Jean-Luc
Mélenchon renvoyé devant le tribunal correctionnel pour diffamation
VIDÉO. Le
chef de La France insoumise va être jugé après avoir qualifié sur son blog un
ancien journaliste du « Monde », Paulo Paranagua, d'« assassin
repenti ».
Comment Mélenchon peut invectiver impunément sur son blog
Le chef Insoumis était allé jusqu'à se cacher derrière son immunité parlementaire pour ne pas répondre à la police. La justice lui reproche d'avoir relaté le supposé passé de Paulo Paranagua, ancien militant trotskiste, en ces termes : « Dans les années 1970/1980, il était en effet chef de la “fraction rouge” de la prétendue armée révolutionnaire du peuple en Argentine. Il s'agit d'un groupe de provocateurs qui se targuait d'avoir mené plus de trente actions d'exécutions dans la rue et divers enlèvements et séquestrations », avait-il écrit.
Avant de lui prêter des relations avec les services secrets américains : « Comme l'intéressé a une activité publique intense dans les réseaux des putschistes et réactionnaires latinos et de leurs amis nord-américains, je m'y suis intéressé de près. D'assez près pour mieux comprendre les causes de la mort de toutes les personnes qui l'ont approché sur place et les raisons de son incroyable survie dans de tels événements. Cette “muse de la CIA” influence-t-elle Besse Desmoulières (autre journaliste du Monde, NDLR) ? »
« C'est un malentendu »
Entendu par la juge d'instruction au début de l'été, après avoir
maintes fois évité l'affrontement, Jean-Luc Mélenchon a commencé par s'excuser
d'avoir brandi son immunité parlementaire, parlant de « malentendu » :
« Je suis désolé de tout ça, c'est un malentendu. J'avais compris qu'il
s'agissait d'une contrainte par corps (…) J'en suis désolé, car nous aurions pu
tous gagner du temps. » Et l'homme politique d'ajouter : « Nous
avons changé de mode de défense (Jean-Luc Mélenchon n'est plus défendu par
Raquel Garrido, NDLR), car je ne voulais pas de ça. Je n'ai aucunement
l'intention d'invoquer mon immunité parlementaire. »Jean-Luc Mélenchon se dit victime d'une « lawfare » : qu'est-ce que c'est ?
Sur ses propos, le chef de La France insoumise les a relativisés : « M. Paranagua n'est pas un ennemi personnel, je ne le connais pas. C'est un adversaire politique », a-t-il lancé. Précisant qu'il « polémiquait » sur son blog avec des journalistes du Monde, et que Paulo Paranagua n'était pas le sujet central de son « intervention ». Le député a finalement été mis en examen – une procédure automatique en pareil cas – avant d'être renvoyé devant le tribunal correctionnel, où le fond du dossier sera abordé.
Contacté, Me Vincent Tolédano, l'avocat de l'ex-journaliste du Monde, réagit : « Je me réjouis de pouvoir bientôt exposer au tribunal le caractère outrancier d'accusations infondées à l'encontre d'un journaliste dont le seul tort aura été de publier dans Le Monde des articles exposant les dérives autoritaires de Fidel Castro et Hugo Chavez, dont Jean-Luc Mélenchon demeure l'indéfectible thuriféraire. »
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Un homme de
son âge, si mal élevé qui ne peut s’empêcher de ses écarts verbaux impolis en
plus c'est triste !
Il faut
croire que comme lui, il n'a rien d'autre à dire d'intelligent, il ne lui reste
que ces aboiements vindicatifs !
Il a
simplement la chance d’être en France pays encore libre et protégé par son
immunité parlementaire, ou l'on peut à peu près dire n'importe quoi avant qu'il
ne bascule dans l'anarchie à cause de ce type de politicien élus frisant
l'anarchie !
Jdeclef 03/10/2019
09h27LP
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