mercredi 16 octobre 2019

Encore un exemple de la carence de l'état pour un corps d'élite au service du secours civil aux français !


Affrontements entre pompiers et forces de l'ordre à Paris

Plusieurs milliers de pompiers ont défilé dans les rues de la capitale ce mardi. Ils réclament une revalorisation salariale et plus de reconnaissance.

Effectifs, retraites, salaires… La liste des récriminations des pompiers est longue. Ils ont manifesté ce mardi 15 octobre à Paris. Entre 7 000 et 10 000 pompiers professionnels, selon les syndicats, se sont mobilisés pour dénoncer le manque de reconnaissance d'une profession « livrée à elle-même » face à l'explosion des demandes de secours et d'assistance. Des incidents ont éclaté mardi à Paris à l'issue de la manifestation. Aux alentours de 18 heures, les forces de l'ordre ont tiré des dizaines de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants rassemblés sur la place de la Nation, destination finale du cortège qui était parti aux alentours de 14 heures de la place de la République.
À quelques centaines de mètres de là, plusieurs pompiers sont descendus sur le périphérique parisien à hauteur de la porte de Vincennes pour tenter de perturber la circulation, a constaté une journaliste de l'Agence France-Presse. Des policiers étaient lancés à leurs trousses. Un rassemblement sauvage devant les marches de l'Assemblée nationale avait lui été dispersé en fin de journée après plusieurs heures de face-à-face tendu avec les forces de l'ordre.
La préfecture de police a dénoncé « l'irresponsabilité de certains manifestants » qui ont maintenu des actions « en dépit des ordres de dispersion ». Trois membres des forces de l'ordre ont été blessés et six manifestants interpellés pour violences ou jets de projectiles, selon la PP.

« On ne va plus y arriver »

Le défilé avait pourtant commencé dans une ambiance bon enfant, avec sifflets, sirènes et fumigènes. Pour beaucoup vêtus de leurs manteaux bleu marine avec bandes jaunes fluorescentes, les pompiers brandissaient des pancartes barrées de slogans tels que « Faire plus avec moins, bienvenue chez les pompiers » ou « Stop au mépris du politique ». « Il y a une baisse des effectifs préoccupante alors qu'on est débordés par le nombre d'interventions. On nous demande tout, y compris de remplacer des ambulances. À un moment donné, on ne va plus y arriver », a expliqué à l'Agence France-Presse Mathias Gosse, 53 ans, pompier à Grasse (Alpes-Maritimes). « Et en plus, on menace notre régime de retraite qui nous permet de partir à 57 ans (avec 42 annuités, NDLR) », ajoute-t-il.
Les syndicats réclament également une revalorisation de la prime de feu (28 % du salaire de base, contre 19 % actuellement) à hauteur des primes de risque accordées aux policiers et gendarmes.
Ils ont reçu le renfort d'infirmiers et infirmières, de médecins hospitaliers et d'employés du Samu, qui dénoncent eux aussi les manques d'effectifs dans leurs services « débordés ». Des Gilets jaunes ont également fraternisé avec des pompiers, entonnant notamment leur habituel refrain « On est là » avant le départ de la place de la République. Cette manifestation s'inscrit dans un mouvement de grève entamé en juin, très suivi selon les syndicats même s'il n'a pas entraîné de perturbations majeures, les pompiers étant astreints à un service minimum.
Les sapeurs-pompiers au bord de la rupture

Un problème pris « à bras-le-corps »

« On est répartis dans nos casernes, donc la population ne se rend pas toujours compte de nos difficultés. La baisse des effectifs fait qu'il y a moins de formations, de compétences. Mais on n'a aucune réponse, le ministère de l'Intérieur et les collectivités locales (qui financent les SDIS et payent les pompiers, NDLR) se renvoient la balle », a déploré Nathalie Kaszubiak, secrétaire générale du syndicat FO des personnels administratifs des SDIS (Services d'incendie et de secours).
Interrogé sur la mobilisation lors des questions au gouvernement, le secrétaire d'État à l'Intérieur Laurent Nuñez a assuré que les problèmes des sapeurs-pompiers étaient pris « à bras-le-corps » par le gouvernement et il a annoncé l'expérimentation d'un « numéro unique » d'urgence – le 112 – qui permettrait de mieux orienter les appels. Les pompiers professionnels représentent 16 % des quelque 247 000 pompiers en France, le reste étant à 80 % des volontaires.
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Avec leur métier à risques non reconnu pas notre état, encore une tare, mais pas seulement pour des faits accidentels, feux, catastrophes naturelles et divers incidents!

Mais aussi confrontés à une voyoucratie dangereuse d'une frange de notre société dans certaines zones de non droit devenues trop nombreuses car incontrôlées efficacement par nos autorités diverses !

C'est une honte, mais puisque que tout devrait remonter à notre président monarque si puissant, mais pas au fait d'un monde dont il n'est pas issu qu'il oublie avec son 1er ministre collaborateur qui ne fait rien de plus, car attendant les ordres comme un bon chien inféodé à son patron !

Tant de problèmes de notre société qui s'en va à vau l'eau, car ne touchant pas de près notre gouvernement et ses ministres dépassés comme leurs chefs par la multiplicité des problèmes de tout ordre auquel ils n'arrivent même pas à mettre des priorités ne les voyant pas voir ou ne voulant pas les entendre !

Notre France sociétale va mal et les français avec, que notre président faux monarque sans couronne va réussir à réunir dans la colère et encore dans la rue, car le désordre s'installe et cela ne semble pas se calmer, car le malaise grandit et la ficelle va se rompre!

Jdeclef 16/10/2019 11h27

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