Société
POLITIQUE Le Premier ministre a ce dimanche
réaffirmé que des menaces continuaient de planer sur la France à un niveau très
élevé...
«Nous ne pouvons pas perdre cette guerre»,
annonce Manuel Valls
Invité du Grand rendez-vous d’iTELE,
Europe 1 et Le Monde, le
Premier ministre Manuel Valls a affirmé qu' « on ne pouvait s’habituer à
la violence, la barbarie et la mort. Mais en revanche un responsable
gouvernemental doit être lucide : nous vivons sous une menace
terroriste majeure, dans la durée. Daesh et ses succursales veulent combattre
nos valeurs humanistes universelles. »
« L’ennemi, c’est le
terrorisme, la barbarie qui se dissimule. Nous sommes confrontés à une guerre contre
l’islamisme radical, le djihadisme, a affirmé le Premier ministre. Ce n’est pas
une guerre entre l’Occident et l’Islam, mais au-delà, sur nos valeurs. Cette
menace sera constante au niveau très élevé, et constante dans le temps. Il n’y
a pas de risque zéro. Nous menons cette guerre depuis 2012 avec constance et
cohérence. Nous ne pouvons pas perdre cette guerre, qui est une guerre de
civilisation. Les premières victimes de cette guerre sont les musulmans
[modérés]. Il faut s’attendre à une volonté des terroristes de s’attaquer au
monde. »
Sur le volet de l'enquête sur
l'attentat en Isère, Manuel Valls n'a pas souhaité livrer d'éléments, tout en
détaillant la menace potentielle. « Il y a 1.800 djihadistes français recensés,
et 500 vétérans d'autres conflits plus anciens, a-t-il listé. Nous mobilisons
des moyens humains et techniques face à ça. La menace est répartie sur
l'ensemble du territoire. Plusieurs attentats ont été évités.»
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