Affrontements
entre pompiers et forces de l'ordre à Paris
Plusieurs
milliers de pompiers ont défilé dans les rues de la capitale ce mardi. Ils
réclament une revalorisation salariale et plus de reconnaissance.
Effectifs, retraites, salaires… La liste des récriminations des
pompiers est longue. Ils ont manifesté ce mardi 15 octobre à Paris. Entre
7 000 et 10 000 pompiers professionnels, selon les
syndicats, se sont mobilisés pour dénoncer le manque de reconnaissance d'une
profession « livrée à elle-même » face à l'explosion des demandes de
secours et d'assistance. Des incidents ont éclaté mardi à Paris à l'issue de la
manifestation. Aux alentours de 18 heures, les forces de l'ordre ont tiré
des dizaines de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants
rassemblés sur la place de la Nation, destination finale du cortège qui était
parti aux alentours de 14 heures de la place de la République.
À quelques centaines de mètres de là, plusieurs pompiers sont
descendus sur le périphérique parisien à hauteur de la porte de Vincennes pour
tenter de perturber la circulation, a constaté une journaliste de l'Agence
France-Presse. Des policiers étaient lancés à leurs trousses. Un rassemblement
sauvage devant les marches de l'Assemblée nationale avait lui été dispersé en
fin de journée après plusieurs heures de face-à-face tendu avec les forces de
l'ordre.
La préfecture de police a dénoncé « l'irresponsabilité de
certains manifestants » qui ont maintenu des actions « en dépit des
ordres de dispersion ». Trois membres des forces de l'ordre ont été
blessés et six manifestants interpellés pour violences ou jets de projectiles,
selon la PP.
« On ne va plus y arriver »
Le défilé avait pourtant commencé dans une ambiance bon enfant,
avec sifflets, sirènes et fumigènes. Pour beaucoup vêtus de leurs manteaux bleu
marine avec bandes jaunes fluorescentes, les pompiers brandissaient des
pancartes barrées de slogans tels que « Faire plus avec moins, bienvenue
chez les pompiers » ou « Stop au mépris du politique ».
« Il y a une baisse des effectifs préoccupante alors qu'on est débordés
par le nombre d'interventions. On nous demande tout, y compris de remplacer des
ambulances. À un moment donné, on ne va plus y arriver », a expliqué à
l'Agence France-Presse
Mathias Gosse, 53 ans, pompier à Grasse (Alpes-Maritimes). « Et
en plus, on menace notre régime de retraite qui nous permet de partir à
57 ans (avec 42 annuités, NDLR) », ajoute-t-il.
Les syndicats réclament également une revalorisation de la prime
de feu (28 % du salaire de base, contre 19 % actuellement) à hauteur
des primes de risque accordées aux policiers et gendarmes.
Les sapeurs-pompiers au bord de la
rupture
Un problème pris « à bras-le-corps »
« On est répartis dans nos casernes, donc la population ne se
rend pas toujours compte de nos difficultés. La baisse des effectifs fait qu'il
y a moins de formations, de compétences. Mais on n'a aucune réponse, le ministère de
l'Intérieur et les collectivités locales (qui financent les SDIS et payent
les pompiers, NDLR) se renvoient la balle », a déploré
Nathalie Kaszubiak, secrétaire générale du syndicat FO des personnels
administratifs des SDIS (Services d'incendie et de secours).
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Avec leur métier à
risques non reconnu pas notre état, encore une tare, mais pas seulement pour
des faits accidentels, feux, catastrophes naturelles et divers incidents!
Mais aussi confrontés à
une voyoucratie dangereuse d'une frange de notre société dans certaines zones
de non droit devenues trop nombreuses car incontrôlées efficacement par nos
autorités diverses !
C'est une honte, mais
puisque que tout devrait remonter à notre président monarque si puissant, mais
pas au fait d'un monde dont il n'est pas issu qu'il oublie avec son 1er
ministre collaborateur qui ne fait rien de plus, car attendant les ordres comme
un bon chien inféodé à son patron !
Tant de problèmes de notre
société qui s'en va à vau l'eau, car ne touchant pas de près notre gouvernement
et ses ministres dépassés comme leurs chefs par la multiplicité des problèmes
de tout ordre auquel ils n'arrivent même pas à mettre des priorités ne les
voyant pas voir ou ne voulant pas les entendre !
Notre France sociétale
va mal et les français avec, que notre président faux monarque sans couronne va
réussir à réunir dans la colère et encore dans la rue, car le désordre
s'installe et cela ne semble pas se calmer, car le malaise grandit et la
ficelle va se rompre!
Jdeclef 16/10/2019 11h27