lundi 14 octobre 2019

Il a raison de ne pas venir car devoir déjà accepter le salut militaire des joueurs turcs serait inconcevable ! FRANCE/TURQUIE suite...


France-Turquie (suite): match sous tension, Le Drian annule sa présence

Un dispositif de sécurité exceptionnel est prévu au Stade de France tandis que la France pourrait décrocher sa qualification en cas de victoire.


 « La présence du ministre était prévue à son agenda, il a décidé de ne pas y aller », a annoncé son entourage à l'Agence France-Presse.
« Le football ne doit pas servir la propagande d'Erdogan », a abondé lundi l'eurodéputé et vice-président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella, qui souhaite aussi l'annulation du match. Il a jugé sur Twitter « impensable que des joueurs turcs fassent le salut militaire sur notre sol, ou que la Marseillaise soit encore sifflée ce soir », alors que des supporteurs turcs l'avaient pour partie sifflée en juin à Konya lors du match aller. Le député LR Éric Ciotti a pour sa part appelé lundi sur LCI le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner à « prendre ses responsabilités », l'appelant à « suspendre » ce match, « pour des raisons de sécurité, compte tenu de la tension qui existe », alors que de nombreux supporteurs turcs sont attendus au Stade de France.
Le ministre des Relations avec le parlement Marc Fesneau a appelé de son côté sur Sud Radio à ce que ce match soit « une parenthèse sportive », et à « laisser le sport à l'abri des querelles internationales », tandis que le ministre turc des Sports et l'ambassadeur de Turquie avaient appelé dimanche à « l'amitié », à la « fraternité » et à la « courtoisie ». « Les problèmes géopolitiques, ils sont là. Que cela ait des conséquences ? Forcément, sur l'environnement du match. Mais on ne va pas penser à cela », a évacué dimanche le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps. « Je ne veux pas que ces discussions prennent le pas sur le match, a précisé dimanche le sélectionneur turc Senol Günes. Nous encourageons nos soldats, mais je suis contre toute sorte de violence. »

« Un esprit de fraternité »

Au Stade de France, l'attitude des autorités françaises sera scrutée dans la tribune officielle, où devraient prendre place le ministre turc de la Justice ainsi que l'ambassadeur à Paris, selon une source diplomatique turque. Les supporteurs de la Turquie sont attendus en grand nombre. Ils seront 3 800 dans un parcage visiteurs à guichets fermés, selon la Fédération française, et certainement beaucoup plus ailleurs, parmi les 78 000 spectateurs annoncés au total. « Nous avons entendu que 40 000 supporteurs seront là (…), je pense que ce sera comme un match à domicile », affirme à l'Agence France-Presse Cagri Davran, journaliste pour le quotidien sportif turc Fanatik.
Il y avait plus de 300 000 électeurs turcs inscrits en France lors du scrutin législatif de novembre 2015. « C'est vrai que les supporteurs turcs se déplacent en nombre, ils ont une ferveur, une passion peut-être exacerbée », mais « on ne va pas compter combien ils sont », rétorque Deschamps. La précédente opposition entre les deux équipes sur le sol français, il y a dix ans à Lyon, avait fini dans la confusion, interrompue quelques minutes après des jets de projectiles et de fumigènes au stade Gerland.
« J'espère qu'ils seront dans un esprit de fraternité », a déclaré Senol Günes à propos des fans turcs. « Ce qui se passe en Syrie, c'est une chose, le match, c'est autre chose. Bien qu'il puisse y avoir des imbrications, des provocations, nous essaierons de l'éviter », a tenté de rassurer l'ambassadeur de Turquie Ismail Hakki Musa, interrogé par l'Agence France-Presse sur l'éventualité de tensions entre supporteurs turcs pro- ou anti-Kurdes en marge de la rencontre.

