mardi 30 juin 2015

IL NE FAUT PAS SE LEURRER, BIEN QU’ALLIES, LES USA NE FONT AUCUN CADEAUX AUX EUROPEENS !

Société

ESPIONNAGE François Baroin et Pierre Moscovici ont été espionnés par l'agence de renseignement américaine, selon «Libération» et «Mediapart»...

Quand la NSA espionnait la vie économique française

Jullian. C’est à nouveau à travers Libération et Mediapart que WikiLeaks a diffusé de nouvelles révélations concernant la NSA, l’agence de renseignement américaine.
Outre la vie diplomatique et politique française, les espions américains ont mis sur écoute les activités économiques de la France, avancent les deux médias.

Deux anciens ministres

Selon ces informations, les deux anciens ministres de l’économie François Baroin et Pierre Moscovici (aujourd’hui commissaire européen), un sous-directeur du Trésor ainsi qu’un diplomate de haut-rang et un parlementaire socialiste ont fait partie entre 2004 et 2012 des cibles américaines.
La plupart des secteurs stratégiques sont visés par la NSA : technologies de l’information, électricité, gaz, pétrole, nucléaire, transports, biotechnologies, etc.
« Jamais la preuve d’un espionnage économique massif de la France, orchestré au plus haut niveau de l’Etat américain, n’avait été établie aussi clairement », écrit Libération.

ON N’A PAS BESOIN DE SAINTS POUR GOUVERNER LE PAYS, CELUI-CI N’EN ETAIT PAS UN LOIN DE LA, MAIS IL AIMAIT FRANCE ET AGISSAIT QUAND IL LE FALLAIT !


Politique

NECROLOGIE Figure du gaullisme, l'ancien sénateur des Hauts-de-Seine s'est éteint ce lundi...

Mort de Charles Pasqua: De la Corse aux ministères, en passant par Pernod-Ricard


Charles Pasqua est mort ce lundi après-midi à l’âge de 88 ans, selon le site du magazine Le Point, sur la foi d’un communiqué de la famille. Une information confirmée par BFMTV et l’AFP. L’homme politique est décédé à l’hôpital Foch, à Suresnes. Selon le maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany, qui s’exprimait sur France Info, il a succombé à un accident vasculaire cérébral (AVC).

Dans un communiqué, l’ensemble des élus du conseil départemental des Hauts-de-Seine, qu’il a présidé de 1973 à 1976 et de 1988 à 2004, « fait part de sa profonde tristesse et adresse à sa famille ses sincères condoléances. » L’ancien ministre de l’Intérieur, figure du RPR puis de l’UMP, venait de perdre son fils unique, Pierre-Philippe, mi-février, à l’âge de 67 ans.

Prison avec sursis


Ancien ministre de l’Intérieur, ex-sénateur des Hauts-de-Seine, Charles Pasqua avait mis un terme en 2011 à sa carrière politique, marquée par une part d’ombre liée à ses activités au sein de services d’ordre parallèles, ses réseaux africains et ses démêlés judiciaires. Il était apparu la dernière fois en public le 30 mai pour le congrès fondateur des Républicains.

Cité dans près d’une dizaine d’affaires (financement politique, vente d’armes à l’Angola), il avait été condamné définitivement en 2010 dans deux dossiers : à 18 mois de prison avec sursis pour le financement illégal de sa campagne européenne de 1999, via la vente du casino d’Annemasse (Haute-Savoie), et à un an avec sursis par la Cour de justice de la République (CJR) dans l’affaire des détournements de fonds au préjudice de la Sofremi (exportation de matériel de sécurité). L’ancien député européen avait également été condamné à un an de prison avec sursis par la Cour de justice de la République pour « complicité et recel d’abus de biens sociaux » le 30 avril 2010.

