Michel
Richard - Goulard, Loiseau, Castaner..., les castings hasardeux de Macron
CHRONIQUE.
Le camouflet subi par Nathalie Goulard est d'autant plus fâcheux que ce n'est
pas la première fois que le président se trompe de cheval.
E.MACRON serait-il un mauvais DRH, se trompant trop souvent sur
les hommes ou les femmes que son doigt présidentiel désigne pour telle ou telle
fonction ? Le terrible camouflet subi par Sylvie Goulard, sa candidate à
un poste de commissaire européen, donne à le penser. Pourquoi donc, malgré de
nombreux avertissements, a-t-il choisi cette femme ? Ses qualités
personnelles, sa connaissance approfondie des dossiers et du fonctionnement
européens, son implication de longue date le justifiaient certes. Mais il ne
fallait pas être grand clerc pour se douter que sa mise en cause dans l'affaire
des assistants parlementaires européens du MoDem et sa participation richement
rémunérée à un think tank américain allaient heurter les eurodéputés.On s'étonne d'autant plus de l'étonnement de Macron qui dit benoitement chercher à comprendre. Qu'il y ait eu, comme il le laisse entendre, de basses manœuvres politiciennes à son encontre visant à lui faire payer son autoritarisme bousculant le train-train et les pratiques européennes, sans doute. À plus forte raison aurait-il dû se méfier et ne pas offrir à ses opposants une candidate fragilisée par trop de failles. À plus forte raison encore n'aurait-il pas dû se satisfaire du feu vert que lui aurait donné Ursula von der Leyen, comme si la future présidente de la Commission pouvait éclipser les pouvoirs des parlementaires européens. Visiblement, cette humilité, cette écoute que Macron jure avoir dans sa conduite des affaires françaises lui ont gravement manqué sur le terrain européen où il pouvait prétendre briller.
Une affaire sensible
En outre, circonstance aggravante, ce grave faux pas est une sorte
de récidive. En effet, avant Sylvie Goulard, il y eut Nathalie Loiseau, elle
aussi choisie par le président, elle aussi experte reconnue en affaires
européennes, mais qui s'est révélée être, comme tête de liste aux élections, un
accident électoral industriel, attentant fâcheusement à l'influence française.La liste des soupçons sur des choix présidentiels hasardeux, sinon malheureux, ne s'arrête pas là. Sans remonter à l'affaire Benalla, ne faut-il pas s'interroger sur le choix de Benjamin Griveaux contre Cédric Villani à Paris, de Gérard Collomb contre David Kimelfeld à Lyon, sur le soutien indéfectible apporté à Richard Ferrand et celui, répété à chaque nouvelle occasion, à Christophe Castaner
Coignard - Le boulet Castaner
Pour un président, choisir ses collaborateurs, ses ministres, ses candidats, c'est toujours une affaire hautement sensible où se mêlent fidélité, amitié, reconnaissance, appréciation professionnelle, bref un mélange de sentiments et de raison, d'affects et d'estime, ce genre de cocktail par nature instable, comme on le dit d'un mélange chimique.
Dans son livre Passions, Nicolas Sarkozy raconte comment il s'est lourdement trompé sur Patrick Buisson et sur François Fillon. Sans doute François Hollande n'est-il pas loin d'en penser tout autant vis-à-vis de son collaborateur Emmanuel Macron.
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Tout le monde peut se
tromper, mais cela semble bien être un de ses défauts le plus importants de mal
choisir ses soutiens ou amis douteux, voire incompétents comme le ferait un
monarque absolu de l'ancien régime !
Et il n’y a personne pour
lui dire à l’oreille, « vous vous trompez Mr le président »
avant qu’il décide qui prendre à son service comme nouveau ministre ou autres
fonctionnaires ,car ce serait un crime de lèse-majesté, mais comme il a un 1er ministre lui-même collaborateur
comme disait un de ses prédécesseurs, qui lui est inféodé servile comme un
toutou jusqu’à défendre ces choix , il fait ce qu’il veut,
c’est pourquoi
que certains disent que le 1er ministre ne sert à rien ?!
Car cela ne peut donner
que ce résultat médiocre pour la France, car depuis le tout début de son
quinquennat, il enchaine ses avatars, le cas BENALLA étant le plus grave qui d’ailleurs
n’est toujours pas jugé, ni sanctionné, ceci en passant !
On disait de TRUMP le
président US qui organise la valse de ses secrétaires d’états sans compter ceux
qui démissionne, il ne fait pas mieux !
Rien ne va plus dans nos
démocraties occidentales modernes et notre V eme république ne s’arrange pas,
car elles donnent trop de pouvoir à un seul homme !
On critiquait son prédécesseur
pour son manque d’amour propre, mais lui n’est pas mieux, à leur décharge,
leurs ego surdimensionnés qu’ils ne maîtrisent plus !
Mais c’est les français
qui subissent cela au final dans la mauvaise gestion de la France et qui
les élisent ne l’oublions pas, et que cela nous serve de leçons si possible, mais
çà ce n'est pas gagné !
Jdeclef 13/10/2019 09h52LP