jeudi 25 juin 2015

LES TAXIS PARISIENS PAIENT LEUR ATTITUDE, CAR LES CLIENTS SE TOURNENT VERS UNE CONCURRENCE PEUT ETRE DELOYALE, MAIS DE MEILLEURE QUALITE ET MOINS CHERE !

Société
LIVE Suivez les perturbations à Paris et en province tout ce jeudi...

EN DIRECT. Grève des taxis: Les syndicats de taxi reçus ce jeudi après-midi à Matignon

13h43 : La manifestation des taxis nantais paralyse le centre-ville
Après une opération escargot sur l’autoroute, au niveau du péage du Bignon, puis sur le périphérique matin, les taxis mobilisés contre l’application Uberpop ont rejoint le centre-ville nantais, ce midi, relate la journaliste de 20 Minutes sur place. Les tramways ne peuvent plus circuler, tout comme certaines lignes de bus.
13h08 : Pour Nicolas Dupont-Aignan, le « vrai fautif est le gouvernement »
Dans un communiqué, le président de Debout la France juge que « les blocages de voies publiques et désordres en tout genre » de ce jeudi sont une « situation parfaitement scandaleuse » qui « pénalise injustement des millions de citoyens », dont le « vrai fautif est le gouvernement ». Le député de l’Essonne souligne le « laxisme incompréhensible face à la multinationale Uberpop », estimant la colère des taxis « totalement légitime ». Il appelle les « autorités publiques » à « rétablir l’ordre en appliquant sans délai ni restriction la loi qui interdit les activités de taxi clandestin », et Uber à « respecter nos lois » et mettre ses innovations techniques au service d’un nouveau modèle économique positif, qui ne sème pas la zizanie.
13h : Le blocage à Marseille en vidéo
12h57: Quand Courtney Love s'indigne de la grève des taxis parisiens
Il n'y a pas que des anonymes dont la journée est perturbée par la grève des taxis. L'ex de Kurt Cobain est à Paris, visiblement à bord d'un Uber. Et le VTC a été pris à partie par des grévistes en colère.
«Hey, @kanyewest on devrait retourner à l'aéroport et se planquer avec toi. des grévistes viennent juste d'attaquer notre voiture», a-t-elle d'abord twitté.
«Ils ont immobilisé notre voiture et retiennent notre chauffeur en otage. ils tapent sur la voiture avec des barres métalliques. C'est ça la France? Je suis plus en sécurité à Bagdad.»
«François Hollande où est la putain de police??? c'est légal que votre population attaque les touristes? Ramenez vos fesses à l'aéroport. Wtf???»
12h31 : Cazeneuve demande au préfet de police de Paris de prendre un arrêté interdisant l’activité d’UberPop
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a « demandé au préfet de police de Paris de prendre un arrêté interdisant l’activité d’UberPop », a-t-il indiqué depuis Marseille. « J’appelle tout ceux qui sont dans l’action à n’engager aucune violence », a-t-il également déclaré, alors que des débordements ont été observés en région parisienne lors des manifestations de taxis contre l’application.
12h29: Les syndicats de taxi reçus cet après-midi à Matignon
Les syndicats de taxi vont être reçus jeudi à Matignon, ont indiqué à l'AFP les services du Premier ministre. «Matignon recevra une délégation des syndicats de taxi cet après-midi, en présence des représentants des ministres concernés», Economie, Transports et Intérieur, a-t-on précisé de même source, sans plus de précision sur le format et les participants à cette rencontre, dont l'horaire n'a pas été précisé. Manuel Valls est depuis mercredi soir en déplacement officiel en Colombie et en Equateur.

12h28: Vidéo. Les chauffeurs de taxi mobilisés contre Uber
12h10 : 2.800 taxis mobilisés dans toute la France, selon la police
Près de 2.800 chauffeurs de taxis manifestaient dans toute la France, et « une trentaine de points de blocage » étaient recensés à midi, a-t-on appris de source policière. « Deux interpellations ont eu lieu à Paris et à Roissy », a précisé cette source. La première concerne un homme soupçonné d’avoir jeté des projectiles sur les forces de l’ordre, blessant un CRS porte Maillot. A l’aéroport de Roissy, un chauffeur de VTC, qui a blessé légèrement un chauffeur de taxi, a été interpellé et placé en garde à vue, a-t-elle ajouté.
