mercredi 30 octobre 2019

La laïcité à la française, on ne sait plus vraiment ce que cela veut dire ?!


Coignard – La laïcité instrumentalisée

Attention au détournement : la laïcité, ce concept typiquement français, se retrouve galvaudée au gré des intérêts partisans ou communautaires.

Les hasards de calendrier sèment parfois la confusion. C'était le cas, ce mardi 29 octobre, au Sénat. À l'ordre du jour : l'examen d'une proposition de loi portée par l'élue LR Jacqueline Eustache-Brinio, qui vise à interdire le port du voile aux mères accompagnatrices de sorties scolaires. La veille, un homme, ancien candidat FN aux élections départementales de 2015, s'est attaqué à la mosquée de Bayonne et a grièvement blessé deux personnes. Le rapport n'est pas évident, mais certains beaux esprits ne manquent pas de souligner la coïncidence.
Jean-Michel Blanquer se dit désagréablement surpris de voir un amendement supprimé dans les ultimes arbitrages de sa loi pour une école de la confiance revenir sous la forme d'une proposition venue de la droite, majoritaire à la chambre haute. Il pensait en avoir fini avec ce sujet hautement inflammable. Jacqueline Eustache-Brinio rappelle, avec raison, que son texte n'a pas été présenté ces derniers jours, mais en juillet, avant qu'éclatent les polémiques en cascade sur le voile. Quelques-uns de ses collègues font de la surenchère, évoquant pêle-mêle le burkini, les flux migratoires, le halal et le bien-être animal… La sénatrice socialiste Samia Ghali hurle à la « stigmatisation », le mot fétiche utilisé par tous ceux qui veulent enterrer le débat sur le voile… Et encore a-t-on échappé aux figures de style habituellement déployées par le Rassemblement national – qui n'a pas d'élus au Sénat –, devenu champion d'une laïcité trop ostentatoire pour être honnête.
Coignard – Burkini : la nage en eaux troubles de Marlène Schiappa

La prison du fanatisme

Les uns et les autres ont beau jeu d'en appeler aux enseignements de leur ancien collègue Robert Badinter, qui définissait la laïcité comme une « grande barrière contre la prison du fanatisme ». Leurs débats prouvent que les digues sautent chaque jour un peu plus. Ils donnent raison à Emmanuel Macron qui, quelques heures plus tard, dans un discours prononcé lors de l'inauguration du Centre européen du judaïsme, se désole de la « laïcité instrumentalisée ».
Ce qu'a dit Emmanuel Macron sur la laïcité
Chacun, en effet, l'accommode à sa propre sauce, qui fleure bon l'opportunisme. L'extrême droite s'est approprié depuis quelques années cette notion unique au monde, inventée au siècle dernier par des hommes de bonne volonté, pour « semer la haine et la division », comme l'a déploré le président ce mardi soir. Il n'a pas ajouté, et c'est dommage, que les tenants de l'islam politique tentent eux aussi de tordre la laïcité pour le mettre au service leurs intérêts : l'adaptation de la République à leurs préceptes religieux.
Tandis que les uns et les autres se disputent, le débat démocratique est pollué. La séance consacrée à la question délicate et pertinente des accompagnatrices voilées pour les sorties scolaires en témoigne. Comme l'a regretté le rapporteur LR de la commission de la Culture, de l'Éducation et de la Communication, Max Brisson, il n'a pas toujours été question de l'école et de l'intérêt des élèves pendant l'examen de cette proposition de loi. Adoptée, avant son rejet plus que probable par l'Assemblée nationale, elle aurait mérité des échanges plus éclairés, plus responsables, plus républicains, en quelque sorte.
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Même le président n'arrive pas à définir une position claire sur ce sujet épineux !

Car on l'a monté en épingle avec en plus une liberté d'expression qui s'érode dans les médias dont certaines attise les braises de ce problème que l'on a laissé grandir par la faute de nos dirigeants bien-pensant donneurs de leçons, mais surtout incapables de prendre des décisions fermes sans dérogations diverses dans le domaine public pour ces problèmes à consonances religieux !

Quand des religions quel quelles soient s'insinuent dans le domaine public et politique d'un pays, on coure aux désordres et violence, et cela fait 30 ans que çà augmente, mais par peur peut être et surtout laxisme de nos dirigeants qui n'ont à peu près rien fait pour encadrer ce mysticisme qui devient un problème difficile à gérer !

Si rien n'est fait à part des discours creux de nos élus, cela s'empirera et il ne faudra pas pleurer après, car il faut avoir du courage et de la volonté quand on a été élu par les français, cela ne semble pas encore le cas de nos gouvernements passés et présents !

Car notre pays est dans une mauvaise passe déjà englué dans des problèmes économiques ou autres sociétaux divers, mais si on rajoute celui des religions, là c'est grave et très préoccupant car bien qu'étant au XXI eme siècle on régresse car des pays qui sont dirigés par des religions extrémistes qui ont pris le dessus, leurs peuples ne sont plus libres, mais asservi !

Il faut savoir ce que l'on veut la paix ou le chaos, et garder toutes nos libertés d'expression ou autres, car nous avons l’exemple de certains pays connus dans le monde et ce n'est pas ce qu'il nous faut dans la FRANCE qui se dit pays des droits de l'homme?!

Si le mystique prend le pas sur la démocratie, c'est l’âge des ténèbres moyenâgeux qui revient et on repart 1000 ans en arrière à cause de poignées d'illuminés ?!

On a vu ce qu'a fait la montée du terrorisme islamique et ces horreurs et ses exactions on n'en n'a pas tiré les leçons et il est toujours là !

Jdeclef 30/10/2019 10h01LP

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