Voile
islamique : les limites du « en même temps »
CHRONIQUE.
La majorité se lézarde sur la question de la laïcité. Emmanuel Macron,
longtemps attentiste, ne pourra rester toujours silencieux.
En cette rentrée scolaire 1989, le ministre de
l'Éducation nationale, Lionel Jospin, se trouve confronté à une situation
inédite et inconfortable. À Creil, dans l'Oise, le principal d'un collège a exclu
trois élèves qui refusaient de retirer leur foulard islamique en classe.
L'affaire fait grand bruit dans les médias. Le ministre de l'Éducation
nationale dans le gouvernement de Michel Rocard est sommé de se prononcer. Il
choisit la contorsion verbale, à moins qu'il s'agisse de la préfiguration du
« en même temps » cher à Emmanuel Macron. Il convient d'une part de
respecter « la laïcité de l'école qui doit être une école de tolérance, où
l'on n'affiche pas, de façon spectaculaire ou ostentatoire, les signes de son
appartenance religieuse ». Mais, d'autre part, de rappeler que l'école
« est faite pour accueillir les enfants et pas pour les exclure »
C'est la première fois que l'islam s'invite ainsi dans le débat public et dans
l'agenda politique.Trente ans après « l'affaire des foulards » de Creil, ce que pensent les musulmans en France
Trente ans plus tard, une nouvelle polémique surgit sur le même thème. En septembre, la fédération de parents d'élèves FCPE allume la mèche avec une affiche de campagne qui montre une mère voilée et affiche ce slogan : « Oui, je vais en sortie scolaire, et alors ? » Puis, le 11 octobre, lors d'une séance du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, un élu RN réclame à une mère accompagnatrice présente dans le public de retirer son voile au nom de la laïcité, qui ne mérite pas d'être instrumentalisée de la sorte.
Le lointain successeur de Lionel Jospin, Jean-Michel Blanquer, condamne l'attitude de l'élu RN, mais considère que « le voile n'est pas souhaitable dans notre société ». Il n'a pas changé de discours depuis le mois de mai dernier, lors de la discussion au Sénat du projet de loi sur « l'école de la confiance ». Il s'opposait alors à un amendement sur l'interdiction des signes religieux ostentatoires pour les accompagnants : « Il pourrait y avoir quelque chose de contre-productif en ayant une mesure législative en la matière. Mais je respecte ceux qui pensent le contraire. » On ne peut pas faire plus conciliant…
Une cacophonie de plus !
Mais cette fois, le « en même temps » risque de se
transformer en cacophonie. Deux tendances s'affrontent désormais dans la
majorité et au sein même du gouvernement. D'un côté, Jean-Michel Blanquer,
Bruno Le Maire et dans une moindre mesure Gérald Darmanin se prononcent pour
une laïcité stricte. De l'autre, Sibeth Ndiaye, Aurélien Taché (qui a attaqué
Jean-Michel Blanquer dans nos colonnes) et quelques autres défendent une
vision « inclusive » qui préfère une femme voilée en sortie scolaire
plutôt que cloîtrée chez elle. La discorde s'étend désormais à l'ensemble de la
majorité. Le seule personne qui puisse mettre fin à cette situation politique
explosive, c'est Emmanuel Macron en personne. Le président de la République ne
cesse de différer le moment de s'aventurer sur ce terrain glissant. Il est
temps pour lui de chausser ses crampons.
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Et plus grave commence à
diviser dangereusement notre société à cause d'une religion toujours la même
qui amplifie son hégémonisme depuis trente ans et surtout dans cette dernière
décennie !
C'est une réalité mais
nos bienpensants ne veulent pas voir ce problème qui grandit comme un hydre à
plusieurs têtes que l'on ne veut pas couper malgré ce que dit en parole (mais
seulement çà) notre président sans vraiment rien faire de concret peut être par
peur ce qui est inconcevable de la part d'un chef d'état qui a tous les
pouvoirs!
Mais ce n’est pas que
lui, car tous ces prédécesseurs n'ont fait rien de plus pour faire rentrer dans
le rang des autres religions, celle-ci qui veut insidieusement répandre ces
dogmes moyenâgeux d'un autre âge et supplanter les autres !
Ce qui est préoccupant
et que devrait comprendre nos dirigeants c'est que quand une religion prend le
pas sur une société libre et démocratique, s'en est finie pour ces libertés
élémentaires et avili ceux qui si laissent prendre!
On a l'exemple flagrant
dans d'autres pays dans le monde ou elle prioritaire, voire extrême, alors il
faut ouvrir les yeux pour ne pas se laisser déborder, car on en prend le
chemin, car mal défendu ou non protégé par nos autorités au plus haut de l'état
qui cèdent petit à petits par des dérogations diverses accordées à leurs
pratiques obscurantistes !
Si rien n'est fait
rapidement, on coure vers des troubles et peut être plus graves encore, car
comme moi qui suis un ancien, j'ai vu l'emprise de cette religion sur une
partie de la population qui va encore gagner du terrain dans certaines
communautés fragiles plus facile à convaincre !
Gardons-nous de
pratiquer une politique de l'autruche ou en poussant la poussière sous le tapis
en espérant que cela s'améliorera, car c'est tout le contraire !
Parlons-en sans faux fuyant
hypocrite !
Jdeclef 15/10/2019 13h17LP