dimanche 27 octobre 2019

Le titre ne convient pas « isolement carcéral » pas totalement puisqu'il peut se confier à un journal de grand tirage comme le JDD !?


À l'isolement carcéral, Redoine Faïd décrit « une vie de paria »

Le braqueur multirécidiviste, détenu dans l'une des prisons les plus sécurisées de France depuis son arrestation, s'est confié au « Journal du dimanche ».

Il est l'un des prisonniers les plus surveillés de France. Et pour cause, Redoine Faïd s'est évadé à deux reprises. Une première fois en 2013, puis plus récemment de la prison de Réau (Seine-et-Marne) à bord d'un hélicoptère. Le braqueur multirécidiviste, détenu dans l'une des prisons les plus sécurisées de France depuis son arrestation en octobre 2018 après sa spectaculaire évasion et trois mois de cavale, a raconté son quotidien à l'isolement au Journal du dimanche.
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L'hebdomadaire explique avoir rencontré Redoine Faïd, 47 ans, au parloir de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), derrière une « vitre de Plexiglas ». À l'isolement, « on est emmuré vivant », décrit le braqueur au JDD. « On ne voit personne. On ne touche personne, au sens propre et au figuré. C'est l'exclusion totale : une vie de paria, de rebut de la société », « on survit hors du temps ».

« C'est fait pour écraser ton âme »

Se défendant d'être une « victime », il affirme que « certains » surveillants « refusent les promenades ou le sport » quand d'autres le « mettent excessivement à poil » pour le fouiller et « regardent à plusieurs (ses) parties intimes », décrit aussi les « menottes à chaque déplacement ».
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« Toute la barbarie pénitentiaire est concentrée dans cette structure carcérale hyper criminogène. C'est fait pour écraser ton âme », commente-t-il. Il s'« impose une discipline en acier », « regarde Franceinfo », dit avoir reçu « moins de dix visites » en un an. « En arrivant ici, j'ai passé quatre-vingts jours de mitard, à ma demande. La vraie liberté est de choisir qui tu veux être. Ils tapent sur moi parce que j'ai repris ma liberté », assure-t-il.
Redoine Faïd, quand le petit caïd se prenait pour un grand truand
« Je n'ai pas de problèmes avec la société, la police ou la justice », assure encore le médiatique braqueur qui, en 2010, n'hésitait pas à se présenter comme repenti pour faire la promotion de son livre à la télévision. Redoine Faïd, qui s'était déjà évadé en 2013 de la prison de Lille-Sequedin, a été définitivement condamné à 25 ans de réclusion pour son rôle d'« organisateur » dans un braquage raté en 2010, qui avait coûté la vie à une policière municipale, et doit être rejugé en 2020 pour le braquage d'un fourgon blindé. Il risque très gros pour son évasion de Réau. « Ils peuvent me mettre un siècle s'ils veulent, je l'accepte. Parce que j'assume ce que je fais (…). Je ne changerai jamais », conclut-il.
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La justice est sur mesure pour ce genre de malfrat qui font la une des journaux ou médias divers, c'est là, que le bas blesse !

D'ailleurs, il sait bien se mettre en vedette par ses actes passés et les médias rappelons-nous, qu'il n'hésitait pas à se présenter comme repenti pour faire la promotion de son livre à la télévision avant son évasion rocambolesque !

Il a dit qu'il ne changerait pas, çà c'est la vérité, et s’il peut recommencer, il le fera, car on est en France pays de la liberté et pour lui s'échapper est un chalenge comme un jeu, car il connait les failles de notre justice laxiste et celles de sa pénitentiaire !

Ceux qui sont à plaindre, sont ceux qui le garde, car ils n'ont pas droit à l'erreur !

Jdeclef 27/10/2019 13h09

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