Charles Pasqua et la justice

Né le 18 avril 1927 à Grasse (Alpes-Maritimes), Charles Pasqua, petit-fils de berger corse, s’était engagé à 16 ans dans la résistance et, gaulliste convaincu, il avait adhéré dès 1947 au Rassemblement du peuple français (RPF). Il avait fait carrière dans la société Pernod-Ricard. Entré à 16 ans dans la Résistance, il avait suivi le général de Gaulle. Elu député pour la première fois en 1968, il avait fondé avec Jacques Chirac le RPR en 1976.

Le parrain de Chirac et de Sarkozy


Pièce maîtresse de l’équipe de Jacques Chirac dans les années 1980, Il était devenu ministre de l’Intérieur en 1986-1988 dans le gouvernement Chirac, sous la présidence de François Mitterrand. Il avait à nouveau occupé cette fonction avec rang de ministre d’Etat entre 1993 et 1995 dans le gouvernement d’Edouard Balladur, qu’il avait d’ailleurs préféré à Jacques Chirac lors de la présidentielle de 1995.

Il a laissé son nom à une législation restreignant le droit d'asile en juin 1993, a présidé à l'arrestation des membres d'Action directe en 1987, du terroriste Carlos en août 1994, ainsi qu'à la "neutralisation" en décembre 1994 sur l'aéroport de Marseille d'un commando qui avait détourné un Airbus parti d'Alger.

Charles Pasqua s'est également illustré, avec l'aide de son ami Jean-Charles Marchiani, dans la libération des otages français du Liban en 1988, ainsi que dans celle, en 1995, des pilotes français capturés en Bosnie, sans qu'en aient été clairement élucidées les modalités et conditions.

Pilier des Hauts-de-Seine, il s’était fait souffler la mairie de Neuilly-sur-Seine en 1983 par un jeune et ambitieux Nicolas Sarkozy, dont il avait contribué à l’ascension et dont il était redevenu proche par la suite. Il avait claqué la porte du RPR en 1999 pour fonder et présider un temps le Rassemblement pour la France (RPF), parti souverainiste, à la tête duquel, associé avec Philippe de Villiers, il avait fait un meilleur score que la liste RPR-DL de Nicolas Sarkozy.


lundi 29 juin 2015

CRISE GRECQUE ET PLEINS D’AUTRES PROBLEMES PAS DE SOUCIS F.HOLLANDE EST LA RASSURANT LA PLEBE..!

Economie

Crise grecque: Selon Hollande, «la France n'a rien à craindre»... Les marchés touchés...
 ·  les établissements bancaires grecs resteront fermés jusqu'au 6 juillet, soit le lendemain du référendum initié par le gouvernement d'Alexis Tsipras, et les retraits aux guichets automatiques seront durant cette période limités à 60 euros par jour, selon l'arrêté sur le contrôle des capitaux publié au journal officiel grec dans la nuit de dimanche à lundi.
·  Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a annoncé dimanche avoir redemandé à l'UE et à la BCE une prolongation du programme d'aide à son pays, qui lui avait été refusée samedi.
·  Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, «fera des propositions ce midi» pour tenter d'éviter la sortie de la Grèce de l'euro, a indiqué le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici.
La France est pour que la Grèce reste dans la zone euro »
Le chef de l’Etat s’est exprimé à la fin du Conseil restreint sur la crise grecque. Regrettant l’interruption des négociations par Athènes, François Hollande a estimé que le référendum était le « choix souverain » des Grecs sur le maintien ou non dans la zone euro.
« La France est pour que la Grèce reste dans la zone euro », a-t-il rappelé. « La France est disponible, toujours disponible » pour dialoguer, a-t-il rappelé, estimant qu’un accord restait possible.
Se voulant rassurant pour les Français, François Hollande a insisté sur le fait que l’économie française était « robuste ». « La France n’a rien à craindre de ce qui pourrait se passer », a-t-il conclu.
«Juncker va indiquer la voie à suivre, je souhaite que tout le monde s'engage dans la voie du compromis», a ajouté Pierre Moscovici,
Merkel ouvre la porte à Tsipras
La chancelière allemande, Angela Merkel, est « évidemment disposée » à une reprise des discussions avec son homologue grec Alexis Tsipras « s’il le souhaite », a affirmé lundi son porte-parole. « Evidemment, elle reste disposée à reprendre les discussions avec le Premier ministre Alexis Tsipras s’il le souhaite », a déclaré Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière, lors d’un point de presse gouvernemental régulier.
Un Conseil restreint sur la crise grecque se tient actuellement à l'Elysée
«Il s'agit de faire le point sur la situation dans la zone euro, en Grèce et en France et de voir comment les prochains jours peuvent être utilisés pour dialoguer et tenter de trouver un dénouement à cette crise», déclare l'entourage de François Hollande.
Outre le président de la République et le Premier ministre, Manuel Valls, les ministres des Finances et de l'Economie Michel Sapin et Emmanuel Macron ainsi que le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Harlem Désir, participent à cette réunion.
Pour Michel Sapin, la négociation «peut reprendre à tout moment»
La négociation entre la Grèce et ses créanciers, interrompue ce week-end, «peut reprendre à tout moment», a déclaré lundi le ministre des Finances, Michel Sapin sur France Inter. «C'est cette négociation qui permettra à la Grèce de surmonter ses difficultés immédiatement et de rester dans l'euro», a-t-il ajouté.




