vendredi 11 octobre 2019

Une bonne chose car ce genre de pub à gogo qui nous soûle sur les médias, nous donnent des indigestions télévisuelles !


« Comme j'aime » condamné pour pratique commerciale trompeuse

Le très médiatique programme minceur « Comme j'aime » a été épinglé pour sa semaine gratuite, rapporte « Le Parisien ». La mention devra être retirée des publicités.

Sept petits déjeuners, sept déjeuners, sept dîners gratuits ? Pas vraiment. Le très médiatique programme minceur Comme j'aime vient d'être condamné, comme l'a rapporté jeudi 10 octobre Le Parisien. Dans le viseur de la justice ? La fameuse et symbolique « semaine gratuite » de Comme j'aime. L'argument commercial a été remis en question et ne pourra plus être utilisé pour faire la promotion du programme de régime qui revendique quelque 120 000 clients.
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Et pour cause, cette « première semaine gratuite » ne l'était pas vraiment. Pour en bénéficier, les clients devaient en effet souscrire à un programme non pas d'une, mais bien de quatre semaines, soit un mois environ. Et donc payer trois semaines. En cas d'insatisfaction au bout de sept jours, les clients avaient alors certes la possibilité de retourner les trois semaines restantes pour se faire rembourser, mais le renvoi se faisait à leurs frais ! « En voyant l'ampleur des publicités, nous avons décidé d'attaquer, car la notion de gratuité est très encadrée. Pour que ce soit gratuit, il ne faut rien payer, qu'il n'y ait pas un transfert d'argent du consommateur vers le professionnel. Or, dans le cas de Comme j'aime, il ne s'agit pas d'une semaine gratuite, mais plutôt du principe du satisfait ou remboursé. Ce n'est pas du tout la même chose. C'était donc une pratique commerciale trompeuse », confie au Parisien François Carlier, délégué général de l'Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV), qui avait saisi le tribunal de grande instance de Paris en mai dernier.

10 000 euros d'amende

Selon l'ordonnance de référé rendue mardi et dont Le Parisien se fait désormais l'écho, le tribunal de grande instance de Paris a condamné Comme j'aime à retirer « dans l'ensemble de ses supports publicitaires (presse, télévision, Internet), y compris les témoignages, la mention d'une semaine gratuite ». L'entreprise dispose d'un mois pour remédier à la situation, mais doit également verser 10 000 euros au titre de « l'atteinte portée à l'intérêt collectif des consommateurs ». Si Comme j'aime a aujourd'hui la possibilité de faire appel, la décision n'en sera pas pour autant suspendue et l'entreprise s'expose à « une astreinte provisoire de 500 euros par infraction constatée ».
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Dans les colonnes du Parisien, Bernard Canetti, le fondateur de Comme j'aime, s'est, de son côté, réjoui de la tournure qu'avaient pris les événements, car hormis la mention « semaine gratuite », CLCV reprochait « une dizaine de choses assez graves comme de faux témoins » à l'entreprise, ce pour quoi l'association a finalement été déboutée. D'après le quotidien de la capitale, cette dernière ne compte cependant pas s'arrêter en si bon chemin. CLCV souhaite à présent porter l'affaire sur le fond. La procédure pourrait cette fois-ci durer jusqu'à deux ans, affirme Le Parisien.
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A défaut de faire maigrir ceux qui s'y laissent prendre !

En plus en attirant le client, comme cette mention cette gratuite, piège de l'argent roi qui pollue notre société, car on n'a rien sans rien dans notre monde actuel !

Jdeclef 11/10/2019 10h36LP

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