Coignard –
Valls et Hollande : le retour des frères ennemis
CHRONIQUE. En
tournée médiatique, l'ancien président socialiste et son ex-Premier ministre
sont toujours aussi indulgents pour eux-mêmes.
Depuis quelques jours, ils tentent de se rappeler au bon souvenir
des Français. François Hollande fait la promotion de son nouveau livre, Répondre à la crise démocratique
(Fayard), des considérations sur les institutions qui ne volent pas très haut.
La durée du mandat présidentiel ? Sept ans, c'est trop, cinq ans, ce n'est
pas assez, choisissons donc six ans ! On a connu réflexion plus
approfondie. Le droit de dissolution ? Supprimé. Le Premier ministre
aussi. Les juristes les plus audacieux sont convaincus qu'il ne faut toucher à
la Constitution de la Ve République que d'une main tremblante mais
l'ancien chef de l'État, lui, envisage en toute bonhomie un massacre à la
tronçonneuse.Manuel Valls lui répond indirectement. Lui aussi fait le tour des médias à l'occasion d'un séjour à Paris. Il n'a rien à vendre, mais beaucoup à critiquer. Il dit entretenir une relation « apaisée » avec François Hollande. Mais c'est plus fort que lui. Supprimer le Premier ministre ? Il fait la moue lors d'une interview sur BFM TV : « Je ne pense pas que cette proposition aille dans le bon sens. » Et rappelle, avec raison, qu'il ne faut pas bricoler avec la Constitution. Non sans avoir au préalable porté un jugement sévère sur l'ex-président, qui, à ses yeux, le fut si peu. Choisir d'être « normal » s'est révélé, selon lui, une posture désastreuse dès le début.
Valls : « Jean-Michel Blanquer est un grand ministre »
Normal, peut-être, humble, certainement pas !
Une relation « apaisée », vraiment ? Ce n'est pas
la première fois que Manuel Valls porte, à froid, un jugement sévère sur son
ancien patron. « Les cinq années de pouvoir ont été redoutables. Je n'en
pouvais plus. Le PS était mort. François a été élu sur un malentendu. Il
fallait tout péter, tout casser. Il ne l'a pas fait », disait-il au
printemps dernier dans L'Obs.Le principal intéressé, lui, ne se résout pas à une telle analyse. Il n'arrive pas à se défaire de son rêve de grand retour, par la porte, par la fenêtre, par n'importe quel interstice qui pourrait se présenter. La France débat sur la laïcité, sur son modèle de protection sociale, sur sa place dans l'Europe, mais François Hollande pinaille sur la durée du mandat et la structure de tête de l'exécutif. Comme pour suggérer que si son quinquennat a été un désastre, ce n'est nullement sa faute mais celle des institutions. Normal, peut-être, mais humble, certainement pas !
Quant à son ancien Premier ministre, il constate avec satisfaction qu'il avait « raison sur un certain nombre de sujets ». L'un comme l'autre, donc, assume une posture bien française : ni responsable ni coupable, bien au contraire.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
F.HOLLANDE élu en plus
par défaut du fait de la défection de DSK et VALLS nommé par le président pour
essayer de compenser la médiocrité d'AYRAULT 1er ministre de son quinquennat
déplorable, de président qui a jeté l'éponge avant la fin !
Quant à VALLS, il a fui
vers son pays d'origine et même épousé une ressortissante de Barcelone riche à
million !
Alors ils ne manquent
pas d'air et n'ont pas d'amour propre, l'ex président qui voudrait bien revenir
en faisant une constitution nouvelle avec un mandat de 6 ans et pas de 1er
ministre pour jouer au monarque absolu !?
Il n'y a vraiment qu'en
France que l'on voit des politiciens ex élus de notre état gonflés d’orgueil
comme des baudruches se montrer malgré leurs échecs retentissants et après être
rejetés par les français !?
Alors avec cette
ancienne classe politique sclérosée, on comprend mieux que les français
voulaient du changement ont pris le 1er venu opportuniste qui se trouvait là,
au bon moment cet inconnu, un nouveau, E. MACRON qui a presque enfoncé une
porte ouverte, sans trop d'effort étant donné la médiocrité des autres
PS/LR/EELV/RN/LFI d'extrême gauche !
De là à dire qu'ils ont
fait le bon choix, c'est une autre affaire à vérifier en 2022..?!
Jdeclef 31/10/2019 14h45