mercredi 2 octobre 2019

LFI devrait savoir qu'il y a des risques à s'aventurer ou se mêler de la politique algérienne !


La députée LFI Mathilde Panot interpellée en Algérie

VIDÉO. La vice-présidente du groupe parlementaire LFI raconte qu'elle a été immobilisée lors d'une rencontre avec des étudiants, avant d'avoir été maintenue sous surveillance dans un hôtel.


Le groupe parlementaire de La France insoumise a dénoncé mercredi l'interpellation mardi en Algérie de sa vice-présidente Mathilde Panot qui s'était rendue dans le pays pour, selon ses mots, « rencontrer des acteurs et actrices du mouvement populaire ». La députée du Val-de-Marne a été « interpellée avec ses accompagnateurs », mardi à Bejaïa, à 220 kilomètres à l'est d'Alger, et ramenée « sous escorte » dans la capitale où « ils ont été placés sous surveillance dans un hôtel », selon LFI.
Dans un communiqué, le groupe des Insoumis « déplore l'interruption forcée du programme de rencontres de Mathilde Panot et de son équipe et demande la garantie de leur sûreté et le respect de leur liberté de circuler ». Dans un message lundi sur Facebook, la députée française expliquait être en Algérie depuis dimanche « en tant que militante de la révolution citoyenne ». « Je suis venue avec mon suppléant Mourad Tagzout rencontrer les acteurs et actrices du mouvement populaire pour comprendre, apprendre et exprimer notre solidarité à cette révolution du sourire », écrivait-elle.

« Sous surveillance dans un hôtel »

« La police algérienne m'a immobilisée, ainsi que la délégation qui m'accompagne sans aucun motif », a dénoncé, mercredi, la députée dans un communiqué. Mathilde Panot raconte avoir été arrêtée et conduite dans un commissariat de Bejaïa après un échange avec des étudiants et professeurs ayant participé à une marche mardi. Remise en liberté après 1 h 15 sans explications, elle dit avoir été de nouveau immobilisée durant 3 heures à un barrage routier. « On nous prend nos passeports » et « toujours sans explications, on nous escorte vers Alger » où, dit-elle, « nous sommes sous surveillance dans un hôtel ». « Je devais faire une conférence-débat », qui semble « désormais interdite », déplore l'élue, qui se défend d'être venue « en Algérie pour créer du trouble ».
Sur Facebook, la députée avait expliqué lundi avoir rencontré des députés du RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie), les responsables du PST (Parti socialiste des travailleurs), le MDS (Mouvement démocratique et sociale) et le Réseau de lutte contre la répression, pour les libertés démocratiques et la libération des détenus d'opinion. Rendant compte de leurs échanges, elle dénonçait des incarcérations et condamnations abusives de manifestants, « une volonté d'effrayer le peuple pour arrêter un mouvement révolutionnaire historique et pacifique ». Réclamant leur « relaxe », elle lançait un appel à la « solidarité avec le peuple algérien », expliquant notamment qu'« Emmanuel Macron et l'Union européenne ne [pouvaient] se taire sans être complices ».
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Surtout quand on est française et en période de plein changement de dirigeant et campagne électorale pour élire un éventuel président à ce pays !

Et surtout dans ce pays totalitaire ou on enferme facilement les donneurs de leçons à tendance révolutionnaire qui ne vont pas dans le sens du pouvoir en place du FLN !

Son leader MÉLENCHON l'aboyeur de foire aurait du y aller, cela nous en aurait débarrassé et là, il aurait pu se plaindre, plutôt que cette pauvre militante !

Jdeclef 02/10/2019 18h10LP

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