Brexit :
l'UE et le Royaume-Uni trouvent un accord
Boris
Johnson a annoncé la nouvelle sur Twitter ce jeudi. Il s'agit désormais de
convaincre le Parlement britannique, qui doit voter samedi.
In extremis, un accord est trouvé. Le Premier ministre britannique
Boris Johnson a annoncé ce jeudi sur Twitter qu'un « excellent nouvel
accord » sur le Brexit a été trouvé entre les différentes parties, le Royaume-Uni
et l'Union européenne, à quelques heures du sommet européen qui doit sceller le
sort du départ du Royaume-Uni de l'Union européenne, prévu dans deux semaines.
Nous avons un excellent nouvel accord qui reprend le
contrôle », a tweeté le dirigeant conservateur en référence aux promesses
du camp Leave lors du référendum de juin 2016 de reprendre le
contrôle de ses lois et de sa politique commerciale. « Le Parlement doit
valider le Brexit ce samedi afin que l'on puisse s'attaquer à d'autres priorités
comme le coût de la vie, le système de santé, la criminalité et
l'environnement », a-t-il écrit.Discours du trône : Boris Johnson à droite toute
Jean-Claude Juncker a lui aussi confirmé l'annonce d'un accord « juste et équilibré ». « Nous en avons un ! » a-t-il lancé sur son compte Twitter, après plusieurs jours d'intenses tractations. Il recommande aux dirigeants des 27 de donner leur feu vert. Le négociateur en chef de l'UE Michel Barnier doit donner une conférence de presse avant le sommet, avant de s'entretenir avec les États membres. Le président du Conseil européen Donald Tusk fera une déclaration. Les négociateurs européens et britanniques ont encore travaillé d'arrache-pied depuis mercredi, pour leur deuxième nuit d'affilée. L'optimisme était revenu la semaine dernière à la suite d'un rapprochement entre Dublin et Londres. Il s'agit du deuxième accord trouvé entre Londres et Bruxelles pour mettre en œuvre le résultat du référendum britannique de juin 2016. Le premier, négocié par Theresa May, avait été rejeté à trois reprises par le Parlement britannique
L'opposition toujours opposée à l'accord
La mission de Boris Johnson devant son parlement sera délicate,
car il n'a plus de majorité, et devra compter sans le soutien du DUP, qui fait
partie d'une coalition parlementaire avec son Parti conservateur. À peine
l'annonce prononcée par les deux dirigeants, le parti unioniste nord-irlandais,
allié au Parlement britannique des conservateurs de Boris Johnson, a réaffirmé
jeudi son opposition à l'accord négocié entre Londres et l'Union européenne,
rendant très incertaine son adoption par les députés. Un communiqué publié plus
tôt dans la matinée et faisant état de l'opposition de cette formation au
compromis en préparation « reste notre position », a indiqué à
l'Agence France-Presse une source au sein du DUP. « En l'état, nous ne
pouvons soutenir ce qui est proposé sur les questions des douanes et du
consentement (de l'exécutif nord-irlandais au projet de Brexit) », avait
écrit le DUP dans un communiqué en référence à deux points considérés comme
problématiques par l'Union européenne, évoquant « un manque de clarté sur
la TVA ». Le petit parti, qui compte 10 députés à la Chambre des
communes, affirme cependant qu'il « continuera à travailler avec le
gouvernement pour parvenir à un accord raisonnable qui fonctionne pour
l'Irlande du Nord et protège l'intégrité économique et constitutionnelle du
Royaume-Uni ».
Le chef du Parti travailliste, principale formation d'opposition
au Royaume-Uni, a également appelé les députés britanniques à
« rejeter » l'accord de Brexit entre Londres et l'Union européenne,
rendant improbable l'adoption par le Parlement du texte, auquel s'oppose également
le parti nord-irlandais DUP. Cet accord « ne rassemblera pas le pays et
doit être rejeté. La meilleure façon de résoudre le Brexit est de donner à la
population le dernier mot lors d'un vote populaire », a déclaré Jeremy
Corbyn, leader du Labour, dans un communiqué.Brexit : Boris Johnson peut-il passer en force ?
Les pourparlers entre Londres et Bruxelles ont porté sur plusieurs questions sensibles : la manière d'éviter le retour d'une frontière entre l'Irlande, membre de l'UE, et l'Irlande du Nord, partie du Royaume-Uni, afin de préserver la paix sur l'île tout en permettant des contrôles douaniers, le droit de regard accordé aux autorités nord-irlandaises sur l'accord de divorce ou encore la relation future. Les derniers développements sur le Brexit avaient créé un flottement autour de l'organisation du sommet européen. Le déroulé de la réunion n'a été publié que jeudi matin. Après le Brexit, les chefs d'État et de gouvernement doivent évoquer la situation en Turquie et revenir en particulier sur la réponse européenne à l'offensive d'Ankara contre les milices kurdes dans le nord-est de la Syrie. Ils aborderont également la question de l'élargissement de l'UE à la Macédoine du Nord et l'Albanie, avant de se lancer dans la question budgétaire vendredi.
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Quoi que l'on dise,
c'est bien les anglais qui sont responsables de vouloir quitter l'Europe et qui
ont décidé ce brexit !
D'ailleurs, ils ont
toujours été eurosceptiques, même quand il faisait partie de l'U.E. c'est dans
leurs gênes historiques, bien qu'étant géographiquement dans l'Europe avec leur
royauté et traditions désuètes et leur reine faisant partie de leur monarchie
constitutionnelle et leur ile qui conforte leur indépendance anachronique par
rapport au continent voisin !
Car il faut l'accord des
27 pays membres de l'U.E. mais surtout du parlement anglais et çà ce n'est pas
fait connaissant leurs désaccords continuels maladifs incurables de ces composants députés britanniques empêcheurs
de tourner en rond !
Alors attendons samedi,
mais ce n'est pas encore acquit, çà les regarde s'ils veulent sortir sans
accord, mais là, ils en subiront les inconvénients, ceci étant, ce serait
dommage déjà de se séparer et surtout très stupide par nostalgie de leur
puissance passée depuis l'après-guerre et la perte de leur grand empire, comme
nous français de nos colonies, sauf qu'eux, ils ont plus de mal à accepter ce
fait de l'histoire du monde qui a changé !
Jdeclef 17/10/2019 12h12