jeudi 17 octobre 2019

En fait au lieu de réformer à tout va en action désordonnée le gouvernement :


Pompiers contre policiers : la fracture de trop  ?

CHRONIQUE.  Les images des affrontements entre pompiers et policiers laissent apparaître une France plus divisée que jamais. Une aubaine pour les extrêmes.


Policiers qui dispersent les manifestants à coups de canons à eau et de grenades lacrymogènes ? La scène a de quoi faire bâiller d'ennui, après les samedis violents qu'a connus le pays depuis le début de la crise des Gilets jaunes, il y a presque un an. Mais cette fois, les images ont choqué plus d'un Français. En effet, les protestataires appartiennent à une des rares corporations encore populaires auprès de l'opinion publique : les pompiers. Habituellement chargés de secourir le commun des mortels dans des situations plus ou moins critiques, les voici transformés en ennemis de l'ordre. C'est le résultat de la manifestation organisée par les pompiers professionnels à Paris ce mardi 15 octobre. À l'heure où les questions de sécurité préoccupent de nombreux citoyens, deux corps de l'État qui représentent à la fois l'exercice de l'autorité et le devoir de protection se retrouvent face à face, s'insultent, s'agressent, uniforme contre uniforme.
Peu importe les responsabilités des uns et des autres dans ces dérapages, entre République et nation, à Paris. Les hommes du feu n'en peuvent plus du manque de reconnaissance, eux qui sont appelés pour tout et n'importe quoi. Ils expriment aussi des revendications catégorielles. Une « prime de feu » dérisoire, un manque d'effectifs… L'exaspération n'est pas toujours bonne conseillère. La préfecture de police de Paris, de son côté, a dénoncé « l'irresponsabilité de certains manifestants », à l'évidence échauffés par l'odeur de la poudre.

Récupération garantie

Le bilan de cette opération n'est pas glorieux. Les pompiers se sont laissé déborder par quelques éléments étourdis par l'ivresse de la rue. Les policiers ont manié un peu vite le camion lanceur d'eau et la machine à lacrymogène. Personne n'en sort grandi, bien au contraire. Les opportunistes qui cherchent à tirer parti de cette joute dont le pays se serait bien passé sont, comme toujours, les extrêmes.
  - Voile islamique : les limites du « en même temps »
Marine Le Pen a un court instant rejoint des pompiers qui s'étaient écartés du cortège officiel pour marcher sur l'Assemblée nationale et s'est effarouchée d'« un pouvoir politique qui en vient à lancer des policiers contre des pompiers ». Jean-Luc Mélenchon a, quant à lui, déclaré qu'« on n'éteint pas un incendie social en le réprimant, mais avec des moyens ». Une instrumentalisation dont on ne peut que souhaiter qu'elle n'abuse personne, car elle n'a d'autre objectif que d'insulariser un peu plus l'archipel français.
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Et surtout Mr MACRON dans son monde de bienpensant donneur de leçon divise plutôt que de réunir les français et tout va mal, car il est dépassé, tant il y a de problèmes sociétaux !

Il est le dos au mur et « coure comme un chien après sa queue » (excuser ma trivialité)

Police, justice, sécurité, prisons, santé : hôpitaux, médecins, pompiers, urgences, transports en commun, donc services publics et fonctionnaires, immigration et problèmes religieux et la liste n'est pas exhaustive hélas etc...

Et maintenant retraites et justement pour cette réforme, ils réfléchissent à reporter cette usine à gaz qu'ils voulaient mettre en place ?!

Car c'est l'étincelle qui risque de faire éclater la colère des français en les mettant encore dans la rue massivement !

Les gilets jaunes n'étaient qu'une grosse alerte dont notre président n'a pas su tenir compte en faisant comme toujours des discours alambiqués comme d'habitude en continuant ses réformes à marche forcée au lieu de laisser du temps au temps, malgré qu'une partie de celles-ci étaient nécessaires !

Il ne veut pas comprendre, car n'étant pas au niveau du peuple comme tous nos politiciens de tous bords et surtout nos dirigeants et ministres élus !

Quant au pays, il continue à péricliter...La « macronie » semblant encore une erreur de plus faite par les français dans leurs choix, mais l'espoir fait vivre dit-on ?!

Jdeclef 17/10/2019 10h15LP

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