dimanche 21 juin 2015

CETTE FEMME NE SAIT FAIRE QUE DU CHANTAGE ET CA MARCHE HELAS !

L'ultimatum de Christiane Taubira


Selon le "JDD", la garde des Sceaux menace de démissionner du gouvernement si son projet de loi sur les mineurs n'est pas porté devant le Parlement.

 
Et si la garde des Sceaux mettait à exécution son ultimatum ? Vendredi matin, Christiane Taubira confiait à demi-mot sur RMC que si sa réforme sur la justice des mineurs ne se faisait pas, elle quitterait le gouvernement. "Si on ne la fait pas, ce serait un aveu d'impuissance, et moi, je ne l'assumerais pas", a-t-elle indiqué au micro de Jean-Jacques Bourdin. Selon Le Journal du dimanche, qui a mené l'enquête auprès de ses proches et de magistrats, la ministre pourrait passer des paroles aux actes.
"Elle a gardé pour elle de nombreux désaccords. Ce qui ne veut pas dire qu'elle n'a pas eu, ces derniers mois, des conversations vives avec le Premier ministre ou le président", aurait confié un membre de son cabinet à l'hebdomadaire. Si, à l'Élysée et à Matignon, on dément des relations difficiles avec la garde des Sceaux, il semblerait que cette dernière ait accepté bien des choses, comme le texte sur le renseignement ou la réforme des prud'hommes, "quasiment sans broncher", affirme le JDD.

"Pas encore tout à fait prêt"

Toujours selon le JDD, Matignon tenterait de calmer le jeu. "Le texte n'est pas encore tout à fait prêt, il faudra ensuite commencer les discussions interministérielles, puis le soumettre au Conseil d'État, aurait assuré un conseiller de Manuel Valls. Problème, le calendrier 2015 serait "déjà plein" et la réforme, toujours pas inscrite à l'ordre du jour du Parlement, ne pourrait pas l'être avant la mi-2016.
La réforme de la justice des mineurs, Christiane Taubira "y tient beaucoup parce que cette réforme est nécessaire, le système actuel est à bout de souffle", aurait glissé un de ses proches au journal. Et d'ajouter : "Elle avait accepté de rempiler dans le gouvernement Valls avec l'assurance que cela se ferait." Selon un magistrat de la chancellerie, "c'est la volonté politique qui manque". Selon ce dernier, le texte serait "déjà prêt, et si le Premier ministre avait voulu lancer les réunions interministérielles, il aurait pu". Un débat risqué dont "personne ne veut" avant les régionales, assure-t-il.

Un ministère à bout de souffle

Mais alors que la ministre menace de quitter le gouvernement, nombre de ses directeurs ont, eux, décidé de quitter le ministère. Place Vendôme, la valse des départs et des arrivées n'en finit plus. Un quatrième directeur de cabinet s'apprête à rejoindre l'équipe de Christiane Taubira. Alain Chrisnacht prendra ses fonctions demain à la chancellerie. Une prise de poste qui fait suite à la démission de trois directeurs de cabinet, en l'espace de trois ans. Selon le JDD, "une grosse demi-douzaine de candidats auraient refusé le poste". En cause ? La ministre, visiblement insomniaque, appellerait ses "dircabs" à "3 heures du matin" et leur ferait "mener un rythme infernal", confie l'un des candidats au poste. L'un de ses collaborateurs évoque aussi des e-mails ou des SMS "envoyés à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, souvent à trois ou quatre heures du matin".


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