LES CAROTTES SEMBLENT BIEN CUITES POUR LA GRECE OU ALORS SE SERA RECULER POUR MIEUX SAUTER PLUS TARD POUR L’U.E. ET CE PAYS !

Economie

ZONE EURO Le bras de fer continue entre Athènes et ses créanciers...

Grèce: Tsipras ferme les banques grecques et tente de rassurer la population

Ce dimanche n’a pas été de tout repos pour les Grecs. Après l’annonce par Alexis Tsipras, samedi, de la tenue d’un référendum sur les mesures imposées par les créanciers de la Grèce, puis le refus de l’Eurogroupe, de prolonger le programme d’assistance à son pays au-delà du 30 juin, la journée a été une nouvelle fois mouvementée. 20 Minutes fait le point sur les événements du jour.

Les banques fermées, les capitaux contrôlés

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a tiré les conséquences dimanche soir de l’émoi provoqué par son annonce de référendum, en annonçant, sans surprise, un contrôle des capitaux et une fermeture provisoire des banques. Il n’a pas précisé la durée de ces mesures radicales, mais les médias grecs tablaient sur leur maintien au moins jusqu’au référendum du 5 juillet. La Bourse d’Athènes devait aussi rester fermée, au moins lundi, selon une source proche du dossier.
Tsipras est apparu dimanche soir à la télévision pour expliquer que le refus des ministres des Finances de la zone euro, samedi, de prolonger le programme d’assistance à son pays au-delà du 30 juin, « a conduit la BCE à ne pas augmenter la liquidité des banques grecques et a contraint la Banque de Grèce à activer les mesures de fermeture provisoire des banques et de limitation des retraits bancaires ». Le Premier ministre a assuré d’un ton ferme que « les dépôts des citoyens dans les banques grecques sont absolument garantis », tout comme le versement des salaires et des retraites, et il a invité la population au sang-froid.

Tsipras redemande à l’UE de faire un geste

Alexis Tsipras a également dit avoir reformulé dimanche auprès de l’UE et de la BCE la demande de la Grèce d’une prolongation du programme d’aide dont elle bénéficie. Cette fois, la requête a été adressée au président du Conseil européen et aux 18 dirigeants des Etats membres de la zone euro, ainsi qu’aux présidents de la BCE, de la Commission et du Parlement européen. « J’attends leur réponse immédiate à cette requête démocratique de base », a-t-il ajouté dans son allocution télévisée. « Ce sont les seuls qui peuvent le plus rapidement possible, et même ce soir, renverser la décision de l’Eurogroupe et donner la possibilité à la BCE de rétablir le flux des liquidités des banques », a-t-il déclaré.

