Une
« possible » amende de 500 euros pour les SDF fait polémique
Le projet
de loi engagement et proximité prévoit une amende pour occupation de l'espace
public. Les associations craignent un usage détourné contre les SDF.
Les SDF vont-ils bientôt être visés par certains maires ?
C'est ce que craignent des associations de lutte contre la pauvreté alors
que le projet de loi engagement et proximité, renforçant les pouvoirs des
maires, est présenté mardi au Sénat. En cause, l'article 15 du projet de
loi « relatif à l'engagement dans la vie locale et la proximité de la vie
publique ». Le texte prévoit la possibilité pour les maires d'infliger des
« amendes administratives » d'un montant maximal de 500 euros
pour occupation illégale du domaine public « au moyen d'un bien
mobilier ».Or « les personnes les plus touchées par la crise du logement, et parmi elles les sans-abri, s'installant dans le domaine public avec un mobilier minime » (tentes, abris de fortune, matelas), pourraient entrer dans le champ de la sanction, estiment le Collectif des associations unies (36 associations) et l'association Droit au logement (Dal).
le tweet viral d'un sans-abri a eu raison d'un dispositif anti-SDF
La crainte des dérives
« On a vu par le passé, avec la multiplication des arrêtés
anti-mendicité et des dispositifs anti-SDF, un usage extensif par certains
maires de textes qui ne visaient pas initialement les sans-abri », met en
garde Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, qui fait
partie du collectif.Une marque paye 500 euros un SDF pour une publicité
« L'article ne vise pas les
sans-abri », a assuré lundi à l'Agence France-Presse le cabinet du
ministre chargé des Collectivités territoriales Sébastien Lecornu. « Pour
lever toute ambiguïté, nous soutiendrons un amendement pour que seule
l'occupation de la voie publique à des fins commerciales soit
sanctionnée », a-t-il précisé. Les associations demandent en effet
« une stricte limitation de cette disposition », sinon « la
suppression pure et simple par amendement de cette mesure liberticide ».
Là, on marche sur la tête et c'est lâche rien que d’y
penser !
On voit à quoi sert l’argent roi qui pollue la simple
moralité et ces sommes récoltées dans quelles poches iront-elles alors que pour
des taxes diverses déjà si nombreuses on ne sait même pas où elles vont !?
Notre pays et notre gouvernement, voire Bercy ou
certains maires de nos villes sont à ce point aux abois qu'ils veuillent s'en
prendre aux plus faibles et plus pauvres !
Notre pays va de plus en plus mal, la légende du
clochard riche, çà existe mais c'est une exception rare et un cas d’espèce
c'est exceptionnel et souvent choisi par ce type de marginal !
Mais pour les dizaines de personnes hommes, femmes et
quelque fois des enfants qu'on voit souvent le soir dans la capitale à la
tombée de la nuit partout dans des recoins sombres à PARIS maintenant sont de
plus en plus nombreux !
C'est une honte pour notre pays, et si cette loi est
votée par nos députés est promulguée, car là, il ne faudra plus s'étonner si les
plus pauvres se révolte à l'image des gilets jaunes car comme dit le proverbe car
(« quand il n’y a plus de foin au râtelier les chevaux se battent » !)
Que l’on fasse remonter
cette idée inconvenante et malheureuse car inhumaine à notre président parvenu
nanti à l’abri du besoin vivant dans un autre monde à mille lieues du quotidien
des français lambda « de peu » comme ils les appellent !
Car on régresse en France
et moi qui suis âgé, je suis profondément choqué que l’on est simplement pensé
faire cela, mais Mr MACRON ne sera pas mis au courant, tant il est occupé, mais
pour autant se serait utile qu’il réponde à cette déplorable idée, car il n’y a
pas quoi être fier dans le pays des droits de l’homme !
Vraiment pauvre France, car
maintenant il y a les riches et les autres...
Jdeclef 08/10/2019 09h17