11h56 : Sur Twitter, un compte parodique de la RATP se lâche
11h54 : A Paris, des journalistes pris à partie
11h51 : « On s’est pris un pavé, ma cliente a un bébé, c’est inadmissible »
Un chauffeur Uber témoigne sur ITélé: 
11h43: A Strasbourg, les esprits s'échauffent
La situation est tendue entre les chauffeurs de taxis strasbourgeois à la sortie de l'entrevue avec le directeur de cabinet du préfet: syndicats et représentants sont rassurés, mais la base ne veut rien entendre et menace de bloquer les routes. Un concert de klaxons fait entendre.
11h41 : A Porte Maillot, les automobilistes témoignent
Une jeune fille dans sa voiture raconte : « Ils bloquent les aéroports et s’en prennent aux voitures des particuliers, c’est une horreur ! » « Je comprends qu’ils fassent grève mais ils doivent se remettre en question, enchaîne un autre, énumérant : les taxis trient les courses, combien de fois on m’a refusé une course jusqu’à saint germain en laye. Les taxis ne peuvent pas avoir le monopole. » « On comprend pourquoi ils font ça, c’est de la concurrence déloyale mais c’est à l’état de se bouger», juge un troisième.
11h30 : Thévenoud demande l’application de sa loi
« Les taxis manifestent avec violence » contre UberPop, a jugé l’éphémère secrétaire d’État et député (non inscrit, ex-PS) sur France info. « Il y a eu des agressions que je condamne. Je veux adresser un appel au calme et à la responsabilité ». Thomas Thévenoud a réitéré son soutien aux VTC, un « secteur pourvoyeur d’emplois » qui « va se développer de plus en plus avec la multiplication des pics de pollution à Paris », tout en condamnant UberPOP, « taxi clandestin » interdit « par l’article 12 de la loi qui porte mon nom ». Le député de Saône-et-Loire a appelé le gouvernement à « appliquer » cet article. La police des taxis, « les "Boers", ne sont pas en nombre suffisant », a-t-il déploré.
11h20 : Pour le député (LR) Philippe Meunier, Hollande et Valls érigent le « pourrissement en méthode de gouvernement »
Jugeant que le couple exécutif est « dans l’incapacité de prendre une quelconque décision afin de mettre fin » au problème de la « concurrence totalement déloyale qui frappe les chauffeurs de taxi », l’élu des Républicains demandent que « François Hollande et Manuel Valls cessent d’ériger le pourrissement en méthode de gouvernement et qu’ils assument leur responsabilité de chef d’Etat et de gouvernement ».
 
11h15 : A Nice, la grogne des taxis bloque l’aéroport et provoque des bouchons monstres
A 7h40, les taxis azuréens ont coupé la circulation. Un blocage qui a engendré de fort ralentissements, notamment à Saint Laurent du Var, aux abords de l’aéroport et sur l’A8 où Vinci Autoroutes enregistrait jusqu’à 24km de ralentissement. Les véhicules ne circulent que sur une voie sur la Promenade des Anglais.
Aux abords de l’aéroport, les voitures font du surplace et les voyageurs rejoignent à pied les terminaux. A 9h30, des pneus ont été brûlés aux abords de la plateforme et des pétards ont retenti. « On restera sur le terrain jusqu’à ce que cette application soit interdite », affirme le président des taxis de Nice Patrice Trapani.
11h09 : Marine Le Pen « comprend la colère » des taxis face à une « concurrence déloyale »
« Oui, je comprends leur colère », a déclaré la présidente du Front national sur France 2. « Et je trouve que le gouvernement a une lourde responsabilité car il laisse depuis des mois pourrir la situation ». « Il y a des chauffeurs qui ont acheté des licences 240.000 euros (…) et on les met d’un coup d’un seul en concurrence avec des personnes qui n’ont aucune obligation, aucune norme à respecter, et qui n’ont jamais acheté une licence », a critiqué la dirigeante du parti d’extrême droite. « Aujourd’hui cette concurrence elle est déloyale, elle est illégale », d’après elle.
Marine Le Pen a précisé qu’elle ne « soutient pas les actions violentes qui ont été celles de certains chauffeurs de taxi à l’égard de clients ou de chauffeurs. Je trouve ça inadmissible ». Avant d’ajouter toutefois : « Cette colère qui gronde, n’importe quel professionnel dans n’importe quel secteur qui subirait ce que subissent les chauffeurs serait probablement amené à cette extrémité ».
