mardi 22 octobre 2019

Si l'on n'arrive pas à régler le problème de l'immigration dans une petite île comme Mayotte, comment le pourrions-nous pour la France métropolitaine ?!


Emmanuel Macron arrive à Mayotte, l'immigration au programme

Emmanuel Macron entame mardi un déplacement de quatre jours dans les îles françaises de l'océan Indien. Première étape : Mayotte. La question de l'immigration sera abordée.

Le président Emmanuel Macron est attendu ce mardi à Mayotte. Accompagné de six membres du gouvernement, il doit effectuer un déplacement de quatre jours dans les îles françaises de l'océan Indien à partir de ce 22 octobre. Au cœur de ce voyage présidentiel : Mayotte. Emmanuel Macron y est attendu de pied ferme sur la lutte contre l'immigration clandestine et le développement économique, avant de poursuivre son déplacement à La Réunion où un appel à la « grève générale » a été lancé. Le chef de l'État, qui doit arriver à 9 h 30 (8 h 30 heure de Paris) à l'aéroport de Dzaoudzi, en Petite-Terre, veut faire de sa visite sur le sol mahorais l'illustration du « deuxième pilier » de sa politique sur l'immigration : « la fermeté » (le premier pilier étant l'humanité), selon l'Élysée.
Dans cet archipel de 374 km2, devenu département français en 2011, 48 % des 256 000 habitants sont des étrangers, dont 95 % de Comoriens, selon l'Insee. Située à 70 km de l'île comorienne d'Anjouan, Mayotte fait figure d'eldorado pour les Comoriens, qui tentent, souvent au péril de leur vie, la traversée. En juillet, le corps d'un enfant de 5 ou 6 ans a été retrouvé sur les côtes, soulevant une vive émotion. « On attend des gestes forts (…), un vrai plan de lutte contre l'immigration clandestine, pas seulement de faire du chiffre en faisant des reconduites », explique Estelle Youssouffa, présidente d'un Collectif des citoyens de Mayotte, à l'origine du mouvement social qui avait paralysé l'île au printemps 2018, pour dénoncer notamment l'insécurité et l'immigration clandestine. « On attend par exemple que l'État mette fin aux permis de séjour spécifiques qui fixent la population comorienne à Mayotte », car ils ne donnent pas accès à la métropole, insiste la jeune femme. Et pour accentuer la pression, le collectif appelle « la population à porter du blanc en signe de protestation contre le traitement qui est fait à Mayotte ».
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À peine arrivé, le chef de l'État doit embarquer à bord d'un navire intercepteur de la police aux frontières, dont le rôle est d'empêcher les kwassas-kwassas, embarcations de fortune transportant des migrants, d'accoster sur le sol mahorais. Cet intercepteur fait partie de l'opération Shikandra – du nom d'un poisson débonnaire qui mord quand on s'approche de son nid – contre l'immigration clandestine, lancée en août à Mayotte. À son arrivée à Mamoudzou (chef-lieu), Emmanuel Macron rencontrera les forces engagées dans cette opération civilo-militaire, avant de s'adresser à la population.

Les pompiers solidaires

Shikandra vise à atteindre 25 000 reconduites à la frontière fin 2019. Au 1er octobre, leur nombre s'établissait à 22 000, selon l'Élysée. Toujours sur le même thème, le chef de l'État se rendra dans l'après-midi à Hamjago, dans la commune de M'tsamboro, au nord-ouest de Mayotte, là où débarquent massivement les Comoriens. C'est là, non loin d'un fief du Rassemblement national, M'tsahara, que le chef de l'État doit rencontrer la population et s'exprimer en fin de journée.
Auparavant, Emmanuel Macron rencontrera les maires de Mayotte pour évoquer le développement économique du territoire et le « contrat de convergence », signé en juillet à Paris, qui prévoit 1,6 milliard d'euros notamment pour la construction d'infrastructures scolaires et routières, l'accès à l'eau et à la santé. Un montant nettement insuffisant selon le collectif de citoyens et le député Mansour Kamardine (Les Républicains), qui réclament notamment plus d'efforts pour une égalité des prestations sociales avec celles de métropole (aujourd'hui inférieures de moitié) et une « piste longue pour l'aéroport », afin de désenclaver le territoire.
Michel Richard - L'immigration par la lorgnette politicienne
Cette « piste longue » est aussi réclamée par les pompiers de l'aéroport de Mayotte, qui ont annoncé qu'ils n'assureraient pas la sécurité à l'arrivée de l'avion présidentiel, marquant aussi leur solidarité envers leurs collègues de métropole, dont une récente manifestation à Paris s'est conclue par des heurts avec les forces de l'ordre. L'économie sera également au cœur du déplacement le lendemain à La Réunion, marquée l'année dernière par un mouvement de Gilets jaunes contre la vie chère. Emmanuel Macron sera accueilli par un appel à la grève générale, mais aussi peut-être par une éruption du piton de la Fournaise qui manifestait lundi soir des volontés de réveil, pour la 5e fois depuis le début de l'année. Mardi soir, Emmanuel Macron dînera avec des élues, militantes associatives et cheffes d'entreprise en hommage au mouvement local des « Chatouilleuses », qui défendirent dans les années 1970 le maintien dans la République de l'île de l'océan Indien.

Il est à douter que le président qui a déjà beaucoup à faire en France avec ses discours habituels alambiqués, améliore ou règle les problèmes de ce département d'outre-mer !

Ce n'est qu'un problème de plus à ajouter pour nos DOM/TOM, sauf que celui-là semble plus épineux pour ne pas dire autre chose, surtout dans notre pays gouverné par des bienpensant donneurs de leçon qu'ils n'applique pas à eux-mêmes !

Car pour la métropole cela fait plus de trente ans que le problème migratoire n'est pas réglé et il empire jusqu'à presque devenir ingérable sous tous nos gouvernements de tous bords depuis des lustres !

On a eu déjà eu le tort d'en faire un département récent de cette ile, car cela n'a fait qu'attirer les comoriens en masse, pauvres voisins par les bienfaits des régimes sociaux de la métropole française appliqués à Mayotte !

Jdeclef 22/10/2019 11h49

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