mardi 29 octobre 2019

Moi qui écris des commentaires chaque jour depuis des années sur les articles diffusés par le point :


Le Fol - Liberté d'expression : les censeurs prospèrent sur nos lâchetés

ÉDITO. Conférence de Sylviane Agacinski annulée, silence devant les menaces d'Erdogan au « Point »... Nous nous laissons intimider par des minorités agissantes.

« Mais qu'est-ce qui nous arrive, en Occident, avec la liberté ? » À chaque fois que nous entendions Carlo Strenger au téléphone, la même question revenait dans sa bouche. La progression du politiquement correct, la dégradation de la situation des droits, les ravages de l'identitarisme ulcéraient notre ami de Tel-Aviv. Carlo Strenger est mort le 25 octobre. C'était un amoureux de la liberté : il y en a de moins en moins.
Avec sa calvitie monacale, son rire guttural et son joyeux appétit, il passait pour un cousin de notre cher Jean-François Revel. Psychologue et philosophe, spécialiste du terrorisme, Strenger pensait avoir trouvé les racines du mal qui nous ronge. Il les a mises à nu dans ses chroniques parues dans Le Point et dans un beau livre de combat, Le Mépris civilisé (Belfond-collection L'Esprit d'ouverture). Selon lui, l'idée de tolérance a été dévoyée dans les sociétés occidentales. De peur de paraître intolérants, nous nous interdisons désormais de critiquer les croyances contraires aux fondements de nos démocraties. La rationalité a déserté l'agora. Courage, fuyons !
Les censeurs n'ont jamais manqué en France, mais il n'y a jamais eu autant de candidats pour leur servir de complices. En cette saison, ils poussent comme des champignons. Un jour, c'est l'université Bordeaux-Montaigne qui annule une conférence de la philosophe Sylviane Agacinski sous la pression de collectifs étudiants estimant que « les droits des personnes LGBT ne sont pas à débattre ». Le lendemain, c'est l'université Paris-1-Panthéon-Sorbonne qui renonce à un cycle de formation sur la « prévention de la radicalisation » animé par l'essayiste Mohamed Sifaoui. En cause, selon les mots de Mediapart, la personnalité « très controversée » de ce dernier ainsi que les « intitulés problématiques » (sic) de certains de ses cours.
Mediapart traque les moindres signaux de stigmatisation dans notre société et se bat pour la liberté de la presse. La stigmatisation dont fait l'objet le journal Le Point de la part du président turc Erdogan lui a visiblement échappé. À l'heure où nous écrivions ces lignes, le site d'Edwy Plenel ne s'offusquait pas du dépôt de la plainte du nouvel empereur ottoman pour « insulte au chef de l'État ». N'est-ce pas là l'occasion de montrer son attachement à la liberté d'informer ?

Quand on défend la liberté de blâmer, on est dans la position du solitaire

Face aux polices de la pensée, le gouvernement se cache. Habitué à s'exprimer promptement, le ministre de l'Intérieur est bien silencieux. Son rôle n'est-il pas en principe de « garantir aux citoyens l'exercice des droits, devoirs et libertés affirmés par la Constitution de la Ve République »  ? Toujours fécond en matière de réglementation de la presse, le ministre de la Culture est au spectacle. Prière de ne pas le déranger. Cette majorité n'est pas une grande amoureuse de la liberté. Ses lois sur les fake news et la haine en ligne témoignent du peu de confiance qu'elle a dans les capacités de jugement du citoyen.
Il faut bien l'admettre : aujourd'hui, en France, quand on défend la liberté (de blâmer, en l'occurrence), on est dans la position du solitaire. François Sureau le dit mieux que l'auteur de ces lignes dans son libelle Sans la liberté (Gallimard). « Nous avons renoué avec une préférence ancienne pour l'ordre social, justifiant de tenir pour négligeables, comme sous la Terreur, l'Empire, la République de l'ordre moral ou le régime de Vichy, les atteintes portées aux libertés individuelles », écrit avec force l'avocat.
Sureau évoque Bernanos, pour qui la liberté des autres était aussi nécessaire que la sienne. « Cette idée n'est plus si communément partagée, conclut-il. Les gouvernements n'ont pas changé (ils n'aiment pas la liberté). C'est le citoyen qui a disparu. » La société du paternalisme étatique a fait de nous des demandeurs perpétuels de droits, étrangers à la liberté de notre voisin. C'est une forme d'absurde. De barbarie.
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Je subi et ressent quelque fois le poids des censeurs de cet hebdomadaire ou comme je les appelle : Mrs les modérateurs frileux par politesse envers eux, car je ne voudrais pas faire leur travail ingrat !

Car à part empêcher les propos insultants, impolis, orduriers ou diffamatoires qu’il faut à juste titre empêcher d’être diffusé, il faut respecter la liberté d’expression droit fondamental constitutionnel de notre république et ne pas tomber dans le piège des bien-pensant hypocrites qui se servent du politiquement correct qui cache souvent des vérités qu’il faut dire et que l’on voit de plus en plus dans la bouche de nos élus de tous bords, jusqu’au plus haut de l’état et bien sûr même dans la parole et la diplomatie internationale !

Et quelque fois nommer et appeler « un chat un chat » car si on ne le fait pas on n’existe plus et on devient muet, si l’on ne peut dire, ce que l’on pense simplement, car il faut préserver absolument cette liberté par tous les moyens, même si cela déplait à certains pisses vinaigres, car c’est préférable que d’employer les violences que l’on subit ces derniers temps pour tout et n’importe quoi !

Alors pourtant je soutiens le point qui a été mis en cause par ERDOGAN par exemple !

Car moi, justement, j’avais fait un commentaire sur ce chef d’état vindicatif, lors d’un précédent fait dont il est coutumier par ses diatribes à l’encontre de tout le monde, mais mon commentaire que j’avais écrit sur celui-ci avait été censuré par Mrs les modérateurs du point et cela m’avait déçu et choqué comme quoi, ceci étant, je l’ai diffusé via mon blog GOOGLE et FACEBOOK (heureusement que tout n’est pas bloqué...)

jdeclef 29/10/2019

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