Des signaux positifs envoyés par les créanciers

D’abord, la Banque centrale européenne, qui a donné un répit à la Grèce en maintenant intact le plafond de fourniture de liquidités d’urgence aux banques grecques, alors qu’on craignait qu’elle leur coupe les vivres. Le Commissaire européen, Pierre Moscovici, a aussi répété sur Twitter le mantra de la Commission : « la porte est toujours ouverte » pour négocier.









dimanche 28 juin 2015

IL FAUT ARRETER LES BAVARDAGES ET DISCOURS CREUX CE N’EST PAS CE QUE DEMANDENT LES FRANÇAIS EN MATIERE DE TERRORISME ISLAMIQUE !

Société

POLITIQUE Le Premier ministre a ce dimanche réaffirmé que des menaces continuaient de planer sur la France à un niveau très élevé...

«Nous ne pouvons pas perdre cette guerre», annonce Manuel Valls

Invité du Grand rendez-vous d’iTELE, Europe 1 et Le Monde, le Premier ministre Manuel Valls a affirmé qu' « on ne pouvait s’habituer à la violence, la barbarie et la mort. Mais en revanche un responsable gouvernemental doit être lucide : nous vivons sous une menace terroriste majeure, dans la durée. Daesh et ses succursales veulent combattre nos valeurs humanistes universelles. »
« L’ennemi, c’est le terrorisme, la barbarie qui se dissimule. Nous sommes confrontés à une guerre contre l’islamisme radical, le djihadisme, a affirmé le Premier ministre. Ce n’est pas une guerre entre l’Occident et l’Islam, mais au-delà, sur nos valeurs. Cette menace sera constante au niveau très élevé, et constante dans le temps. Il n’y a pas de risque zéro. Nous menons cette guerre depuis 2012 avec constance et cohérence. Nous ne pouvons pas perdre cette guerre, qui est une guerre de civilisation. Les premières victimes de cette guerre sont les musulmans [modérés]. Il faut s’attendre à une volonté des terroristes de s’attaquer au monde. »
Sur le volet de l'enquête sur l'attentat en Isère, Manuel Valls n'a pas souhaité livrer d'éléments, tout en détaillant la menace potentielle. « Il y a 1.800 djihadistes français recensés, et 500 vétérans d'autres conflits plus anciens, a-t-il listé. Nous mobilisons des moyens humains et techniques face à ça. La menace est répartie sur l'ensemble du territoire. Plusieurs attentats ont été évités.»



CET ATTENTAT EST UNE PREUVE DES DEFAILLANCES DE NOTRE SYSTEME, ON RECOLTE DES RENSEIGNEMENTS, MAIS ON NE SAIT PAS QUOI EN FAIRE, NI LES EXPLOITER ET AGIR !

Société

POLICE Les enquêteurs cherchent désormais à identifier son destinataire…

Attentat en Isère: Le suspect a envoyé un selfie avec la tête de sa victime

yassin Salhi, soupçonné d’avoir tué un chef d’entreprise avant de commettre un attentat en dans l’usine de gaz industriels du groupe américain Air Products, à Saint-Quentin-Fallavier (Isère) vendredi, a envoyé un selfie avec la tête de sa victime, ont indiqué samedi des sources proches du dossier, qui confirmaient une information de M6.

Localisation du contact toujours en cours

Cet autoportrait a été envoyé par l’application de messagerie instantanée WhatsApp vers un numéro nord-américain, a précisé une de ces sources.
La localisation du contact de Yassin Salhi n’est toutefois pas établie, ce numéro pouvant être un simple relais avant un rebond vers une autre destination, a-t-elle mis en garde.
Les enquêteurs vont s’employer à retracer le trajet de ce cliché pour identifier son destinataire, en France ou à l’étranger.