Sécurité renforcée

Lundi, pour ce match classé à risque, la préfecture a prévu un « dispositif de sécurisation générale pour prévenir les troubles à l'ordre public avant, pendant et après la rencontre ». Au Stade de France, les effectifs de sécurité ont également été augmentés (1 400 contre 1 200 habituellement). Sur la pelouse, quatre mois après avoir sombré dans la fureur de Konya (défaite 2-0), les Bleus veulent « remettre les pendules à l'heure », selon l'attaquant Olivier Giroud. « C'est l'occasion de montrer un autre visage et devant notre public de nous qualifier », poursuit le capitaine Raphaël Varane.
Mais la Turquie, coleader du groupe H avec la France, aura la même ambition et veut « faire une très belle prestation », selon Senol Günes. Le sélectionneur turc sera toutefois privé de son capitaine Emre Belözoglu, comme Deschamps de Lloris, indisponible jusqu'en 2020. Le gardien marseillais Steve Mandanda sera reconduit derrière une défense où Lucas Hernandez, ménagé vendredi en Islande, pourrait faire son retour. Souvent présenté comme un « guerrier » par ses coéquipiers, il ne serait pas de trop sur le terrain.
Un député français, Jean-Christophe Lagarde (UDI, centre droit), président du groupe d'études sur les Kurdes à l'Assemblée, a appelé à l'annulation de la rencontre. « On ne peut décemment accueillir demain au Stade de France ceux qui saluent le massacre de nos alliés kurdes ! » a-t-il tweeté dimanche soir. Jean-Christophe Lagarde évoque le salut militaire réalisé par les footballeurs turcs pour célébrer leur victoire contre l'Albanie vendredi, en soutien aux soldats engagés dans l'offensive.
- Une intervention turque contre les Kurdes sans surprise
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian ne se rendra pas lundi soir, comme il l'avait initialement prévu, au match France-Turquie qualificatif pour l'Euro 2020. « La présence du ministre était prévue à son agenda, il a décidé de ne pas y aller », a annoncé son entourage à l'Agence France-Presse.
« Le football ne doit pas servir la propagande d'Erdogan », a abondé lundi l'eurodéputé et vice-président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella, qui souhaite aussi l'annulation du match. Il a jugé sur Twitter « impensable que des joueurs turcs fassent le salut militaire sur notre sol, ou que la Marseillaise soit encore sifflée ce soir », alors que des supporteurs turcs l'avaient pour partie sifflée en juin à Konya lors du match aller. Le député LR Éric Ciotti a pour sa part appelé lundi sur LCI le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner à « prendre ses responsabilités », l'appelant à « suspendre » ce match, « pour des raisons de sécurité, compte tenu de la tension qui existe », alors que de nombreux supporteurs turcs sont attendus au Stade de France.
Le ministre des Relations avec le parlement Marc Fesneau a appelé de son côté sur Sud Radio à ce que ce match soit « une parenthèse sportive », et à « laisser le sport à l'abri des querelles internationales », tandis que le ministre turc des Sports et l'ambassadeur de Turquie avaient appelé dimanche à « l'amitié », à la « fraternité » et à la « courtoisie ». « Les problèmes géopolitiques, ils sont là. Que cela ait des conséquences ? Forcément, sur l'environnement du match. Mais on ne va pas penser à cela », a évacué dimanche le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps. « Je ne veux pas que ces discussions prennent le pas sur le match, a précisé dimanche le sélectionneur turc Senol Günes. Nous encourageons nos soldats, mais je suis contre toute sorte de violence. »

« Un esprit de fraternité »

Au Stade de France, l'attitude des autorités françaises sera scrutée dans la tribune officielle, où devraient prendre place le ministre turc de la Justice ainsi que l'ambassadeur à Paris, selon une source diplomatique turque. Les supporteurs de la Turquie sont attendus en grand nombre. Ils seront 3 800 dans un parcage visiteurs à guichets fermés, selon la Fédération française, et certainement beaucoup plus ailleurs, parmi les 78 000 spectateurs annoncés au total. « Nous avons entendu que 40 000 supporteurs seront là (…), je pense que ce sera comme un match à domicile », affirme à l'Agence France-Presse Cagri Davran, journaliste pour le quotidien sportif turc Fanatik.
Il y avait plus de 300 000 électeurs turcs inscrits en France lors du scrutin législatif de novembre 2015. « C'est vrai que les supporteurs turcs se déplacent en nombre, ils ont une ferveur, une passion peut-être exacerbée », mais « on ne va pas compter combien ils sont », rétorque Deschamps. La précédente opposition entre les deux équipes sur le sol français, il y a dix ans à Lyon, avait fini dans la confusion, interrompue quelques minutes après des jets de projectiles et de fumigènes au stade Gerland.
« J'espère qu'ils seront dans un esprit de fraternité », a déclaré Senol Günes à propos des fans turcs. « Ce qui se passe en Syrie, c'est une chose, le match, c'est autre chose. Bien qu'il puisse y avoir des imbrications, des provocations, nous essaierons de l'éviter », a tenté de rassurer l'ambassadeur de Turquie Ismail Hakki Musa, interrogé par l'Agence France-Presse sur l'éventualité de tensions entre supporteurs turcs pro- ou anti-Kurdes en marge de la rencontre.

Sécurité renforcée

Lundi, pour ce match classé à risque, la préfecture a prévu un « dispositif de sécurisation générale pour prévenir les troubles à l'ordre public avant, pendant et après la rencontre ». Au Stade de France, les effectifs de sécurité ont également été augmentés (1 400 contre 1 200 habituellement). Sur la pelouse, quatre mois après avoir sombré dans la fureur de Konya (défaite 2-0), les Bleus veulent « remettre les pendules à l'heure », selon l'attaquant Olivier Giroud. « C'est l'occasion de montrer un autre visage et devant notre public de nous qualifier », poursuit le capitaine Raphaël Varane.
Mais la Turquie, coleader du groupe H avec la France, aura la même ambition et veut « faire une très belle prestation », selon Senol Günes. Le sélectionneur turc sera toutefois privé de son capitaine Emre Belözoglu, comme Deschamps de Lloris, indisponible jusqu'en 2020. Le gardien marseillais Steve Mandanda sera reconduit derrière une défense où Lucas Hernandez, ménagé vendredi en Islande, pourrait faire son retour. Souvent présenté comme un « guerrier » par ses coéquipiers, il ne serait pas de trop sur le terrain.
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Mais le plus simple de la part de nos autorités et de la ligue de football, cela aurait été d'annuler ce match ou plus simplement le jouer à guichet fermé sans spectateurs !

Mais cela nécessitait un peu de courage de nos bienpensants donneurs de leçons qui nous gouvernent, il ne faut pas trop leur en demander (hélas...)

Pauvre France si mal dirigée, on risque simplement des troubles !

Jdeclef 14/10/2019 13h12 LP

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