiblement échappé. À l'heure où nous écrivions ces lignes, le site d'Edwy Plenel ne s'offusquait pas du dépôt de la plainte du nouvel empereur ottoman pour « insulte au chef de l'État ». N'est-ce pas là l'occasion de montrer son attachement à la liberté d'informer ?

Quand on défend la liberté de blâmer, on est dans la position du solitaire

Face aux polices de la pensée, le gouvernement se cache. Habitué à s'exprimer promptement, le ministre de l'Intérieur est bien silencieux. Son rôle n'est-il pas en principe de « garantir aux citoyens l'exercice des droits, devoirs et libertés affirmés par la Constitution de la Ve République »  ? Toujours fécond en matière de réglementation de la presse, le ministre de la Culture est au spectacle. Prière de ne pas le déranger. Cette majorité n'est pas une grande amoureuse de la liberté. Ses lois sur les fake news et la haine en ligne témoignent du peu de confiance qu'elle a dans les capacités de jugement du citoyen.
Il faut bien l'admettre : aujourd'hui, en France, quand on défend la liberté (de blâmer, en l'occurrence), on est dans la position du solitaire. François Sureau le dit mieux que l'auteur de ces lignes dans son libelle Sans la liberté (Gallimard). « Nous avons renoué avec une préférence ancienne pour l'ordre social, justifiant de tenir pour négligeables, comme sous la Terreur, l'Empire, la République de l'ordre moral ou le régime de Vichy, les atteintes portées aux libertés individuelles », écrit avec force l'avocat.
Sureau évoque Bernanos, pour qui la liberté des autres était aussi nécessaire que la sienne. « Cette idée n'est plus si communément partagée, conclut-il. Les gouvernements n'ont pas changé (ils n'aiment pas la liberté). C'est le citoyen qui a disparu. » La société du paternalisme étatique a fait de nous des demandeurs perpétuels de droits, étrangers à la liberté de notre voisin. C'est une forme d'absurde. De barbarie.
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Je subi et ressent quelque fois le poids des censeurs de cet hebdomadaire ou comme je les appelle : Mrs les modérateurs frileux par politesse envers eux, car je ne voudrais pas faire leur travail ingrat !

Car à part empêcher les propos insultants, impolis, orduriers ou diffamatoires qu’il faut à juste titre empêcher d’être diffusé, il faut respecter la liberté d’expression droit fondamental constitutionnel de notre république et ne pas tomber dans le piège des bien-pensant hypocrites qui se servent du politiquement correct qui cache souvent des vérités qu’il faut dire et que l’on voit de plus en plus dans la bouche de nos élus de tous bords, jusqu’au plus haut de l’état et bien sûr même dans la parole et la diplomatie internationale !

Et quelque fois nommer et appeler « un chat un chat » car si on ne le fait pas on n’existe plus et on devient muet, si l’on ne peut dire, ce que l’on pense simplement, car il faut préserver absolument cette liberté par tous les moyens, même si cela déplait à certains pisses vinaigres, car c’est préférable que d’employer les violences que l’on subit ces derniers temps pour tout et n’importe quoi !

Alors pourtant je soutiens le point qui a été mis en cause par ERDOGAN par exemple !

Car moi, justement, j’avais fait un commentaire sur ce chef d’état vindicatif, lors d’un précédent fait dont il est coutumier par ses diatribes à l’encontre de tout le monde, mais mon commentaire que j’avais écrit sur celui-ci avait été censuré par Mrs les modérateurs du point et cela m’avait déçu et choqué comme quoi, ceci étant, je l’ai diffusé via mon blog GOOGLE et FACEBOOK (heureusement que tout n’est pas bloqué...)

jdeclef 29/10/2019

L'Angleterre c'est « mise cul par-dessus tête » avec ce brexit qui souligne leurs divisions entre le peuple et leurs députés empêcheurs de tourner en rond !


Brexit : les députés rejettent la tenue d'élections le 12 décembre

VIDÉO. Le Premier ministre, Boris Johnson, a immédiatement annoncé qu'il présenterait dans la soirée un projet de loi pour la tenue d'un tel scrutin.

C'est un pari raté pour Boris Johnson. Lundi 28 octobre, les députés britanniques ont rejeté la tenue d'élections anticipées le 12 décembre, voulues par le Premier ministre Boris Johnson pour sortir le Brexit de l'impasse.
La motion du gouvernement a échoué, avec 299 voix, à recueillir les deux tiers des voix requises, soit 434. Mais Boris Johnson a, dans la foulée, annoncé qu'il présenterait dans la soirée un projet de loi pour la tenue d'un tel scrutin, soumis au vote des députés mardi. Une telle loi requiert une majorité simple pour être adoptée.
Brexit : People's Vote, accord et désaccords

Une sortie « coûte que coûte »