Autopsie prévue ce samedi

Une autopsie du corps du chef d’entreprise assassiné était prévue samedi, visant notamment à vérifier que le corps a été décapité après le décès de cet homme de 54 ans, qui était le patron de Yassin Salhi, employé dans son entreprise de transports du Rhône depuis 2015.
Selon une source proche du dossier, qui confirmait une autre information de M6, l’épouse du chef d’entreprise assassiné l’a vu pour la dernière fois peu après 07H30 dans leur société de transport de Chassieu, dans le Rhône. Elle a alors croisé Salhi avant de constater que son mari n’était plus dans l’entreprise.

Soupçons de liens avec Daesh

Si pour l’heure l’attentat en Isère n’a pas été revendiqué, la présence de drapeaux où étaient écrits la profession de foi islamique entourant la tête de la victime accrochée au grillage d’enceinte de l’usine, rappelle les mises en scène macabres du groupe État islamique (EI) qui, le même jour, a revendiqué l’attaque de Sousse.
Fiché de 2006 à 2008 par les services de renseignements pour radicalisation, Yassin Salhi, originaire du Doubs et fraîchement arrivé à Saint-Priest, dans la métropole lyonnaise, avait de nouveau été repéré entre 2011 et 2014 pour ses liens avec la mouvance salafiste lyonnaise.
Il s’était radicalisé à Pontarlier (Doubs) au début des années 2000 au contact d’un homme soupçonné d’avoir préparé avec des militants d’Al-Qaïda des attentats en Indonésie, a-t-on appris samedi de sources concordantes.










DSK LE RETOUR CELA N’A PAS TRAINE, IL REFAIT LE PROFESSEUR D’ECONOMIE POLITIQUE !

Monde

GRECE L'ancien ministre des Finances fait cette proposition dans une déclaration de trois pages en anglais et en français, intitulée «Apprendre de ses erreurs»...

Grèce: DSK sort de son silence et propose la suspension temporaire des paiements d'Athènes

L'ancien directeur du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, qui était aux commandes au début de la crise grecque est sorti samedi de son silence pour appeler les Européens à accepter une suspension temporaire des paiements d'Athènes.
L'ancien ministre des Finances fait cette proposition dans une déclaration de trois pages en anglais et en français, intitulée «Apprendre de ses erreurs» et postée par l'intermédiaire de son compte twitter, alors que la Grèce n'a jamais été aussi proche du défaut de paiement depuis la rupture des négociations samedi avec ses partenaires de la zone euro.
L'ancien ministre des Finances fait cette proposition dans une déclaration de trois pages en anglais et en français, intitulée «Apprendre de ses erreurs» et postée par l'intermédiaire de son compte twitter, alors que la Grèce n'a jamais été aussi proche du défaut de paiement depuis la rupture des négociations samedi avec ses partenaires de la zone euro.
Il suggère que «la Grèce ne reçoive plus aucun financement nouveau de la part de l'Union européenne comme du FMI mais qu'elle bénéficie d'une très large extension de la maturité et même d'une réduction nominale massive de sa dette à l'égard des institutions publiques». Les pays européens se sont toujours opposés à un tel allègement de la dette grecque qu'ils détiennent.
«Cela libérera la Grèce de toutes ses obligations envers le secteur officiel (institutions officielles) pour les deux prochaines années», poursuit celui qui avait participé aux premières discussions sur les risques liés à la colossale dette grecque (180% du PIB aujourd'hui) à partir de 2010.

