Commission
européenne : la candidature de Sylvie Goulard rejetée
L'ancienne
ministre française désignée par Emmanuel Macron a vu sa candidature rejetée à
une forte majorité lors d'un vote des eurodéputés, avec 82 voix
contre.
C'est non pour Sylvie Goulard à la Commission européenne.
L'ancienne ministre française désignée par le président Emmanuel Macron pour
siéger dans la future Commission européenne a vu jeudi sa candidature rejetée à
une forte majorité lors d'un vote des eurodéputés, a appris l'AFP auprès de
sources parlementaires. Parmi les eurodéputés appelés à
s'exprimer, 82 ont voté contre, 29 pour et un s'est
abstenu, selon les mêmes sources. Deux enquêtes sont en cours, l'une par la
justice française, l'autre par l'office anti-fraude de l'UE (Olaf), sur la
participation de Sylvie Goulard à un système d'emplois fictifs pour son parti,
le MoDem (centre).Sylvie Goulard avait passé une seconde audition afin d'apporter des réponses aux doutes sur son intégrité. À cette occasion, Sylvie Goulard avait appelé les élus européens à statuer « en leur âme et conscience » sur son aptitude à rejoindre la Commission européenne. Pour être confirmée, Sylvie Goulard devait réunir les deux tiers des suffrages, soit 78 voix.
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Deux enquêtes en cours
Les doutes exprimés sur son intégrité et son indépendance lui ont
imposé de répondre à des questions écrites après sa première audition le
2 octobre. Elles ont été jugées insuffisantes et l'ont obligée à se
soumettre à l'épreuve d'une seconde audition. Deux enquêtes sont en cours,
l'une par la justice française, l'autre par l'office anti-fraude de l'UE (Olaf)
sur sa participation à un système d'emploi fictif pour son parti, le MoDem, en
rémunérant un assistant parlementaire en France avec les fonds européens accordés
aux députés par le Parlement européen.
« À vous de prendre votre décision en votre âme et
conscience »
« Mme Goulard doit expliquer pourquoi une enquête qui l'a
contrainte à démissionner de son poste de ministre en France ne l'empêcherait
pas de devenir commissaire européen », avait expliqué à l'Agence
France-Presse le chef d'un groupe politique avant l'audition. Des
interrogations ont également été émises sur les activités ayant justifié
d'importantes rémunérations obtenues entre 2013 et 2016 de l'institut
Berggruen, fondé par le milliardaire germano-américain Nicolas Berggruen, alors
qu'elle était députée européenne. L'Olaf a confirmé à l'Agence France-Presse
enquêter sur « d'éventuelles irrégularités concernant les activités que
Mme Goulard a menées pour l'Institut Berggruen alors qu'elle était députée
européenne ».Sylvie Goulard avait rappelé jeudi qu'elle n'avait pas été mise en examen et invoqué la présomption d'innocence pour refuser de retirer sa candidature. Elle avait insisté sur la confiance que lui avait accordée la nouvelle présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen et déclaré que si elle venait à être mise en examen, elle démissionnerait dès lors qu'Ursula Von der Leyen l'exigerait. « C'est maintenant à vous de prendre votre décision en votre âme et conscience, en garantissant la présomption d'innocence », a-t-elle conclu.
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Car là, il n'a pas tous
les pouvoirs comme en FRANCE !
Les casseroles que traînait Mme GOULARD faisait peut-être plus de bruit que chez nous avec nos
élus quelque fois douteux !
Et c'était moins facile
à étouffer ou faire traîner par notre justice lente et laxiste française !
Pour résumer, c'est
encore un mauvais choix du président, il n'a pas de chance...
Jdeclef 10/10/2019 16h02LP