11h05 : Les taxis veulent bloquer tout Bordeaux cet après-midi
Le blocage a pour l’instant lieu dans le centre, aux alentours du palais de justice. Les taxis, qui ont l’intention de bloquer toute la ville cet après-midi, ont rendez-vous chez le procureur à 11h30.
11h: Le point sur les perturbations à Nantes
La plupart des actions a débuté vers 9h30 à Nantes. Une opération escargot se propageant au fil des minutes vers le Sud est en cours sur le périphérique: l'une sur l'anneau extérieur, l'autre sur l'anneau intérieur.
La sortie sud de Nantes au niveau de la Grassinière (direction Bordeaux) est également ralentie. Le péage de Montaigu sur l'autoroute n'a finalement pas été bloqué pour des raisons de sécurité, mais une action au niveau du péage du Bignon est désormais envisagée. Des perturbations ont lieu également autour de l’aéroport Nantes-Atlantique. Le centre-ville de Nantes, pour l'instant épargné, pourrait lui aussi être touché à partir de 13h dans la mesure où une rencontre avec des représentants des taxis est prévue en préfecture en début d’après-midi.
10h58 : « On ne veut pas écorner notre image »
A Strasbourg, Alain Halilouvich, taxi depuis trois ans explique à notre journaliste sur place : « On est calme. On ne veut pas écorner notre image. Mais si demain on ne peut plus payer nos charges, ça va péter. Depuis qu’il y a les Uber, il n’y a plus de travail. Les gens ont peur de prendre les taxis. Et quand ils le font ils essayent de négocier la course en mettant Uber en concurrence ! »
10h55 : Des « scènes d’émeutes urbaines » «parfaitement intolérables», pour Yves Jégo
Le vice-président de l’UDI juge dans un communiqué que ces « scènes d’émeutes urbaines suscitées par le mouvement des chauffeurs de taxis sont parfaitement intolérables et doivent faire l’objet de sanctions ». Il souligne que « la révolution technologique que représente des sociétés comme Uber bouleverse l’ordre économique monopolistique établi en France autour des taxis », et que « penser qu’il sera possible d’arrêter ce mouvement est un leurre ». Le député de Seine-et-Marne juge qu'« il est nécessaire de déréglementer cette profession ». Il appelle le gouvernement à « empêcher la violence physique » et à « mettre en œuvre sans tarder un plan de libéralisation de la profession ».
10h52 : A Porte Maillot, un chauffeur martèle : « On continuera de faire grève aujourd’hui, cette semaine et pendant des mois tant que la situation ne changera pas. »
Il explique à notre journaliste sur place: « Uber veut massacrer les taxis, il veut le monopole pour multiplier les tarifs. »
10h51: Mobilisation aussi à Rennes, même si Uber n'y est pas encore implantée
Quelques chauffeurs de taxi se sont positionnés devant la préfecture Beauregard pour manifester leur soutien au mouvement national.
https://twitter.com/_DavidThomson/status/613992095628533760?lang=fr
10h49 : Daesh s’invite dans la grève des taxis
10h45 : A Marseille, même les routes de déviation sont bloquées
Comme l’indique sur Twitter notre journaliste sur place, les rues conseillées pour éviter les embouteillages provoqués par la grève des taxis à Marseille sont elles aussi engorgées.
Par ailleurs, des pneus sont en feu au pied du fort Saint-Nicolas, selon un autre de nos journalistes.
10h44 : A Roissy, les CRS interviennent sur une bagarre entre grévistes et un taxi moto
10h40 : Un chauffeur de taxi renversé à Orly
Un chauffeur de taxi a été renversé par un conducteur de VTC, a rapporté sur RMC un gréviste. « Le collègue s’est mis devant pour l’empêcher de passer et on lui a roulé dessus. (…) La situation est électrique à Orly. Tout le monde lui a couru après. Sa voiture s’est faite dépouiller », raconte-t-il. Après de longues minutes au sol, les secours sont arrivés alors que le corps de l’homme ne bougeait pas. Hospitalisé, ses jours ne sont pas en danger. Le conducteur du VTC a été interpellé.
10h28 : A Montpellier aussi la colère des taxis est visible
Une centaine de taxis filtre les entrées à l’aéroport et bloquent l’autoroute A9, causant de nombreux bouchons (environ 6km). Le mouvement devrait se poursuivre cet après-midi, selon notre journaliste sur place.
