lundi 21 octobre 2019

Que les agents de la SNCF et ses syndicats prennent pour une fois :


SNCF : retour à la normale du trafic, le conflit non résolu

Le Premier ministre, Édouard Philippe, a « demandé à la SNCF d'examiner toutes les suites qui pouvaient être données, et notamment judiciaires ».

Les voyageurs devraient se déplacer plus facilement lundi 21 octobre après trois jours de perturbation. La SNCF promet une nette amélioration du trafic ferroviaire. Des perturbations limitées demeurent pour les TER et Intercités, sans que le conflit entre syndicats et direction sur les « problèmes de sécurité » soit résolu. Selon les prévisions communiquées par la SNCF dimanche 20 octobre, les trains Ouigo « circuleront normalement », de même que les TGV. Circulation normale également sur l'ensemble des lignes du réseau Transilien. Seuls les TER, avec trois trains sur quatre, et les Intercités (deux trains sur trois) continueront à être impactés, au quatrième jour de ce bras de fer entre syndicats et direction autour du « droit de retrait ».
Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a rappelé dimanche soir sur Franceinfo que les billets seraient remboursés « à 100 % », précisant que cela concernait aussi ceux normalement non remboursables. Il a annoncé la mise en place rapide d'un fonds d'indemnisation d'un million d'euros pour les voyageurs qui ont subi « des dommages exceptionnels », notamment ceux qui ont dû acheter d'autres billets de transport ou se loger à l'hôtel.
SNCF : Guillaume Pepy souhaite indemniser les voyageurs

« Grève surprise »

À l'origine du mouvement, un accident survenu mercredi soir, lorsqu'un TER reliant Charleville-Mézières à Reims a percuté un convoi routier exceptionnel coincé sur un passage à niveau dans les Ardennes, faisant 11 blessés, dont plusieurs hospitalisés. Le conducteur, qui a porté secours aux passagers alors qu'il était lui-même blessé, était le seul agent SNCF à bord du train. Les syndicats contestent ce mode de fonctionnement, qui permet de faire circuler des trains sans contrôleur, évoquant des risques de sécurité pour les voyageurs. Ils pointent aussi des problèmes de sécurité propres à l'engin accidenté, un autorail grande capacité (AGC).
Lors d'une réunion dans la nuit de vendredi à samedi, la direction a mis sur la table trois propositions qui n'ont pas satisfait les organisations syndicales : modification de « certains équipements » de l'AGC ; mise en place de groupes de travail sur les procédures de sécurité « dans les jours qui viennent » et « accélération » des recrutements, a résumé samedi Guillaume Pepy. Il a également dénoncé une « grève surprise qui ne respecte pas la loi », puisque à la SNCF le préavis est obligatoire. Pour les syndicats au contraire, il s'agit bien d'un droit de retrait, une procédure exercée par un salarié lorsqu'il considère que sa situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie et sa santé, ou s'il constate une défectuosité dans les systèmes de protection.
Le trafic SNCF perturbé par un mouvement social « inopiné »

Changement de direction

Le Premier ministre Édouard Philippe a dénoncé un « détournement du droit de retrait qui s'est transformé en grève sauvage » et a « demandé à la SNCF d'examiner toutes les suites qui pouvaient être données, et notamment judiciaires ». Le secrétaire d'État aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a estimé que la SNCF pourrait prononcer des sanctions individuelles et saisir la justice. « Droit de retrait ou pas droit de retrait, ce qui compte, c'est de sortir de cette situation dans l'intérêt de l'usager, du contribuable », a réagi dimanche sur BFM TV Benoît Simian, député LREM et ancien cadre des ressources humaines à la SNCF.
« Le nouveau président de la SNCF prend ses fonctions le 1er novembre, il lui appartiendra de recréer des passerelles pour un dialogue », a-t-il ajouté à propos de Jean-Pierre Farandou, qui va succéder à Guillaume Pepy. En attendant, les syndicats planchent sur la suite à donner au mouvement. L'Unsa (2e syndicat SNCF) va organiser des réunions en interne dès ce lundi « pour décider de la stratégie à adopter », a souligné Didier Mathis, son numéro un. Mais il écarte d'emblée l'idée de déposer un préavis de grève pour défendre ce dossier.
SUD-Rail (3e syndicat) « va continuer de soutenir les cheminots qui vont exercer le droit de retrait, car la direction ne propose rien de concret pour la sécurité », selon Julien Troccaz. La CGT (1er syndicat) a lié, samedi, dans un communiqué, les revendications et appelé à participer « massivement » à la journée d'action du 5 décembre contre la réforme des retraites, en y joignant « les sujets d'entreprise, notamment la sécurité ». Le syndicat accuse le Premier ministre de vouloir « le pourrissement ».
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Leurs responsabilités au lieu de rejeter les fautes ou manquements sur les autres, état ou direction de la Cie ferroviaire en faisant des grèves intempestives !

(Car par exemple il y a encore des perturbations sur la ligne « D » transilien de ma banlieue d’IDF ce matin et comme l’on subit presque quotidiennement d’ailleurs !)

Ces soi-disant experts ne servent à rien et ne sont jamais d'accords entre eux car les syndicats SNCF CGT et sud rail pour citer les plus virulents ne savent que semer le souk pour n'importe quel incident qu'ils montent en épingle en faisant de la mauvaise politique et surtout au détriment des clients voyageurs qui paient leur mauvais service public, car si c'était la 1ere fois, cela aurait pu passer, mais s'en est encore un de plus parmi tant d'autres !

La Cie ferroviaire nationale qui a vraiment besoin d’être remis sur ses rails sans mauvais jeu de mot, il est plus que temps et notre gouvernement à sa part avec son ministre des transports !

Jdeclef 21/10/2019 08h15LP

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