La
manifestation polémique en soutien à Mickaël Harpon interdite
Le
« candidat des banlieues » Hadama Traoré avait appelé à un
rassemblement jeudi à Gonesse, affirmant que Mickaël Harpon était avant tout
« brimé » dans son travail, rapporte « Le Figaro ».
Convaincu que Mickaël Harpon était avant tout quelqu'un de « discriminé », car malentendant, il attribue son geste non à une radicalisation mais au fait qu'il était « brimé dans son travail ». Hadama Traoré appuie ses propos de témoignages. La sœur de l'auteur de la tuerie lui aurait ainsi confié qu'il était « tout sauf un terroriste » tandis qu'une ancienne collègue aurait détaillé les brimades dont il était victime. Virulent, Hadama Traoré invective les troupes : « La personne qui ose dire que Mickaël Harpon était un terroriste animé par des revendications religieuses, je lui traite sa mère et je lui crache à la gueule. » Dans sa vidéo, traduite en langage des signes, il appelle les sourds et malentendants à se joindre à la manifestation, qu'il entend honorer, peu importe les autorisations. « Qu'ils nous l'autorisent ou pas, on y va ! » assène-t-il ainsi.
Tuerie à la préfecture de police : ce que la femme de l'assaillant a dit en garde à vue
« C'est quelqu'un de délirant »
À la mairie de la ville, on se serait bien passé de ce genre de
publicité. « Plus que quelqu'un qui fait l'apologie du terrorisme, Traoré
est un complotiste chevronné, a indiqué le cabinet du maire PS Jean-Pierre
Blazy au Figaro.
C'est quelqu'un de délirant. Mais il n'empêche que son discours est dangereux,
donc on n'a pas envie qu'il le scande sur le parvis de l'hôtel de ville… C'est
indigne pour la communauté musulmane de Gonesse et les victimes. »
Plusieurs personnalités politiques ont également réagi à l'initiative d'Hadama
Traoré. La sénatrice Les Républicains (LR) Jacqueline Eustache-Brinio qualifie
ce rassemblement de « manifestation de soutien au meurtrier »,
organisé par « un militant communautariste qui s'est déjà illustré par les
propos les plus infâmes sur les forces de l'ordre ».Préfecture de police : Mickaël H. fréquentait une mosquée dirigée par un imam radicalisé
François Jolivet, député La République en marche (LREM) de l'Indre, s'est fendu d'un communiqué : « Je veux exprimer ma consternation et ma grande colère face à cette information tellement indécente qu'elle en devient surréaliste. L'instrumentalisation communautariste et électoraliste d'un attentat, qui a coûté la vie à quatre fonctionnaires de police et blessé plusieurs autres, est indigne de notre République. » Sur Europe 1 ce mercredi, Éric Ciotti, qui présidera la commission d'enquête parlementaire sur la tuerie de la préfecture de police, a fustigé l'idée d'un quelconque soutien à Mickaël Harpon. « Aujourd'hui, il faut des actes. On ne peut pas comprendre qu'on accepte une manifestation de soutien à un homme qui a tué quatre policiers », a-t-il insisté.
À droite comme à gauche, les réactions ne se sont pas fait
attendre. « Bien sûr, il faut l'interdire, il n'y a même pas de question à
se poser », a réagi Frédéric Péchenard, vice-président (LR) de la région
Île-de-France et ancien directeur général de la police nationale, sur LCI.
« Comment croire qu'Emmanuel Macron pourrait lutter contre l'hydre islamiste
alors qu'il n'arrive même pas à faire interdire une manifestation de soutien à
l'assassin de quatre policiers organisée par un ver de terre ? » a
demandé Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, sur Twitter.
Yannick Jadot, patron d'EELV, a commenté sur Sud Radio :
« Cette forme de légitimation d'un attentat absolument abominable est
scandaleuse. On est vraiment parfois au bout de l'abject et du cynisme »,
a-t-il déploré. Le Parti radical de gauche a de son côté demandé
« l'interdiction pure et simple de la manifestation de la honte et de l'immonde
organisée en soutien au tueur de la préfecture de police ». Des critiques
entendues par le ministre de l'Intérieur. En plus de l'interdiction de
manifester, Christophe Castaner a demandé que les propos tenus par Hadama
Traoré soient dénoncés au procureur de la République, « sur le fondement
de de l'article 40 du Code de procédure pénale. »
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Et heureusement qu'il a
été stoppé dans son action mortifère !
C'est avant tout un
criminel dangereux dont les idées extrémistes couvaient et se sont révélées
brusquement comme d'autres similaires avant lui !
La manifestation a été
interdite justement, car justifiant une action judiciaire par cet attentat
terroriste lâche !
Ce personnage appelle à
« faire la guerre ensemble aux politiques et aux médias » donc
indirectement à commettre des désordres civils !
Il devrait immédiatement
être présenté à la justice et le ministre de l’intérieur devrait porter plainte
pour incitation aux troubles publics !
Et bien sûr si cela se
fait, il pourra toujours encore se plaindre après qu'on le stigmatise ou qu'on
lui en veut ce genre de personnage qui abuse de la liberté mal encadrée dont on
dispose dans notre république !
Si cet aboyeur de foire
ne se plait pas en France, il n'a qu'à la quitter et surtout arrête de donner
des leçons, car tous ces individus deviennent insupportables !
On laisse vraiment tout
faire à ces genres de trublions qui sème la discorde, il faut que notre
gouvernement fasse quelque chose en resserrant les boulons d'une France qui
s'en va à vau l'eau par trop de laxisme !
Jdeclef 09/10/2019 12h27LP