Alors qu'il avait promis une sortie de l'UE « coûte que coûte » le 31 octobre et assuré préférer être « mort au fond d'un fossé » plutôt que demander un nouveau report, les 27 autres membres de l'UE ont donné lundi, à trois jours de la date fatidique, leur feu vert à une prolongation jusqu'au 31 janvier, à moins que l'accord de divorce conclu il y a une dizaine de jours à Bruxelles ne soit ratifié d'ici là.
Les travaillistes, première formation d'opposition, ont bloqué le texte en s'abstenant, expliquant vouloir d'abord écarter le risque d'une sortie sans accord et se disant réticents à un vote à l'approche de Noël, à une période où les étudiants rendent visite à leurs familles. « Nous ne permettrons pas à cette paralysie de continuer, a assuré le Premier ministre après ce vote. Cette assemblée ne peut plus retenir le pays en otage. Des millions de familles et d'entreprises ne peuvent pas faire de projet pour l'avenir. »

Nouvelle procédure

Son gouvernement va déposer dès ce soir, a-t-il ajouté, un projet de loi permettant par une autre procédure de convoquer des élections, par le biais d'une loi, avec une majorité simple, à la date du 12 décembre ou une autre. Un vote est attendu mardi. Un tel texte pourrait obtenir le soutien de certains partis d'opposition, comme les formations europhiles d'opposition, le parti national écossais (SNP) et les libéraux-démocrates.
Si « le Parlement résiste » et bloque la tenue d'élections, « je voudrais exhorter les États membres de l'Union européenne à indiquer clairement qu'un autre report (du Brexit) après le 31 janvier n'est pas possible », a écrit Boris Johnson au président du Conseil européen, Donald Tusk, prenant acte de la décision européenne. Il s'agit du troisième report du Brexit, plus de trois ans après le vote de 52 % des Britanniques, en juin 2016, pour quitter l'Union européenne. D'abord prévu le 29 mars, le Brexit a été repoussé au 12 avril puis au 31 octobre.
Comment le Brexit pourrait voler Noël

Réticence de la France

Le report accordé lundi prévoit une date butoir au 31 janvier mais avec la possibilité pour le Royaume-Uni de quitter l'UE au 30 novembre ou au 31 décembre en cas de ratification de l'accord de sortie avant ces échéances, selon un document vu par l'Agence France-Presse.
La France, pays le plus réticent à un report long, a donné son accord à cette nouvelle prolongation en l'assortissant de conditions. La décision s'accompagne d'une déclaration politique dans laquelle l'UE exclut toute renégociation de l'accord conclu avec le Premier ministre britannique Boris Johnson et demande à Londres de proposer un candidat britannique comme commissaire européen. La formalisation du report devrait intervenir d'« ici mardi ou mercredi » à l'issue d'une consultation des dirigeants des 27 par une procédure écrite, selon une source européenne.
Brexit : Macron et Rutte, seuls contre tous
Le négociateur en chef de l'UE pour le Brexit Michel Barnier s'est dit lundi « très content qu'une décision ait été prise », à l'issue de la réunion des ambassadeurs qualifiée de « courte et efficace ». Le président du Parlement européen David Sassoli a estimé que cette prolongation donnait « du temps au Royaume-Uni pour clarifier ce qu'il veut ». « Dans le même temps, le Parlement européen continuera à examiner minutieusement l'accord de retrait », qu'il doit lui aussi ratifier, a-t-il ajouté.
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En 1973 en fait ils n'ont jamais voulu être vraiment européens dans cette union européenne trop attachés à leur indépendance royaliste et leur ancien empire victorien ou ils étaient les maîtres du monde au 19 eme siècle n'ayant rien compris sur la mondialisation à venir en matière économique, mais ils ont accepté après multiples dérogations en leur faveur, car ils ne veulent rien partager car pas habitués à le faire et voulant toujours le beurre et l'argent du beurre !

Ce brexit n'a fait que ressortir leurs traditions désuètes qui leur reviennent dans la face, car ils sont incurables, déjà incapables de se mettre d'accord entre eux, car divisés dans leur pays britannique avec ces régions différentes Angleterre, pays de Galles, Écosse, Irlande du nord et république d'Irlande, et leurs peuples qui se supportent difficilement, mais encore parce qu'attaché à leur monarchie constitutionnelle et leur reine aussi gouverneur suprême de l'Église d'Angleterre, sans oublier leur Commonwealth encore très présent dans leurs anciennes colonies britanniques dans le monde entier  !

Ce qui explique, s'il le fallait qu'ils veuillent quitter l'Europe ou plutôt l'union européenne, car il faut qu'ils se plient à des multiples règlements qu'ils ne supportent plus, donc que l'U.E. s'en sépare, même si cela abouti à un no deal, ils l'ont voulu, alors qu'ils l'assument, cela n'a que trop duré, c'est même étonnant, qu'ils ne les pas fait avant !