«Nous nous complaisons à répéter les mêmes erreurs»

«Cela laissera le pays dans une contrainte budgétaire difficile puisqu'il ne pourra pas emprunter sur les marchés, ne recevra plus de ressources de l'UE ou du FMI et devra donc équilibrer son budget tout seul», argumente encore DSK. Evoquant des «choix budgétaires difficiles» pour les Grecs, il cite la réforme fiscale, une bataille «contre l'oligarchie, les intérêts privés et la lourdeur de l'appareil de l'Etat». Ils feront ces choix «eux-mêmes», sans contrainte venue de l'extérieur, insiste-t-il.
Si cette idée fonctionne, la Grèce pourrait alors devenir «éligible à des effacements progressifs de sa dette», précise l'ancien directeur du FMI pour qui «seule la dizaine de milliards prévus pour la recapitalisation du système bancaire devraient être versée pour permettre à la banque centrale européenne» de poursuivre son programme d'aide d'urgence. «Il n'est pas sûr que cela marche», reconnaît Dominique Strauss-Kahn, appelant les autorités grecques au courage et à l'indépendance.
Dans son texte, il critique à plusieurs reprises le caractère «inepte» ou «désastreux» des «ajustements budgétaires sévères» qui ont été la règle dans la zone euro dans la foulée de la crise. Pour lui, «nous nous complaisons à répéter les mêmes erreurs». «Forcer le gouvernement grec à céder créerait un précédent tragique pour la démocratie européenne et pourrait mettre en marche une réaction en chaîne incontrôlable», estime-t-il.



TSIPRAS A BIEN ROULE SON MONDE DANS CETTE PARTIE DE POKER MENTEUR !

Monde

GRECE Selon deux sondages à paraître dimanche, une large majorité de Grecs est cependant favorable à un accord avec les créanciers du pays...

Grèce: Tsipras appelle son peuple à dire un «grand non» aux créanciers

 

Avant le vote, Alexis Tsipas s'était dit persuadé que «le peuple grec dira un grand non à l'ultimatum» des créanciers du pays. Le référendum proposé par le Premier ministre grec sur la dernière offre d'accord faite par les créanciers à son pays a été approuvé par le parlement dans la nuit de samedi à dimanche.
Lâchée par l’Eurogroupe, la Grèce est au bord du défaut de paiement
Le référendum, prévu pour le dimanche 5 juillet, a été approuvé par 178 députés sur un total de 300 parlementaires. Les Grecs, selon le texte de la proposition, devront dire «oui» ou «non» aux mesures soumises vendredi par les créanciers UE et FMI lors d'un des derniers cycles des négociations entre les deux parties qui durent depuis la fin février.

Risque de tempête financière avant la date de la consultation

La Grèce risque cependant de connaître une tempête financière avant la date de la consultation. Le pays à court d'argent est exposé au risque de secousses financières en série: le 30 juin, mardi, il risque de ne pouvoir rembourser le FMI d'un prêt de 1,5 milliard d'euros et le même jour prendra fin le plan d'assistance financière dont bénéficie Athènes depuis 2012.
Grèce: DSK sort de son silence et propose la suspension temporaire des paiements d'Athènes
Considérant que la Grèce avait rompu les négociations en cours, les pays de l'eurozone ont en effet refusé samedi de prolonger ce plan le temps du référendum, comme le demandait le gouvernement grec, avec le risque que dans les prochains jours, la BCE coupe le dernier canal de financement des banques grecques.
Selon deux sondages à paraître dans la presse dimanche, réalisés juste avant l'annonce du référendum, une large majorité de Grecs est favorable à un accord avec les créanciers du pays. Dans le premier, 47,2% des personnes interrogées se prononcent pour un accord, 33% contre et 19,8% ne se prononcent pas. Dans le second, 57% des sondés souhaitent un accord avec l'Europe pour 29% en faveur d'un affrontement.






samedi 27 juin 2015

ON CONTINUE A SUBIR LE TERRORISME ISLAMIQUE QUI AUGMENTE SANS VOULOIR DESIGNER CLAIREMENT LE MAL QU’IL FAUT COMBATTRE AVEC RIGUEUR !

POLITIQUE L'heure n'était pas à l'unité dans la classe politique française après l'attentat ...

Pas d'unité politique après l'attentat commis en Isère

L’heure n’était pas à l’unité politique après l’attentat commis vendredi dans une usine de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) : Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen, critiques, ont réclamé des mesures rapides, François Hollande appelant à « l’unité » et au « sang-froid », loin des « vaines querelles ».

