Tuerie à
la préfecture de police : Macron appelle à se mobiliser face à
« l'hydre islamiste »
Dans son
discours à la préfecture de police, Emmanuel Macron a promis qu'un
« combat sans relâche » serait mené « face au terrorisme
islamiste ».
Auparavant, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a remis la Légion d'honneur, à titre posthume, aux quatre victimes : Damien Ernest, major responsable d'une unité de locale de police (28 ans de service), Anthony Lancelot, gardien de la paix (11 ans), Brice Le Mescam, adjoint administratif principal (6 ans), et Aurélia Trifiro, gardienne de la paix (17 ans). Le policier stagiaire qui a tué l'assaillant de 45 ans sera également décoré, mais à une date ultérieure. Juste avant la cérémonie, le silence était pesant dans la cour de la préfecture, où des centaines de personnes étaient rassemblées sous la pluie. Les quatre cercueils recouverts du drapeau français y ont été installés devant le monument aux morts. Les personnels étaient invités à se recueillir devant à la fin de la cérémonie. Emmanuel Macron s'entretiendra ensuite avec les familles.
Cet hommage solennel n'offre qu'un court répit à Christophe Castaner, qui a été auditionné à huis clos avant la cérémonie par la délégation parlementaire au renseignement sur d'éventuels « dysfonctionnements » ayant permis l'attaque. Le ministre de l'Intérieur et son secrétaire d'État Laurent Nuñez y ont répondu avec « un souci de précision », a déclaré à la presse le président de la délégation parlementaire, Christian Cambon. Christophe Castaner devait enchaîner dans l'après-midi avec la commission des Lois de l'Assemblée nationale, cette fois devant la presse. Il sera également interrogé jeudi par la commission des Lois du Sénat. Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a annoncé mardi qu'il allait accepter la demande des Républicains de création d'une commission d'enquête sur l'attaque, et que celle-ci se mettrait au travail « dès la semaine prochaine ».
Depuis l'attaque, de nombreuses voix dénoncent l'incurie des autorités et cherchent à comprendre comment Mickaël Harpon a pu passer sous les radars alors qu'il avait donné des signes de radicalisation au sein même de la direction du renseignement de la PP (DRPP) où il était employé. L'opposition, à droite et l'extrême droite, crie au « scandale d'État » et exige le départ du locataire de la place Beauvau. Une démission qu'a exclue Christophe Castaner tout en reconnaissant un « dysfonctionnement d'État ».
Absence de signalement
Selon un
rapport interne de la DRPP, Mickaël Harpon, qui était habilité secret défense,
aurait déclaré à deux collègues « c'est bien fait » au sujet de
l'attentat en janvier 2015 contre Charlie Hebdo, mais ces derniers n'ont pas
transmis de signalement écrit à leur hiérarchie. « Il n'y a pas eu
d'alerte au bon niveau, au bon moment », a accusé le ministre, ajoutant
que « les signaux d'alerte auraient dû être suffisants pour déclencher une
enquête en profondeur », alors que l'assaillant était converti à l'islam
depuis une dizaine d'années et fréquentait des membres de la mouvance
« islamiste salafiste ».Le Fol – Tuerie à la préfecture de police : cet islamisme qu'on refuse de voir
Deux enquêtes administratives confiées à l'Inspection générale du renseignement ont été ouvertes par le Premier ministre Édouard Philippe pour comprendre ces failles dans le suivi de Mickaël Harpon. Sans attendre les conclusions, espérées pour la fin octobre, Christophe Castaner a tenté d'éteindre la polémique en demandant que toute alerte liée à la radicalisation fasse désormais « l'objet d'un signalement automatique », sans plus de précisions.
Sur le front de l'enquête menée par les services antiterroristes, l'épouse de Mickaël Harpon a été relâchée dimanche soir à l'issue de trois jours de garde à vue, sans être poursuivie à ce stade. Les enquêteurs cherchaient d'éventuels éléments incriminants cette mère de deux enfants qui s'était inquiétée « du comportement inhabituel et agité » de son époux la veille de l'attaque et avait échangé avec lui 33 SMS le matin des faits.
Outre la recherche d'éventuels complices dans les milieux radicaux, les enquêteurs tentent d'éclaircir la nature des informations auxquelles l'assaillant a pu avoir accès à la préfecture, où il travaillait depuis 2003 comme informaticien. Le secrétaire d'État à l'Intérieur Laurent Nuñez a écarté « à ce stade » l'hypothèse selon laquelle il aurait fait partie d'une cellule djihadiste.
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Mais de la parole aux
actes, il y a encore un fossé à combler !
Car depuis 2001 et cet
attentat monstrueux du Trade center à NEW-YORK et tous ceux qui ont suivis en
FRANCE en 2015 jusqu'à ce jour, et dans le monde, on a palabré chez nos
dirigeants de tous bords, comme d'habitude sans vouloir désigner ouvertement
simplement que DAESH ou tous les autres mouvements djihadistes divers se
recommande de cette religion pour justifier leurs crimes ou exactions
terroristes diverses !
Et il faut que nos
dirigeants ne pratiquent plus le politiquement correct hypocrite, alors que
pourtant ce fléau ne vient donc pas que de l’extérieur, mais est bien parmi
nous, comme le président l'a admis (enfin) donc il faut crever l’abcès
qui mûri toujours sans états d’âmes de bien-pensant si possible, pour améliorer
simplement la sécurité des français, car cela s'ajoute à la délinquance
ordinaire qui elle augmente aussi !
Les autorités religieuses
des Musulmans devraient faire le ménage dans leur religion, car toutes les
autres religions qui cohabitent dans notre pays depuis très longtemps n’ont pas
ces problèmes alors qu’ils se posent la question ...?!
S’ils veulent s’intégrer
au mieux dans notre société française, ils seront bien mieux acceptés sans problèmes
par nos concitoyens sans leur imposer des dogmes contraires à la culture et aux
valeurs de notre pays !
Donc il faut parler
moins, mais surtout en disant la vérité et en appelant « un chat un
chat » et agir plus et plus vite, c'est tout, en allant au fond du
problème dans notre pays et en faisant respecter les lois de notre république laïque
!
Jdeclef 08/10/2019 13h45
CLP