lundi 14 octobre 2019

Le ministre est bien de la macronie incapable de prendre une position ferme !


Blanquer ne veut pas « encourager » le port du voile pour les mères à l'école

Le ministre de l'Éducation nationale a toutefois condamné l'attitude de Julien Odoul au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté envers une mère voilée.

C'est une condamnation à demi-mot pour Jean-Michel Blanquer. Après que la vidéo de Julien Odoul demandant à une femme, accompagnatrice d'un groupe d'enfants, de retirer son voile au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, le ministre de l'Éducation nationale a regretté que l'on en arrive là. Il précise toutefois ne pas vouloir « encourager le phénomène ».
« C'est évidemment à condamner et c'est idiot d'en arriver à ce type de situation », a critiqué Jean-Michel Blanquer sur BFM TV. « La règle était claire, il n'y avait pas d'interdiction de porter le voile dans ce conseil des jeunes, donc il n'y avait pas lieu de faire ça », a-t-il ajouté. « La loi n'interdit pas aux femmes voilées d'accompagner les enfants, mais nous ne souhaitons pas encourager le phénomène », a toutefois rappelé le ministre de l'Éducation, qui avait condamné le mois dernier une affiche de la Fédération de parents d'élèves FCPE qui défend le droit de mères voilées de faire des sorties scolaires.

 « Choquante »

Sibeth Ndiaye a, de son côté, jugé « choquante » la réaction du président du groupe RN à l'assemblée régionale Julien Odoul. « Qui est-il pour stigmatiser une femme qui accompagne les enfants en sortie scolaire  ? » a-t-elle dénoncé sur France 3. Dans cette vidéo, ce membre du bureau national du RN demande à ce qu'une femme voilée présente dans le public, accompagnatrice d'un groupe d'enfants venu de Belfort assister à l'assemblée plénière, retire son voile. Les élus du RN ont ensuite quitté la salle, avant de dénoncer dans un communiqué une « provocation islamiste ».
« Je n'ai pas de difficulté à ce qu'une femme voilée participe à une sortie scolaire », a-t-elle expliqué en exprimant sa « position personnelle » et en reconnaissant des « débats au sein du gouvernement ».
Face à l'islamisme, sommes-nous devenus lâches ?

« Une honte pour la République »

« Humilier une maman devant son fils et devant des enfants dans une assemblée où siègent les élus de la République, c'est une honte pour la République », a condamné le candidat LREM à Paris Benjamin Griveaux sur Radio J, voyant en Julien Odoul un « sinistre personnage » qui « considère qu'un bon “coup de com” vaut toutes les politiques ».
Le Parti communiste a réclamé des sanctions et même le député européen RN Nicolas Bay a pris ses distances avec la « maladresse d'un jeune élu régional » et des « propos malvenus ». « C'était inutilement blessant et agressif », a-t-il reconnu sur Franceinfo/France Inter, tout en restant « intraitable » sur le refus de l'islamisme et du « communautarisme ».
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Et c'est bien là, que le bas blesse !

Si la loi dit pas de signes extérieurs religieux dans le domaine publics et notamment dans les établissements scolaires, c'est simple pas de voile ou faux foulards pour contourner celle-ci etc .

Mais il ne faut pas dire ni oui ou non, car là, on entre dans la dérogation, ce qui est la pire chose car interprétée de n'importe quelle façon et sème la zizanie !

Si nos gouvernants ont peur des religions, ils ne servent à rien, qu'ils fassent autre chose que diriger un pays !

Ces problèmes religieux divers commencent à être préoccupant, car trop fréquents il faut y mettre bon ordre pour conserver nos libertés et paix civiles !

Seules les lois de notre république qu'il faut faire appliquer sans tolérance contre toutes autres formes religieuses ou autres doivent avoir force d'application avec sanctions, s'il le faut en cas de dérapage !

Jdeclef 14/10/2019 15h26LP

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