De toute façon ce n'est pas encore en changeant de 1er ministre qui n'a pas assez de pouvoir sur leur parlement que cela changera, ça fait 3 ans qu'ils tergiversent mais leur démocratie ne fonctionne plus et le peuple n’a plus la parole !

En fait ils ne savent que dire non à tout !

Jdeclef 29/10/2019 12h07LP

Notre justice est différente que l'on soit gueux ou nanti ce n'est pas nouveau !


Patrick Balkany : la première de ses deux demandes de mise en liberté acceptée

VIDÉO. La demande de remise en liberté sur la condamnation pour fraude fiscale a été accordée ce lundi. Mais Patrick Balkany reste détenu pour blanchiment.

C'est une première étape pour ce qu'il espère être le chemin du retour à la liberté. Incarcéré depuis six semaines après deux condamnations, le maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany a vu lundi après-midi sa première demande de mise en liberté acceptée, étape déterminante pour espérer sortir de prison. La cour d'appel de Paris a fait droit à la première des deux demandes de mise en liberté du maire, qui reste cependant détenu dans l'attente de l'examen d'un second recours après ses deux condamnations.
Ni le baron des Hauts-de-Seine, qui a refusé d'être extrait de sa cellule de la maison d'arrêt de la Santé, ni ses avocats n'étaient présents au délibéré. Pour que l'élu de 71 ans, condamné pour fraude fiscale puis pour blanchiment aggravé, sorte de prison, les juges doivent accepter une deuxième demande de libération, dont la date d'audience n'est pas encore fixée.



Patrick Balkany condamné à 5 ans de prison ferme pour blanchiment
Incarcéré depuis six semaines après avoir été condamné à quatre ans de prison pour fraude fiscale, l'élu de 71 ans demandait sa libération et « un peu d'humanité » aux juges, en raison de son « âge » et de son « état de santé ». Pour qu'il puisse sortir de prison, les juges doivent accepter une deuxième demande de mise en liberté, formée par l'ancien député après sa seconde condamnation, à cinq d'emprisonnement cette fois, pour blanchiment aggravé. La date d'audience pour cette autre requête n'a pas encore été fixée. Lundi, la cour d'appel a considéré comme « fondée » la demande de libération de Patrick Balkany, une décision qui devrait donner le ton de la deuxième, les deux affaires étant très liées.


 Et les policiers emmenèrent Patrick Balkany à la Santé…
Les juges ont ordonné le placement sous contrôle judiciaire de l'élu, avec obligation de ne pas sortir du territoire, de fixer sa résidence à Giverny (Eure), de ne pas se rendre à Paris et en région parisienne, de remettre son passeport, « sous réserve » du paiement d'un cautionnement de 500 000 euros et « sauf s'il est détenu pour une autre cause », ce qui est le cas de Patrick Balkany. L'avocat général Serge Roques, qui avait requis l'incarcération de Patrick Balkany lors du procès devant le tribunal correctionnel, s'était dit « fermement opposé » à la mise en liberté du maire, « sous réserve d'une expertise médicale ». Le représentant de l'accusation avait évoqué le 22 octobre un « risque de fuite » et la « propension certaine » de Patrick Balkany à « fuir ses responsabilités », estimant qu'il est « important de garantir sa représentation au procès en appel », prévu du 11 au 18 décembre pour la fraude fiscale. Des questions « légitimes » se poseront ensuite, celle de la confusion des peines ou de la « libération conditionnelle d'un homme de plus de 70 ans », « mais ce n'est pas aujourd'hui le débat », avait-il insisté.
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Mais elle s'applique souvent à minima pour nos chers politiciens élus de tous bords et çà c'est encore plus inadmissible, car peut être en fait parce que c'est nous pauvres gogos qui les avons élus en leur faisant trop confiance !

Et surtout que leurs fonctions leur apportent avantages et protections juridiques diverses !

Mais dans le cas de ce couple BALKANY et sa famille, car le fils ne vaut pas mieux, car peut-être à bonne école de ses parents sans oublier leurs arrogances au-dessus de la moyenne envers cette justice qui a beaucoup trainé pour enfin les juger et les condamner correctement et comme disait P.BALKANY qui n'avait pas peur de la prison et qui fustigeait en passant son avocat de renom !

La seule erreur de notre code de justice pénale, c'est que suite à leur appel, leur peine d'inéligibilité de 10 ans soit suspendue permettant à Mme BALKANY de prendre la place de son mari à la mairie de LEVALLOIS est inconcevable, car cela aurait permis enfin de ne plus les entendre, seule sanction efficace pour de tels personnages !

Pour le reste et les sommes qu'ils doivent l'état peut se servir sur leurs biens et la prison une bonne leçon qui nivellera peut-être leur arrogance impardonnable !

Jdeclef 29/10/2019 09h41LP