« L’émotion ne peut pas être la seule réponse »

Depuis Bruxelles, où il a dû écourter sa présence à un sommet européen, le chef de l’Etat a, six mois après les tueries parisiennes de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher (19 morts), promis de faire « ce que les Français attendent de nous : les protéger, et en même temps établir la vérité, éradiquer les groupes ou les individus responsables de tels actes ».
« L’émotion ne peut pas être la seule réponse. C’est l’action, la prévention, la dissuasion. Et donc la nécessité de porter des valeurs et de ne pas céder à la peur, jamais, et d’être à la hauteur de toutes les circonstances, ne pas créer de divisions inutiles, de suspicions qui seraient intolérables », a dit François Hollande.

"Prendre toutes les mesures indispensables pour assurer la protection de nos compatriotes"

Les réactions politiques se sont multipliées. Si Jean-Christophe Cambadélis (PS) a appelé les Français à rester « unis », ne pas « jouer sur les peurs » et éviter les « amalgames », le ton a été parfois très critique à droite. Nicolas Sarkozy (Les Républicains) a réclamé « toute la lumière » et que l’exécutif « tire impérativement toutes les leçons de ce nouvel attentat » par « une vigilance rehaussée ».
« Depuis plusieurs semaines, nous appelons le gouvernement à prendre toutes les mesures indispensables pour assurer la protection de nos compatriotes, dans la continuité des propositions que nous avions formulées », a-t-il dit.
Certains de ses soutiens ont été plus virulents tel le député-maire de Nice, Christian Estrosi, pour qui cet attentat « confirme une fois de plus la présence d’une cinquième colonne sur notre territoire ».

Le FN très critique

Le Front national, qui s’était retrouvé à l’écart des manifestations post-attentats de janvier, a été l’un des plus prompts à réagir. « Les grandes déclarations doivent maintenant cesser. Les marches, les slogans et la communication émotionnelle doivent enfin laisser la place à l’action », écrit la présidente du FN Marine Le Pen qui demande « immédiatement » des mesures « fermes et fortes » pour « terrasser l’islamisme ». Pour sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, « l’inaction du gouvernement est criminelle et insupportable ».
A son arrivée sur les lieux de l’attentat, Bernard Cazeneuve a répondu à ces reproches : l’auteur présumé de l’attentat a été fiché en 2006 par les services de renseignements pour « radicalisation » et était « en lien avec la mouvance salafiste ». Mais la fiche n’a pas été renouvelée en 2008, alors que la droite était au pouvoir et, a-t-il souligné, les effectifs policiers ont baissé sous le précédent quinquennat.
« Depuis des mois, le gouvernement prend toutes les mesures pour assurer la protection des Français », a insisté Bernard Cazeneuve, deux jours après l’adoption définitive par le Parlement du projet de loi controversé sur le renseignement que ses détracteurs, dont le FN, décrivent comme un dispositif de « surveillance généralisée ».

Ne pas se « laisser détourner par de vaines querelles »

Dans l’après-midi, François Hollande a lui aussi semblé répondre à Nicolas Sarkozy en lançant un appel à « l’unité » et au « sang-froid », exhortant chacun à ne pas se « laisser détourner par de vaines querelles ».
Le président PS de l’Assemblée, Claude Bartolone, a « regretté » les critiques de Nicolas Sarkozy et l’a appelé « à être à la hauteur » tandis qu’EELV a dénoncé sans ambages « l’instrumentalisation politique » par la droite de ce drame.
Certains ténors LR ont pris le contre-pied de Sarkozy en appelant à l’unité, tel Bernard Accoyer : « toute la communauté nationale doit se rassembler pour défendre notre idéal démocratique et républicain sans jamais céder à la peur et en faisant une totale confiance à nos forces de sécurité », a-t-il dit. « La France doit serrer les dents et les rangs », a renchéri François Fillon.