mardi 22 octobre 2019

En retraite F. Hollande n'arrive pas à la supporter il ne s’améliore pas :


Hollande plaide pour un « véritable régime présidentiel » sans Premier ministre

Dans un livre à paraître mercredi, François Hollande distille ses conseils pour résoudre « la crise institutionnelle », parmi lesquels un mandat de six ans, sans Premier ministre.

François Hollande veut un personnage fort à la tête de l'État. L'ancien président plaide pour la mise en place d'un « véritable régime présidentiel », avec suppression du Premier ministre et pouvoirs accrus pour le Parlement, sorte de « Ve République bis », dans son livre Répondre à la crise démocratique qui sortira mercredi 23 octobre. « Qui peut nier le malaise qui s'est installé dans la démocratie  ? », écrit François Hollande dans la préface de cet ouvrage, court mais dense, publié par Fayard, qui se présente sous la forme d'un long dialogue avec le think tank Terra nova. « Pour y faire face, chaque président a cru pouvoir moderniser nos institutions » mais toutes les évolutions n'ont pas « véritablement réduit le malaise dans la démocratie », poursuit-il.
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Lui voit « deux réponses » à cette crise : une « institutionnelle », une autre « politique ». « Nos institutions sont de moins en moins capables de répondre aux aspirations » des Français, souligne-t-il dans un entretien à l'Agence France-Presse. « Le président a un pouvoir exorbitant », au contraire des assemblées dont « les capacités de contrôle (de l'exécutif) sont réduites. Le Premier ministre ne protège plus depuis longtemps le chef de l'État, en qui les Français voient toujours le responsable de tout ». « Le quinquennat a une part de responsabilité dans cette décomposition », écrit également l'ancien président, qui propose d'allonger d'une année la durée du mandat présidentiel, six ans renouvelables une fois, et de réduire à 4 ans celui des parlementaires.

« L'article 49.3 n'a plus de raison d'être »

Dans une interview au Parisien, publiée lundi sur son site, François Hollande propose également « de rapprocher toutes les élections locales en un seul mandat ». Ces réformes pourront « donner du rythme à la démocratie », et permettre « aux citoyens d'être consultés dans le cours du mandat présidentiel », ajoute-t-il auprès du quotidien. Avec cette réforme, « le président ne nomme plus un Premier ministre mais une équipe dont il est le chef » et, « en revanche, puisque le gouvernement n'est plus responsable devant l'Assemblée nationale, le président perd son droit de dissolution ». Et l'article 49.3, qui permet de faire passer des projets de loi sans vote au Parlement, « n'a plus de raison d'être ».
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Dans cet entretien, François Hollande s'intéresse également à la politique internationale. L'ancien président socialiste affirme que « le temps de l'explication avec Donald Trump est venu », en pointant les « contradictions » apparues au gré de différentes crises (commerciale, diplomatique...) entre « les intérêts américains et les nôtres ». « Comment peut-on laisser Donald Trump, membre de l'alliance atlantique, théoriquement le pays qui peut intervenir pour protéger l'Europe, mettre en cause nos propres intérêts  ? » s'interroge François Hollande en faisant notamment allusion au Moyen-Orient, à la situation des Kurdes, aux droits de douane imposés par les États-Unis sur les produits européens ou encore au Brexit.
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« La victoire de tous ceux qu'on ne voulait pas voir triompher »

François Hollande regrette qu'en Syrie se dessine « la victoire de tous ceux qu'on ne voulait pas voir triompher », de Bachar el-Assad à Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine. « Que s'est-il produit dans cette peut-être dernière étape du conflit syrien  ? La victoire de tous ceux qu'on ne voulait pas voir triompher : le régime de Bachar, la Turquie qui, en réalité, veut pourchasser les Kurdes, qui sont nos alliés, et Vladimir Poutine qui est le faiseur de paix et qui lui-même a des soldats qui viennent, en même temps d'ailleurs que les Iraniens, protéger et sauver le régime de Bachar el-Assad », affirme François Hollande.
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« Pendant ce temps-là, la coalition occidentale, qui avait voulu à juste raison – j'en étais moi-même un des principaux animateurs – éradiquer Daech avec le soutien des Kurdes, voit son allié être aujourd'hui écrasé, écarté des zones qu'il contrôlait, et voit son ennemi, en l'occurrence Daech, reprendre éventuellement des djihadistes qui vont se libérer des camps », dénonce l'ancien président.
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Il se comporte comme un illuminé, il oublie que c'est lui qui a mis fin à son mandat comme un pleutre, n'osant pas affronter les français pour assumer sa défaite et son quinquennat médiocre, il n'a vraiment pas d'amour propre !

Qu’il ne joue pas au conseilleur avec des idées fumeuses : un mandat de 6 ans, alors que les français n'arrivent pas à supporter leurs présidents 5 ans depuis que le quinquennat a été mis en place !?

Surtout que nos présidents ont déjà trop de pouvoir (presque) absolu comme des pseudos monarques de l'ancien régime avec leurs épouses soi-disant 1ere dame, fausses reines sans couronnes !

Depuis Sarkozy on s'était bien posé la question sur l'utilité d'un 1er ministre inféodé à son chef président, peut être que l’on peut s’en passer car il n’est pas élu par les français au suffrage universel, mais désigné par le président pseudo monarque, pareil pour les ministres (sans parler les conseillers fumeux dont il s’entoure et dont on voit le résultat après..!)

Pour résumer un régime présidentiel qui pourrait se transformer en démocrature comme d’autres pays pseudo démocratique connus, ce n’est pas ça qui nous donnera plus de liberté et d’égalité !

La France a fait sa révolution pour se séparer de la monarchie suivie de l’empire et on a encore bien du mal à s’en débarrasser, alors si l’on veut améliorer notre république un président élu 4 ans renouvelable une fois comme aux USA avec moins de pouvoir serait préférable avec bilan à mi-mandat forcerait nos gouvernements et leur chefs à se motiver plus qu’ils ne le font et, il ne faut pas oublier nos parlementaires députés à diminuer en supprimant nos sénateurs et le Senat qui les hébergent !

(Mais ne rêvons pas !?)

Jdeclef 22/10/2019 09h53LP

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