samedi 19 octobre 2019

Il y en a marre de cette SNCF et de ses quelques trublions qui entraîne les autres, car cela a commencé hier sans avertissement en plus et cela se poursuit !


SNCF : le trafic de nouveau très perturbé samedi

VIDÉO. La circulation des TER, Intercités et de certaines lignes Transilien reste très perturbée. Tous les trains Ouigo ont été annulés pour la journée.

Au premier jour des vacances scolaires, de nombreux usagers de la SNCF vont faire grise mine. Comme vendredi, le trafic va rester très perturbé ce samedi 19 octobre, direction et syndicats n'ayant pas trouvé de compromis pouvant inciter les conducteurs et contrôleurs à lever leur droit de retrait, exercé après un accident qui a fait plusieurs blessés mercredi, dont un conducteur de train.
Dans la matinée, la SNCF a précisé que le trafic restait « très perturbé » sur les TER, avec une situation « sensiblement identique à celle d'hier », soit un train sur deux en moyenne, mais des disparités importantes selon les régions. Sur le réseau Transilien, le service devait être très perturbé sur les lignes B et D avec rupture d'interconnexion, ainsi que les lignes H et R, mais normal sur les autres. Service également « très perturbé » sur les Intercités, quant au trafic TGV, il est prévu normal sur les axes est et nord, mais avec 9 trains sur 10 sur l'axe atlantique et l'axe sud-est. Aucun train low cost Ouigo ne circulera dans la journée. La SNCF précise que les échanges et remboursements sont possibles sans frais pour les billets TGV, Ouigo et Intercités.
Cet arrêt de travail fait suite à un accident survenu mercredi soir : un TER reliant Charleville-Mézières à Reims a percuté un convoi routier exceptionnel coincé sur un passage à niveau à Saint-Pierre-sur-Vence (Ardennes). La préfecture des Ardennes indique qu'il y a eu « onze blessés », dont certains ont été hospitalisés. Des agents de conduite et contrôleurs ont fait valoir leur droit de retrait dès jeudi et plus encore vendredi matin, à la prise de service. Le conducteur, blessé et choqué, « a dû porter secours aux passagers car c'était le seul agent SNCF à bord  ! » a déploré dans un communiqué SUD-Rail.
Le trafic SNCF perturbé par un mouvement social « inopiné »
À la gare Saint-Lazare, Mélissa, jeune Parisienne rencontrée par l'Agence France-Presse, qui avait prévu d'aller voir sa famille au Havre, regardait perplexe les tableaux d'affichage : « Tous mes trains ont été supprimés, je ne sais pas quoi faire, je suis un peu perdue. Les agents m'ont conseillé d'attendre et d'écouter les annonces. » Un agent invitait au micro « les voyageurs à reporter leur voyage ». Une de ses collègues en gilet rouge répétait le même message aux voyageurs : « Pour l'instant, il n'y a aucun train pour Deauville et Trouville. On nous dit si un train part juste avant le départ. Sur toutes les lignes, ce sera comme ça toute la journée. » Des perturbations étaient aussi annoncées sur les lignes Transilien L et J.
Il n'y avait notamment « quasiment aucun train » en Auvergne, selon la SNCF, une vingtaine ayant été supprimés, tandis qu'en Rhône-Alpes la « tendance » est de 1 TER sur 2 et 80 % des TGV roulant sur la zone sont en circulation. Pour les TGV, la SNCF avait annoncé dans la nuit que les trains seraient légèrement affectés dans la région Sud-Est (Lyon, Marseille, Nice, Montpellier) et Atlantique-Ouest (Rennes, Nantes, Bordeaux), avec 9 trains sur 10, mais prévoyait un trafic normal dans le Nord et l'Est.

Cinq heures de réunion

Une réunion s'est tenue entre la direction de la SNCF et l'ensemble des syndicats dans la soirée de vendredi mais, près cinq heures de discussions, les deux parties se sont séparées sans accord et devraient se voir dans le « courant de la semaine prochaine », a annoncé la direction à l'Agence France-Presse. D'ici là, elle appelle les conducteurs et contrôleurs à « reprendre au plus vite le travail, car ils sont en situation irrégulière », assure-t-elle. Lors de la réunion, la direction a fait trois propositions : renforcer le dispositif d'alerte et de sécurité des trains et « passer au crible l'ensemble des mesures de sécurité à appliquer par le conducteur en cas d'accident », « répartir dans le temps les nouvelles procédures de départ des trains, qui devaient être appliquées le 15 décembre » et « accélérer très fort le recrutement en 2019, en particulier contribuant à la sécurité des biens et des personnes ». « Ces propositions n'ont pas été saisies par les organisations syndicales », a souligné la direction, à l'issue de la réunion.
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SUD-Rail ainsi que la CGT-Cheminots, FO-Cheminots et la Fgaac-CFDT contestent le mode d'exploitation « équipement agent seul » qui permet de faire circuler des trains sans contrôleur, évoquant des risques de sécurité pour les voyageurs, alors que, selon la direction, « il existe depuis des dizaines d'années ». De son côté, le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a déploré une « grève-surprise (...) hors du cadre légal ». « Cette grève sans préavis est totalement irrégulière », avait souligné vendredi le directeur de la branche TER Frank Lacroix. Il y a eu « plusieurs mises en demeure », a précisé la direction. « Le droit de retrait, c'est un droit des travailleurs pour dire attention il se passe quelque chose de grave », a défendu le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, pour qui « on a évité un drame parce qu'il y a un conducteur consciencieux, attaché au service public ferroviaire, qui a bossé. Mais on ne peut pas continuer comme ça ».
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On ne peut plus compter sereinement sur ce transport public c’est inconcevable dans notre pays car nos dirigeants et les dirigeants de la SNCF n’ont aucune prise sur le personnel de celle-ci et ses syndicats qui ne marche qu’au chantage et blocage de circulation des trains !

Et surtout c’est les utilisateurs travailleurs employés ou simplement clients de cette Cie ferroviaire service dit public qui en pâtissent comme d’habitude !

Que ces agents si mécontents de la SNCF qui chaque année depuis des lustres font des grèves à la même période pour n'importe quels motifs justifiés ou non aillent travailler ailleurs, ils verront si dans le privé, l’herbe est plus verte !?

Alors, si la privatisation apporte plus de régularité et un meilleur service, alors il faut le faire, bien que je ne sois pas pour, mais l'arrivée de la concurrence va peut-être les remettre sur les rails, sans mauvais jeu de mot !

Car comme beaucoup de problèmes dans notre pays malade, car mal gouverné, la SNCF est hélas incurable !

Jdeclef 19/10/2019 11h17LP

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