10h24 : Fillon dit non à la « chienlit » sur les routes
« C’est la chienlit aujourd’hui, franchement, et ce n’est pas la première fois », a déclaré l’ancien Premier ministre sur RTL. « Les chauffeurs de taxi ont des revendications sur lesquelles on peut discuter, il y a une législation qui doit s’appliquer », mais « enfin, on avait fini la prise en otage par les syndicats, en général de gauche, des systèmes de transport public, ce serait dommage que les taxis prennent la relève de la CGT », a tranché le député.
10h16: Une carte de la contestation mondiale contre Uber
Il n'y a pas qu'en France que les services Uber provoquent la colère. Rue 89 a établi une carte interactive de cette contestation mondiale.
10h10 : « On ne peut pas laisser les chauffeurs de taxi victimes de la loi de la jungle », juge Bartolone (PS)
Claude Bartolone, le président (PS) de l’Assemblée nationale s’est dit, « bien sûr », pour l’interdiction d’UberPOP sur RMC et BFMTV. « C’est un véritable désespoir. Je vois ce que peuvent représenter ces jeunes, notamment des quartiers populaires, qui ont fait des efforts pour passer leur permis taxi, qui ont mis de l’argent sur la table (…) et les voir aujourd’hui en concurrence avec des gens -je pense à UberPOP- qui n’ont pas les mêmes taxes, les mêmes impôts, et qui sont salariés d’une boîte internationale qui délocalise les profits pour ne pas payer d’impôts, je les comprends », a dit l’élu de Seine-Saint-Denis.
« Je n’accepte pas » que « les chauffeurs de taxis -même si je ne veux pas fayoter avec eux, ils ont des progrès à faire et ils ont commencé à les faire- », après avoir « mis 200.000 euros sur la table » puissent s’entendre dire « vous payez une plaque de taxi et vous êtes concurrencés par quelqu’un qui ne paie rien », alors que « les profits de la société Uber passent sur paradis fiscal pour ne pas payer d’impôts (…)».
10h07 : Mobilisation dans le calme à Strasbourg
A Strasbourg, une cinquantaine de taxis attend dans le calme à une station que la délégation reçue à la préfecture sorte. Pas de violence ni coups de klaxon.
10h05 : Côté UberPop, les affaires fonctionnent bien
10h03 : L’entrave à la circulation est condamnable, comme le rappelle sur Twitter l’avocat Maître Eolas
10h02 : A Paris, les CRS déployés pour faire repartir la circulation sur le périphérique
10h: A Bordeaux, un taxi sur les voies du tram coupe la circulation
9h56 : A l’aéroport de Nice, le maire Christian Estrosi soutient les taxis
« Je suis venu dire aux taxis niçois que je comprends leur colère, et que je la partage », a dit le maire de la ville à Nice Matin. « Si nous savons tous que la profession a besoin d’évoluer et d’être restructurée, nous ne pouvons pas la laisser déstabilisée par une concurrence déloyale comme celle d’UberPOP. » Christian Estrosi, qui venait prendre un avion pour Paris, a pu passer sans difficulté les barrages filtrants.
9h47 : Une centaine de taxis mobilisée dans la métropole Lilloise
Les cortèges devaient partir à 7h, mais ne se sont finalement mis en route que vers 7h30-8h. Des opérations escargot sont en cours sur les autoroutes A1, A22, A23 et A25, et toutes les stations de taxis de la métropole sont bloquées (gares, ville et aéroport). Un rassemblement doit se tenir sur la place de la République, en face de la préfecture.
9h43 : UberPOP est une « concurrence déloyale » pour les taxis, selon Les Républicains
La porte-parole du parti Les Républicains, Lydia Guirous, a dénoncé une « concurrence déloyale » de la société Uber envers les taxis et demandé « une solution, rapidement » au conflit en cours. « Il va falloir trouver une solution rapidement au problème d’UberPOP qui est, de fait, un problème de concurrence déloyale pour les chauffeurs de taxi », a-t-elle déclaré sur iTELE.
Interrogée sur les blocages routiers, notamment sur le périphérique parisien, la porte-parole des Républicains a dit « comprendre » jusqu’à un certain point les taxis, « qui ont acheté des licences à des prix élevés ». « On comprend leur colère, on comprend leur indignation, mais on ne comprend pas leur violence. C’est inadmissible de s’attaquer à d’autres personnes, de s’en prendre à des biens et de bloquer l’ensemble de la région parisienne », selon Lydia Guirous
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